Michaël Wolf et Rachmiel Frydiand
lire Isaïe 53 (version Segond)
Le chapitre 53 d’Isaïe a fait couler beaucoup d’encre et principalement les passages concernant un remarquable serviteur de l’Eternel, qui est « affligé et frappé à cause des péchés du peuple d’Israël », dit le prophète Isaïe. Ce serviteur ne méritait aucune souffrance ou blessure, mais « il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris ».
Parmi les écrits des anciens commentateurs Juifs, il existe un concensus d’opinion à l’égard de ces passages. La traduction Araméenne attribuée à Rabbi Jonathan ben Uzziel, un disciple de Hillel qui vécut au début du second siècle après Yéshoua, commence par ses mots : « Voici, mon serviteur le Messie prospérera, il montera, il s’élèvera, et sera extrêmement puissant. Comme la maison d’Israël a longtemps fixé ses regards sur Lui, parce que leur visage était assombri parmi les peuples… »
Nous trouvons la même interprétation dans le Talmud Babylonien (Sanhédrin 98b).
« Quel est son nom (celui du Messie) ?… Les rabbis ont dit : Son nom est « le membre lépreux » et, comme cela est écrit, il porta sûrement nos douleurs et nos chagrins : pourtant nous l’avons considéré comme un lépreux, frappé de Dieu, et humilié ».
En dépit de l’interprétation des auteurs anciens considérant le chapitre 53 d’Isaïe comme faisant référence au Messie, certains rabbins plus récents commencèrent à lui donner une interprétation différente selon laquelle ce passage se rapporterait à Israël. Ils n’étaient pas ignorants des anciennes interprétations et cependant, probablement à cause des pressions du christianisme médiéval décadent, ils voulurent préserver leur peuple d’accepter une telle foi.
Sans aucun doute les intentions de ces rabbins étaient-elles sincères, néanmoins d’autres rabbins et chefs religieux furent conscients de l’illogisme d’une telle interprétation d’Isaïe 53 et présentèrent une objection justifiée en trois points :
* premièrement, ils signalèrent le concensus de l’ancienne opinion.
* deuxièmement, ils firent remarquer que le texte est au singulier.
* troisièmement, ils attirèrent l’attention sur le verset 8 d’Isaïe 53 : « … Il fut frappé pour les péchés de mon peuple… », reconnaissant que les mots « mon peuple »… », s’appliquent certainement à Israël pour qui le serviteur de l’Eternel devait souffrir.
Le commentaire le plus à propos est celui du grand enseignant Juif Herz Homberg (1749-1841) qui s’exprime par ces mots :
« Selon l’opinion des Rabbins Rashi et Ibn Ezra, le chapitre 53 d’Isaïe se rapporte à Israël et à la fin de sa captivité… mais dans ce cas, quelle peut être donc la signification de la phrase suivante : « il était blessé pour nos péchés ? » Qui a été blessé ? Qui sont les pécheurs ? Qui a porté les maladies et s’est chargé des douleurs ? »
Les rabbins tentent de discréditer Isaïe 53 en prétendant que ce chapitre prophétique concerne « les temps messianiques » ou le « peuple Juif. Néanmoins cela n’a aucun sens de substituer les « temps messianiques » à « il », puisque c’est le pronom personnel singulier qui est employé dans tout le chapitre. Et si « il » se rapporte à Israël, à qui « mon peuple » se rapporte-t-il ? De même, il est impossible que ce passage fasse référence au peuple Juif. En effet, le peuple d’Israël n’a pas expié les péchés du monde entier. Le peuple Juif n’est pas parfait.
De plus Israël n’a pas été une victime muette. La preuve en est que la fête de Hanouca est une commémoration de la rébellion du peuple Juif contre le païen Antiochus Epiphane en l’an 165 avant Yéshoua. Le peuple Juif n’a pas été une victime muette, non plus, lors de la guerre des 6 jours en juin 1967. D’autre part, Israël n’a jamais été sans fraude ni péché. Dans le livre d’Osée, Israël est décrit comme un épouse infidèle.
