Pamela Geller, activiste anti-islam, fondatrice et éditrice du site Pamela Geller.com, présidente de l’ONG Initiative américaine pour stopper l’islamisation de l’Amérique, s’exprimait lors de la Conférence de Los Angeles sur l’islam à laquelle j’ai assisté, et où elle a été acclamée pendant de longues minutes.
J’ai longuement discuté avec Pamela Geller. Je l’ai interviewée. C’est une femme chaleureuse et enthousiaste. Voici en exclusivité française la traduction de son intervention.
« Quel spectacle formidable. D’abord, je veux remercier les organisateurs pour leur courage et leur bravoure. Pour faire une chose si dangereuse. Je suis sûr que depuis le paradis, Allen Davis [fondateur d’American Freedom Alliance qui organisait l’évènement] nous regarde et sourit.
Cette salle est un hommage à ce grand homme. Karen [Siegemund, la présidente] et tous ceux qui se sont impliqués ne l’ont pas abandonné. Et parce que je suis dans ce combat depuis 15 ans, vous n’imaginez pas combien ont abandonné.
Les choses n’arrivent pas par hasard. Elles doivent arriver. Et tout ce que nous observons, l’islamisation dans les entreprises, l’islamisation des programmes scolaires, l’islamisation de l’espace public, n’est pas le fait du hasard. Ce n’est pas fortuit.
L’ennemi compte sur vous pour que vous vous impliquiez dans votre vie, que vous soyez plus occupé par le quotidien, et que vous ne preniez pas part à cet horrible, dégoûtant et brutal combat.
Laissez-moi vous dire une chose. Les lois qui dirigent la bataille de l’information sont aussi brutales que celles qui régissent l’emploi de la force armée en Afghanistan. Nous vivons dans la peur. Nous devons faire notre révolution de l’esprit pour vivre dans le combat. Nous devons combattre.
Je suis arrivée à ce combat le 9 septembre 2001. Avant 9/11, j’étais la jolie fille avec une carrière. J’adorais mon mode de vie, j’avais un bon métier, j’aimais la mode, et j’ai réalisé à cette seconde que ma supposée liberté ne coulait pas de source. Et c’est ainsi que je suis entrée dans le combat. J’ai lu Robert Spencer.
Et c’est comme cela que vous devez réagir parce que vous n’allez pas aimer ce qui arrivera après l’Amérique. Il n’y a nulle part où aller. Pour ceux qui grognent après Trump, faites-vous une raison !
J’ai plus de raison que n’importe qui dans cette salle de grogner contre lui.
Rappelez-vous, je suis une insupportable vantarde. Et je suis un terrible messager, et j’ai nargué les musulmans à cause de Garland [Pamela Geller, en soutien à Charlie Hebdo, en défense de la liberté d’expression et de la liberté religieuse, attaquées par la charia, a organisé en mai 2015 une expo sur Mahomet, à Garland dans le Texas, où deux islamistes armés ont tenté de massacrer l’ensemble des participants, et ont été abattus par la police].
Mais je crois tout de même en Trump [Trump avait critiqué l’organisation de ce concours de caricature], parce que l’alternative est impensable ! Impensable !
Hillary Clinton est une criminelle, elle est — littéralement, pas au sens figuré — dans les mêmes draps que Huma Abedin.
C’est une vieille histoire, mesdames et messieurs. Les Saoudiens, les Russes, la tiennent corps et âme. Ce que je veux dire, c’est que lorsque les gens disent : « C’est la plus importante élection de notre vie, » oui, c’est la plus importante élection de notre vie ! [Si elle est élue], ce sera irrécupérable.
