Le Hezbollah a commencé à tirer des roquettes sur Israël juste après le 7 octobre et, tandis que le Hezbollah a intensifié ses attaques contre le nord d’Israël au cours des dernières semaines, c’est l’Iran qui fait sentir sa présence dans ce qui s’annonce comme l’affrontement ultime entre l’Iran et Israël. L’Iran inonde le Liban de milliers de combattants venus de tout le Moyen-Orient.

Ces combattants arrivent au Liban habillés en civils et sont censés grossir les rangs du Hezbollah dans la prochaine guerre avec Israël. De plus, ces combattants ne sont clairement pas destinés à une position défensive, mais à une force d’invasion destinée à prendre le contrôle du nord d’Israël.

Une telle action du Hezbollah et de l’Iran ferait ressembler ce qui s’est passé le 7 octobre à un conte de fées. Israël se trouve confronté à une véritable menace existentielle pour la première fois depuis 1973, avec apparemment une seule voie à suivre : la guerre.

Le défi de la guerre à venir est que, contrairement à Gaza, elle a le potentiel d’impliquer des pays voisins comme la Syrie, les milices chiites irakiennes et éventuellement la Turquie. Malheureusement, les luttes intestines au sein de l’État d’Israël ont atteint leur paroxysme, personne n’étant disposé à diriger l’armée de manière à apporter la victoire.

Il est temps d’admettre que les dirigeants militaires et la classe politique n’ont peut-être pas ce qu’il faut pour gagner cette guerre. Même si cette pensée peut paraître effrayante, accepter que nous avons besoin d’un changement radical est le seul moyen de nous épargner une défaite bien pire.