Depuis le temps où il adora le veau d’or (Exode 32) alors que Dieu était en train de donner à Moïse les 10 Commandements, comme pendant tout le temps de sa captivité en Babylone, l’histoire du peuple d’Israël est remplie d’exemples de sa nature pécheresse.
Racines hébraïques MAHOV et HOLY
Dans la littérature rabbinique écrite dans le but de prouver que Yéshoua (Jésus) n’est pas le Messie, les auteurs sélectionnent souvent certains mots clefs du chapitre 53 d’Isaïe et tentent de prouver que ces mots n’expriment pas le genre d’épreuves que Yéshoua a subies. Les 2 mots qu’ils utilisent le plus souvent pour être plus convaincants dans leurs propos sont « mahov » et « holi » que nos trouvons aux versets 3 et 4. La Société Hébraïque pour la publication des Saintes Ecritures traduit ces mots respectivement par « douleur, peine et souffrance » au verset 3 et « souffrances, peine et douleurs » au verset 4 (dans le texte, les mots « Oumahvenou » et « Holy ».En cherchant à prouver qu’Isaïe 53 se rapporte bien à Israël, ces rabbis prétendent que la traduction littérale de ces mots serait : « douleurs » et « maladies » (quelque maladie de longue durée) et que des Juifs ont eu à souffrir de longues maladies afin d’être bénis.
Ceux qui émettent de tels arguments considèrent donc que Yéshoua n’ayant jamais souffert de maladie de longue durée ne pouvait, par conséquent, pas être celui auquel le prophète faisait allusion.
Notre réponse à cela consiste en plusieurs points : tout d’abord Dieu promit au peuple d’Israël qu’il éloignerait de lui toute maladie à condition qu’il lui obéisse (Deut. 7 : 15). Mais s’il lui désobéissait, la maladie s’attacherait à lui (Deut. 28 : 59,60). Nulle part, il n’est affirmé que le peuple Juif, dans son ensemble ou en partie serait sans fraude (Isaïe 53 : 9) et « souffrirait de maladie de longue durée ». Cela ne fait en aucun cas partie de la promesse de Dieu à Israël en échange de son obéissance totale à la loi. Avant d’examiner d’une manière plus approfondie les 2 mots « mahov » et « Holy », abordons maintenant ce second point : pas un seul homme ou groupe d’hommes parmi le peuple d’Israël, n’aurait le pouvoir de « racheter » les siens, par nombre de maladies ou de souffrances personnelles. C’est cette pensée qui est exprimée dans le Psaume 49 : 8. Aucun homme n’est suffisamment juste, par même Noé, Daniel ou Job (Ezéchiel 14 : 20). Le « serviteur souffrant » dont parle Isaïe 53 rachète réellement la vie de beaucoup d’autres. Il se charge de leurs iniquités (Isaïe 53 : 11) et fait l’aspersion de son sang sur toutes les nations (Isaïe 52 : 15). Ces 2 mots, se « charger de » (« nasah ») et « faire l’aspersion » (yazeh) sont les mêmes mots qui sont utilisés dans Lévitique 16, le chapitre traitant du Yom Kippour (jour de l’expiation).
Le souverain sacrificateur devait faire l’aspersion du sang de l’expiation sur l’autel (Lév. 16 : 18). La personne dont parle Isaïe 53 pourvoit à l’expiation en tant que sacrifice parfait, accomplissant ainsi Lévitique 16, et fait l’aspersion de son sang sur toutes les nations… pas seulement sur Israël !
Le Yom Kippour (jour de l’expiation) pourvoyait chaque année au pardon des péchés de ceux qui se repentaient sincèrement et croyaient en l’oeuvre du Souverain Sacrificateur d’Israël, (Cohen ha gadol) tant que le Temple et son système sacrificiel existait encore. Le Messie est venu accorder le pardon des péchés à tous, Juifs et Gentils, et pas seulement pour une année. Il est l’accomplissement du souverain sacerdoce et du système sacrificiel du Temple qui est une préfiguration du Messie.