Mon travail, comme vous le savez, car la plupart d’entre vous sont abonnés à mon site, est très important parce qu’il parle de ce que les médias ne couvrent pas. C’est l’information censurée, délavée, blanchie à la chaux, où l’islam est décrit comme une maladie mentale, où les cris de Allahu Akbar sont supprimés de tous les médias, alors que vous devez le savoir. Vous devez le diffuser. Vous êtes à vous tout seul une agence d’information. Quand vous vous réveillez et que vous vous frottez les yeux, vous devez vous dire : « qu’est ce que je peux faire aujourd’hui pour sauver la république ? »
Vous devez éduquer les gens autour de vous. Non ce n’est pas joyeux. C’est une guerre sale. Je veux dire – vous ouvrez la bouche contre la plus grande menace contre nos libertés, et vous être un raciste, un islamophobe, et un fanatique anti-musulmans.
À cause de mon travail, comme vous le savez, j’ai été amenée à combattre la mosquée qu’ils voulaient installer à Ground Zero. Et d’ailleurs nous avons gagné. Imaginez si nous n’avions pas gagné. A l’époque d’ISIS, la Mecque aurait été sur le Hudson river. Une méga-mosquée de 15 étages non pas à quelques pâtés de maisons, mesdames et messieurs, mais à la place d’un immeuble qui a été détruit durant l’attaque du 11 septembre. Voilà toute l’histoire.
Les gens disaient, « Oh, le problème est tellement important, je ne peux rien y faire, et quoi faire, c’est trop gros. »
Je ne comprends pas pourquoi les gens approchent les problèmes de cette façon. C’est comme si un docteur disait « Oh mon dieu, il y a tellement de maladies dans le monde que je ne peux pas soigner, je ne peux pas soigner tout le monde, donc je ne vais soigner personne. »
Il faut attaquer chaque problème. Chacun d’entre eux. Et vous les pourchassez. Vous voyez ça tous les jours. Je veux dire, ces publicités, je suis sûre que vous avez entendu parler des publicités que j’ai faites dans les bus et le métro. C’était en réponse à des vicieuses publicités antisémites ! Chacune de mes publicités était une réponse. Ils diffusaient des messages salement mensongers contre Israël, alors je diffusais des messages de vérité. La vérité est tellement radicale, qu’elle fait exploser la tête des gens.
J’ai fait une publicité qui disait « dans toutes les guerres entre l’homme civilisé et le sauvage, soutenez l’homme civilisé. Soutenez Israël. Triomphons du jihad. »
J’ai été obligée de leur faire un procès parce que mes publicités ont été refusées.
Et quand elles ont été affichées, les têtes ont explosé. Si vous ne les avez pas vues, allez sur YouTube, regardez-les. Regardez Erin Burnett et moi. Vous voyez ce qui arrive quand vous les dénoncez. Quand elle me dit : « vous savez, sauvage, c’est vraiment raciste, c’est offensif. » La vérité est offensive. Je lui ai dit : « Avez-vous vu quand [le journaliste américain] Daniel Pearl a été décapité ? Était-ce de la sauvagerie ? » Quand elle n’a pas pu dire que la vidéo de la décapitation de Daniel Pearl est de la sauvagerie, elle s’est révélée pour ce qu’elle est vraiment. C’est ça que nous faisons.
Donc mes publicités sont à New York, merci à notre équipe juridique de l’American Freedom Law Center. Nous avons fait un procès à Washington, à Boston, à Miami et à Chicago. Nous les avons tous gagnés. Même Detroit. Nous avons gagné partout.
Et qu’ont-ils fait ? Qu’ont fait les gouvernements de ces villes ? Ils ont interdit toutes les publicités politiques. J’aime appeler ça « l’interdiction étoile jaune ». Parce que l’interdiction est née avec mes publicités. Les transports en commun de New York City acceptent ces publicités depuis 100 ans. C’est terminé. La bonne nouvelle est que l’ennemi ne pourra plus écrire son poison. C’est le point positif.
