Publié le : 30 mai 2016
De nombreux facteurs tels qu’une alimentation saine ou faire du sport, permettent non seulement d’améliorer la qualité de vie, mais aussi sa longueur. Et aujourd’hui, une nouvelle étude révèle que la religion joue également un rôle majeur en la matière. Selon cette étude, les femmes qui participent à des prières et des cérémonies religieuses ont souvent moins de risques de décès, y compris de maladies cardiaques et du cancer.
Les chercheurs de l’étude, publiée sur le site Internal Medicine, JAMA, montrent clairement la relation entre religion et espérance de vie. « Les résultats indiquent que l’expérience religieuse est un facteur puissant,» explique le Dr Tyler J. Manderville, chercheur de l’ Université Harvard.
Pour les besoins de la recherche, Manderville et ses collègues ont recueilli des données, pendant 16 ans, sur 74.000 participants âgés de 30 à 55 ans. Les participants devaient dire combien de fois ils participaient à un service religieux dans une église catholique ou protestante. Au cours de l’étude, 13.573 patients sont morts, dont 2721 de maladies cardiaques et 4479 de cancer.
L’analyse a révélé que ceux qui ont assisté à des prières en public plus d’une fois par semaine avaient un risque réduit de décès par de 33% par rapport à ceux qui ne se rendent jamais à des prières communes. Les femmes qui ont participé à une prière publique sur une base hebdomadaire avaient un risque réduit de mourir de 26%, tandis que ceux qui ont participé à des services moins d’une fois par semaine avaient un risque réduit de 13%.
Les chercheurs ont inclus dans l’enquête un certain nombre de facteurs à risque comme l’hypertension, le diabète, la consommation d’alcool ou de tabac, l’état matrimonial ou encore le niveau d’éducation.
En outre, les résultats ont montré que participer à des cérémonies religieuses plus d’une fois par semaine réduit le risque d’arrêt cardiaque de 27% et de cancer de 21%.
Mais « malgré ce que montre les résultats, ce n’est pas la preuve qu’aller à l’église améliore la santé » notent les chercheurs.
Les prières et cérémonies religieuses donnent des messages d’espoir et de foi, ce qui augmente le niveau d’optimisme et contribue à réduire les taux de dépression – qui peut affecter à la fois le niveau de santé et le taux de mortalité. Et Manderville note que ceux qui, jusqu’à présent, ne vont pas prier, ne devraient pas commencer à y aller demain pour améliorer leur santé. Cela n’aurait pas de sens.
Par Déborah Coen – JSSNews
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