Selon le FBI, les trois cinquièmes de tous les crimes motivés par la haine religieuse en Amérique sont commis contre des Juifs, tandis qu’un récent sondage Pew a révélé que 54 pour cent des étudiants juifs ont soit fait l’objet d’une attaque antisémite ou en ont été témoins. La fréquence de ces attaques parmi les étudiants, d’ailleurs, est cinq fois supérieure à celle de tout autre groupe d’âge.
La raison en est évidente: A travers les USA, les groupes estudiantins associés aux Frères musulmans, en particulier les Etudiants pour la Justice en Palestine (SJP) et l’Association des Etudiants Musulmans, sont engagés dans une campagne au vitriol contre Israël et contre les étudiants qui soutiennent son droit à l’existence. Ces organisations encouragent la propagande de l’organisation terroriste Hamas, et appellent à la destruction de l’Etat juif.
Les Étudiants pour la Justice en Palestine, le plus actif des deux groupes, prétend soutenir un programme de gauche pour la « justice sociale » et les « droits de l’homme universels. » Comme la gauche elle-même, cependant, le mouvement des Étudiants pour la Justice en Palestine n’est pas là pour défendre les droits des palestiniens dans les territoires contrôlés par les palestiniens, y compris les droits des palestiniens d’être en désaccord avec l’autre sans être la cible de leurs dirigeants terroristes. Pas du tout : le seul ordre du jour de SJP est la destruction de l’Etat juif.
Alors que l’objectif auto-proclamé de SJP est de « promouvoir l’autodétermination pour le peuple palestinien, » l’organisation définit les limites de cette libération comme s’étendant « du fleuve à la mer », c’est à dire, du Jourdain à la frontière orientale d’Israël jusqu’à sa frontière occidentale de la Méditerranée. Pour faire avancer cet agenda génocidaire, SJP approuve le mensonge qu’Israël a été créé sur le territoire volé aux palestiniens et, par conséquent, les Juifs occupent illégalement des terres arabes d’où ils doivent être délogés.
En fait, Israël a été créé sur des terres qui 400 ans avant, avaient appartenu aux Turcs, qui ne sont pas Arabes. En 1948, quand Israël a été créé, il n’y avait aucune entité politique palestinienne, aucun mouvement pour un Etat palestinien, et pas de gens qui se faisaient appeler palestiniens. Ces mensonges fondamentalement génocidaires constituent l’ordre du jour principal de SJP et ses alliés anti-juifs, et sont couronnées par l’affirmation ridicule qu’Israël est un « Etat d’apartheid » avec une politique digne des «nazis». En fait, Israël est le seul état démocratique et ethniquement tolérant au Moyen-Orient, le seul endroit où les gays, les chrétiens et les femmes sont en sécurité. Les vrais nazis au Moyen-Orient sont les arabes qui appellent ouvertement à l’extermination des Juifs.
Malgré ses agendas antisémites, pro-terroristes, SJP est financé par les adhésions universitaires. Les administrations des universités reconnaissent officiellement l’organisation et lui accordent le privilège d’ériger des murs de haine, et de conduire des « Die-in » et d’autres cascades de propagande au centre des campus où d’autres étudiants ne peuvent pas éviter d’être agressées par leurs accusations nocives.
Les administrateurs universitaires qui refusent de laisser libre cours à cette haine se retrouvent sous la pression des professeurs et des étudiants militants de la «justice sociale» anti-israélienne de gauche. Ils comprennent les Juifs de J Street, qui ont la haine de soi et Voix juive pour la Paix, qui marchent main dans la main avec leurs ennemis mortels pourcondamner tous ceux qui s’opposant à SJP et à ces forces du Mal, sont représentées comme «islamophobes».
Il se trouve que « l’islamophobie » – terme inventé par les Frères musulmans pour diaboliser ses adversaires,- est au centre d’une campagne visant à l’interdiction universelle de la critique religieuse considérée comme blasphématoire. Le succès de la campagne est visible dans le refus du président Obama d’appeler le terrorisme de l’Etat Islamique, «islamique», ou de décrire la guerre menée par l’Etat islamique, Al-Qaïda et d’autres organisations terroristes islamiques comme une croisade religieuse.
Grâce à la sauvagerie de l’Etat islamique, cependant, les américains commencent à se réveiller, à voir les Juifs comme les canaris dans la mine, et à comprendre que ce qui se passe pour les Juifs se produit également pour les chrétiens et d’autres victimes des nazis islamiques. Néanmoins, le succès continu d’organisations radicales comme les Etudiants pour la Justice en Palestine sont des indicateurs inquiétants des dangers auxquels nous sommes confrontés, et devrait nous alarmer également.
David Horowitz – Déjà publié dans Washington Times.
Traduction Europe Israël
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