Maintenant à San Francisco, je commence à voir ces publicités abjectes pour boycotter Israël, et donc juste pour que vous le sachiez, à partir du 5 septembre, nous avons 150 bus avec des photos de Palestiniens — un mot mensonger, mais nous n’allons pas parler de ça aujourd’hui — des enfants palestiniens qui portent des vestes suicides et des armes, et nous demandons l’arrêt de toute aide des États-Unis à l’Autorité palestinienne. Voilà ce qu’on fait.
Nous avons fait un procès à Loretta Lynch [ministre de la Justice des États-Unis]. Je veux que vous applaudissiez la bonne nouvelle. C’est la première étape de nos procès contre Facebook et Twitter pour violation du 1er Amendement.
Combien d’entre-vous dans cette salle ont eu leur compte Facebook bloqué ? [JPG : au moment de lire ces lignes, j’ai été avisé que mon compte YouTube personnel a été bloqué pour 3 mois. En mai, mon compte Facebook personnel a été définitivement fermé. Twitter a contraint Dreuz a supprimer des articles sous peine de fermeture de son compte, et il est depuis sous surveillance, tandis que les musulmans déversent leur haine d’Israël sur Facebook, Twitter, YouTube et ailleurs sans être jamais inquiétés]. Levez les mains ?
Et pourquoi ? Parce qu’ils n’aiment pas ce que vous dites, n’est-ce pas ? Et vous savez pourquoi ils peuvent faire ça ? Parce que selon la section 230 du règlement sur les communications de la FCC, ils bénéficient d’une totale immunité auprès du gouvernement fédéral. Nous allons combattre contre ça. Et je vais vous dire ceci : ils vont perdre.
La clef de ce combat consiste à éduquer. Trois jours après la boucherie à Charlie Hebdo en France, des responsables musulmans ont fait une conférence à Garland, au Texas. « Levez-vous avec le prophète en soutien de la charia, pour la loi sur le blasphème, et pour demander la mort de tous ceux qui insultent l’islam. » N’était-ce pas le moment que les responsables musulmans soutiennent le 1er amendement ? Eh bien non ! Ils font une conférence à Garland, au Texas, pour soutenir la loi de la Charia. Alors nous avons organisé une conférence à Garland, au Texas, dans la même salle qu’eux, en soutien de la liberté de parole.
Tout le monde nous a dit, « Oh, vous êtes provocante. » Excusez-moi. Vous vivez sous la loi de la Charia et vous ne le savez même pas ! Vous appliquez la loi contre le blasphème de la Charia et vous ne le savez même pas !
Nous avons organisé une conférence, c’était une expo artistique pour montrer comme Muhammad était dessiné depuis 1400 ans. Et les gens ne se faisaient pas tuer. Ils utilisent ça comme un moyen violent pour intimider les gens, pour les faire taire. Et laissez-moi vous dire ceci : ça marche, parce qu’à Garland, le caricaturiste qui a gagné était formidable. Le talentueux Bosch Fawstin. Il a gagné un concours, ouvert à tous. Parce que nous avons le droit de dessiner des caricatures. Mais en réponse, vous avez vu les médias, leurs têtes ont explosé !
Tout le monde m’a accusée, je veux dire, Donald Trump. Mais je ne crois pas qu’il m’accuserait aujourd’hui. Je ne crois pas qu’il soit du genre à faire du rétropédalage, ce qui d’ailleurs est acceptable, et je vais vous dire pourquoi. Parce qu’il n’y a qu’un type comme lui qui puisse battre une criminelle comme elle.
Laissez-moi vous dire ce que ça signifie. Il nous faut un combattant armé d’un coup de poing américain. On a besoin de quelqu’un capable de la mordre à la cheville de toutes ses forces. Il ne s’excuse pas. Et même s’il m’a insultée, je ne lui en veux pas. Je l’aime bien parce qu’il ne s’excuse pas, parce que vous avez remarqué ? Ils vous forcent toujours à vous excuser. L’alliance islamique vous force constamment à vous excuser. Constamment.