Aucun homme mortel n’aurait le pouvoir d’accomplir cela ; mais Yéshoua n’était pas un homme comme les autres.
Un dernier point concernant les mots « mahov » et « holy » se rapporte à leur emploi ailleurs dans la Bible, ainsi qu’à leur signification dans Isaïe 53 : la personne que décrit Isaïe 53 ne meurt pas de maladie mais en était « blessé », « mihalal » en hébreu (Isaïe 53 : 5). Bien que nombreux soient ceux qui croient que le Messie se charge réellement aussi bien de nos maladies que de nos péchés en mourant sur la croix, d’autres n’approuvent pas l’idée que ces 2 mots (utilisés aux versets 3 et 4) fassent référence simplement à une maladie physique.
Dans Exode 3 : 7, le mot « mahov » est employé pour désigner une douleur provoquée, non par la maladie, mais par l’affliction et le fardeau de l’esclavage : « L’Eternel dit : j’ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Egypte, et j’ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs, car je connais ses douleurs ».
Il existe dans la Bible de nombreuses autres références où le mot « mahov » est employé pour désigner, non pas une souffrance physique, mais la peine causée par le péché ou l’oppression. Dans Ecclesiaste 1: 18, il est dit : « Car avec beaucoup de sagesse, on a beaucoup de chagrin, et celui qui augmente sa science augmente sa douleur ». Le Psaume 32 : 10 parle, quant à lui, des douleurs qui sont la part du méchant (à voir aussi Jérémie 30 : 15 et Lamentations 1 : 18). Ainsi, en hébreu, le même mot « mahov » est employé pour désigner aussi bien la peine que la douleur.
Examinons maintenant le mot « holy ». Parfois, il ne s’applique pas à une maladie physique, mais au poids et à la douleur résultant de la séparation de l’homme d’avec Dieu. Dans Ecclesiaste 6 : 7, nous lisons : « II y a tel homme à qui Dieu a donné des richesses, des biens et de la gloire, et qui ne manque pour son âme de rien de ce qu’il désire, mais que Dieu ne laisse pas maître d’en jouir, car c’est un étranger qui en jouira. C’est là une vanité et un mal grave ». En hébreu, c’est le mot « holy » qui est employé ici pour « mal grave ».
Dans d’autres passages de la Bible, entre autres dans Jérémie 6 : 7 et 10 : 19, le mot « holy » explique le dilemme spirituel de l’homme. Selon Isaïe 53 : 3, le Messie connaissait tout des souffrances des hommes. Il connaissait, bien sûr, leurs souffrances sur le plan physique, mais principalement sur le plan spirituel. Lorsqu’Isaïe déclare « il était habitué à la souffrance », ce n’est pas pour laisser supposer qu’il était un homme malade. En fait, il s’était chargé de nos fardeaux, il a donc ressenti et expérimenté nos souffrances. Cela ne se produisit pas uniquement au cours de sa crucifixion, mais aussi durant tout son ministère. Il pleura sur Jérusalem et sur les brebis sans berger. Il a ressenti pleinement le poids du dilemme spirituel de l’être humain. Telle est la vraie signification de cette phrase : « Cependant, il a porté nos souffrances, il s’est chargé de nos douleurs ».
Le point central du chapitre 53 d’Isaïe est que la personne dont il parle ne s’est pas seulement chargée des conséquences de nos transgressions et de nos péchés, mais a porté nos transgressions et nos péchés eux-mêmes !
Le bras de l’Eternel
Il existe enfin une dernière preuve qui montre clairement que le chapitre 53 d’Isaïe ne s’applique pas à Israël mais bien plutôt au Messie, ce Messie étant vraiment le Sauveur divin de tous les peuples. Cette preuve implique un mot qui est justement le titre et la définition de la personne décrite. Il est contenu dans le premier verset et il est confirmé dans le 12e. Ce mot est « zroah » qui signifie « bras ». Il est utilisé pour faire référence au bras de l’Eternel, le « zroah adonaï » (voir Isaïe 53 : 1).