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Mais pourquoi ont-ils parlé de Garland ?
A, parce que nous avons raison, et B, par ce que je suis prête à recommencer demain. Aucune salle ne nous accepte, donc je n’ai pas recommencé. Vous voyez ce que je veux dire ? Toutes mes conférences ont été annulées, après Garland. Les gens ont peur.
Mais vous ne devez pas avoir peur d’avoir peur, parce que les conséquences sont dégradantes. Nier la réalité est catastrophique.
Savez-vous qu’il y a deux semaines, on a arrêté un recruteur de l’État islamique en Caroline du Nord ? Eric Jamal Hendrix, musulman converti. Et lors de sa mise en accusation, nous avons appris qu’il est un des commanditaires de Garland. C’est la première opération de l’État islamique montée depuis l’intérieur du pays. Personne n’en parle. Personne n’y fait référence, après Orlando, Chattanooga, San Bernardino, personne ne parle de Garland. Je ne sais pas pourquoi. C’est pourtant la plus grosse affaire de tous les temps. Une réponse véritablement américaine, une main divine, les jihadistes ont été décimés, nous avons découvert un réseau terroriste, et personne n’en parle. C’est comme le vol 93, mais tout le monde a survécu !
Ce recruteur pour ISIS, pour revenir sur son arrestation, il y a une histoire derrière son arrestation, communiquait avec un agent du FBI infiltré. Cet agent clandestin faisait partie du plan de l’attaque jihadiste contre Garland. Maintenant chers amis, la gauche peut dire « calmez-vous Texas, il les a piégés. »
C’est un autre mensonge, une autre illusion. Laissez-moi vous poser une question. Est-ce que je peux vous piéger en train de préparer un massacre, un énorme massacre d’innocents ? Est-ce que je peux vous piéger en train de vous attacher une bombe sur le corps pour tuer des centaines de personnes ? Est-ce que je peux vous inciter « allez, faisons-le, allons à une fête de Noël à San Bernardino et tuons tout le monde, et quand ils seront au sol, on continuera à tirer pour être sûr qu’ils mourront tous ? » C’est ce qu’ils ont fait à Orlando.
Et une autre chose à propos de Paris, c’est ce qu’ils ne vous disent pas.
Ils ne vous disent pas que les gens, au Bataclan, ils ont été torturés pendant des heures.
Ils ne vous disent pas que les hommes, encore vivants, ont eu leurs parties génitales coupées et enfoncées dans la bouche, qu’ils les fouettaient et les poignardaient. Voilà ce que les médias ont censuré. Qui veulent-ils protéger ? Les gens doivent savoir ; ils doivent connaître et comprendre l’ennemi.
Je ne me fais aucun souci à propos du fanatisme de l’ennemi. Je me fais du souci en raison de la confusion de notre côté.
Donc le recruteur pour ISIS discutait avec l’agent du FBI. Ça ne me pose aucun problème, car ils attrapent les sales types. Alors qu’est-ce qui cloche avec cette histoire ? Voilà le scoop. L’agent du FBI communique, il assiste à notre conférence, il vient assister à l’évènement, il n’a pas d’arme, parce que les armes n’étaient pas autorisées lors de l’évènement, et il communique avec le donneur d’ordre. Eric Jamal Hendrix lui pose des questions au sujet de la sécurité, il lui pose des questions sur la police, sur combien de personnes sont présentes, combien de policiers sont sur place. Ses réponses sont absentes des minutes du procès. Ce qui est stupéfiant c’est que vous êtes en communication avec celui qui organise l’attentat, et vous n’avez même pas une équipe sur place ? Que croyez-vous qu’il allait se produire quand la tuerie allait commencer ? Que voulaient-ils qu’il se produise ? Je pense qu’ils voulaient qu’on soit tous morts. Qu’est-ce qui aurait pu avoir un effet plus radical contre la liberté d’expression ? Personne n’aurait plus jamais osé. Personne. Mais parce que je comprends l’ennemi, et que nous savons à qui nous avons affaire, nous avons toujours un énorme service de sécurité, nous assurons toujours la protection de nos intervenants, et nous travaillons toujours en collaboration avec les forces de police. Le SWAT [équivalent GIGN] était là, et des officiers de police, qui d’ailleurs ont pris une balle dans le pied, et ont tiré sur les deux terroristes.