Dans le Tenach, il existe 37 références au « bras de l’Eternel », qu’il ne faut pas considérer dans leur sens littéral, comme si Dieu avait, comme nous-mêmes, un bras de chair. Au lieu de cela, son « bras droit » représente toujours sa propre personne divine, comme étant la source de puissance et de salut. Il est impliqué aussi bien dans la création que dans la rédemption. Selon l’enseignement du Tenach, le « bras de l’Eternel » est bien plus une partie de lui même. Les 37 passages de l’Ancien Testament qui parlent du bras de l’Eternel nous révèlent cela clairement Sept d’entre eux font précisément référence à la délivrance du peuple d’Israël du pays d’Egypte. Examinons quelques uns de ces passages pour mettre en évidence les enseignements qui en découlent à propos du bras de l’Eternel.
Job 40 : 9 nous enseigne que le « bras de l’Etemel » est vraiment extraordinaire et qu’il est sans aucun doute, de même que sa voix, une partie de « lui-même ». Le Psaume 44 : 4 révèle que c’est le « bras de l’Eternel », et non notre propre force, qui donne la victoire. Les références, ci-dessous mentionnées, nous montrent que le bras de l’Eternel est notre salut et notre rédemption : Psaume 77 : 16, Psaume 98 : 1, Isaïe 51: 16, Isaïe 52: 10.
Dans le Psaume 98, son « bras droit » est une source de salut pour Israël et toutes les nations. Isaïe 30 : 30 nous apprend que le « bras de Dieu » descendra des cieux.
Isaïe 40 : 10, II annoncent que le « bras de l’Eternel » commandera… comme un berger. Isaïe 52 : 10,11 nous dévoilent la raison pour laquelle Dieu accomplira toutes les promesses énoncées dans les passages précédents : afin que toutes les extrémités de la terre voient le salut de notre Dieu « Yeshuat Adonaï ».
Voici, ci-dessous, quelques passages spécifiques de l’Ecriture faisant référence au « bras de l’Eternel ». Ceux qui concernent principalement la délivrance du peuple d’Israël du pays d’Egypte sont marqués d’une astérisque.
Exode 6 : 6 : « C’est pourquoi dis aux enfants d’Israël : je suis l’Eternel, je vous affranchirai des travaux dont vous chargent les Egyptiens, je vous délivrerai de leur servitude, et je vous sauverai à « bras étendu » et par de grands jugements ».
Psaume 44:4: « Car ce n’est point par leur épée qu’ils se sont emparés du pays, ce n’est point leur bras qui les a sauvés ; mais c’est ta droite, c’est « ton bras », c’est la lumière de ta face, parce que tu les aimais ».
Psaume 98 : 1 : « Chantez à l’Eternel un cantique nouveau ! Car il a fait des prodiges. Sa droite et « son bras saint » lui sont venus en aide ».
Isaïe 52 : 10 : « L’Eternel découvre le « bras de sa sainteté », aux yeux de toutes les nations ; et toutes les extrémités de la terre verront le salut de notre Dieu ».
Isaïe 53 : 1 : « Qui a cru à ce qui était annoncé ? Qui a reconnu le « bras de l’Eternel » ? »
Isaïe 59 : 16 : « l’Eternel voit qu’il n’y a pas un homme, il s’étonne de ce que personne n’intercède : alors « son bras » lui vient en aide, et sa justice lui sert d’appui ».
Jérémie 27 : 5 : « C’est moi qui ai fait la terre, les hommes et les animaux qui sont sur la terre, par ma grande puissance et par « mon bras étendu », et je donne la terre à qui cela me plaît ».
Voici d’autres références du Tenach à propos du « bras de l’Etemel » : Exode 15 : 16 ; Deutéronome 4 : 34, 5 : 15, 9 : 29, 11 : 2, 26 : 8, 33 : 27 ; 1 Rois 8 : 42 ; 2 Rois 17 : 36 ; 2 Chroniques 6 : 32 ; Job 40 : 9 ; Psaume 77 : 16, 89 : 11,14 : 22, 136 : 12 ; Isaïe 30 : 30, 33 : 2, 40 : 10, 11, 48 : 14 , 51 : 9, 62 : 8, 63 : 5 ; Jérémie 21 : 5, 32 : 17 ; Ezéchiel 20 : 33, 34.
Examinons maintenant d’une manière un peu plus approfondie Isaïe 59 : 16. Dieu savait qu’aucun homme n’était suffisamment juste pour intercéder pour les pécheurs. Toute l’intercession d’Israël ne pouvait apporter le salut. Mais le « propre bras de Dieu » le pouvait, en venant sous la forme d’un homme. Et c’est bien ce qu’il dit : « II voit qu’il n’y a pas un homme, il s’étonne de ce que personne n’intercède ; alors « son bras lui vient en aide », et sa justice lui sert d’appui ». Dans ce verset, le mot utilisé pour « intercession » est « maphguiah » et c’est le même mot que nous trouvons dans Isaïe 53 : 12 : « II a intercédé pour les coupables ». Ainsi, Isaïe 59 : 16 confirme bien que le bras de l’Eternel est celui dont parle Isaïe 53. Le « bras de l’Eternel », c’est le Messie et Sauveur, et non pas le peuple Juif ou la nation d’Israël.
Le temps n’est-il pas venu de remettre la vérité en place ? Relisons Isaïe 53 dans son sens véritable et remettons le Messie Yéshoua au centre de notre foi et de notre peuple puisqu’il est vraiment le Messie d’Israël et du monde entier.
Les versets 11 et 12 d’Isaïe 63 indiquent que Dieu s’est révélé à Moïse de 3 manières différentes : des cieux, par son esprit parmi son peuple, et par son glorieux « bras de puissance ». Yéshoua lui-même a dit : « Avant qu’Abraham fut, je suis ». Etudiez par vous-même Isaïe 63 : 11, 12 dans n’importe quelle langue, et surtout en hébreu, et comparez-le à Isaïe 53 : 1 ainsi que les autres versets. C’est un passage remarquable qui révèle la tri-unité de Dieu dans le Tenah !
Dans Jérémie 27 : 5 et 32 : 17, nous apprenons que c’est réellement par son « bras étendu » que Dieu a fait les cieux et la terre, ce même « bras » qui fut percé à cause de nos transgressions, et qui intercéda pour nous (Isaïe 53).
Il est donc bien évident qu’Isaïe 53 parle du glorieux « bras de Dieu », Yéshoua, notre Messie et Sauveur. Maintenant, il est assis à la droite de Dieu et il est la source de salut pour tous ceux qui croiront en lui et en son oeuvre expiatoire. Pourquoi donc s’abstient-on de nous faire connaître cela ? Pourquoi, peut-on se demander, la prophétie d’Isaïe 53 est-elle ignorée quand on lit la Haftara en connexion avec les leçons du Pentateuque ?
Le sacrifice suprême qui a apporté la rédemption à l’humanité a trouvé son accomplissement dans la personne de Yéshoua ha’Mashiah devenue victime expiatoire à notre place. La description la plus authentique du Messie, blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités, nous est rapportée dans Isaïe 53.
Au 16e siècle, le rabbin Abshech a déclaré : « Nos rabbins s’accordent tous pour affirmer l’opinion que le prophète (Isaïe) parle du Roi Messie ». L’un des 13 articles de Foi écrits par Maïmonides au 12e siècle affirme : « Je crois d’une foi parfaite en la venue du Messie ». Et les Juifs orthodoxes croient cela à juste raison.