La morale de l’histoire est que vous êtes responsable de votre liberté, vous êtes responsable de votre sécurité, vous ne pouvez compter sur personne.
Les États-Unis d’Amérique sont fondés sur le principe des droits individuels. Tout ce que nous accomplissons de noble dans cette nation est dû à une fidélité logique à ce principe, et nous semblons pourtant l’avoir abandonné. Qu’est-il arrivé au farouche individualisme ? Il n’y a pas d’observateur occasionnel dans ce combat. Vous devez vous impliquer.
J’ai raison depuis le début. Et plus j’ai raison, plus je suis ostracisée, plus je suis diabolisée. Non, je n’ai jamais été arrêtée par la police, je n’ai pas de casier judiciaire, mais je le serais, et vous aussi. Et ce que vous devez faire chaque fois qu’ils vous insultent, tenez-vous la tête haute, redressez-vous, soyez fier.
Vous devez soutenir notre organisation, l’American Freedom Defense Initiative, nous ne pouvons rien faire sans votre soutien et sans l’argent que vous nous versez. Vous devez répandre l’information dans votre sphère d’influence. Vous vous trouvez dans des lieux où les gens parlent, vous savez que ce qu’ils disent est faux, mais vous ne voulez pas d’histoire.
Les gens parlent comme si la course à la présidence était terminée ! Je veux dire, même dans cette salle, les gens disent : « il ne peut pas gagner. »
Qu’est-ce que ça veut dire ? Vous croyez les mensonges de l’ennemi ? C’est vraiment ce que vous êtes en train de faire ?
La vérité est le nouveau discours de haine
Il est arrivé jusque là ! Il a battu des opposants de talent. Il y est arrivé. Est-ce que les gens ont peur de dire qu’ils vont voter pour lui ? Oui, ils ont peur de le dire. Mettez un panneau [Trump] sur votre pelouse, ils vont détruire votre panneau. Un type a mis un « T » géant devant chez lui, ils ont mis le feu à sa maison. C’est une guerre.
Et si vous vous cachez quand il y a la guerre, ça ne veut pas dire qu’elle n’existe pas, ça veut dire que vous avez perdu. Donc à la fin de cette conférence, vous avez une feuille de route. Vos ordres sont, premièrement, essayez de provoquer la colère des gens avec la vérité. C’est ce que je fais. Parce que la vérité est le nouveau discours de haine. Même Orwell aurait été choqué. Ayn Rand aurait été choqué. Ils auraient voulu l’inventer qu’ils n’auraient pas pu.
Si vous m’aviez dit, le 12 septembre 2001 que les défenseurs de la liberté, les voix de la vérité, seraient diabolisés, marginalisés, mis sur listes noires – je veux dire, quelle est la dernière fois où j’ai été invitée à parler dans une université ? Ça fait 8 ans. Et bien entendu, les participants ont protesté, « Hé, pas dans notre État. » Ce sont des zombies. C’est une arme de zombies. Quelle génération effrayante. Vous savez, quand j’étais petite, il y avait une expression : « ne faites confiance à personne qui a plus 30 ans. » Aujourd’hui c’est, « ne faites confiance à personne qui a moins de 30 ans. »
Ce que je veux dire, c’est que vous devez vous inscrire, vous devez recevoir la Newsletter [ceci est également vrai pour Dreuz], et vous devez la lire le matin. Vous devez recevoir notre newsletter.
Vous pouvez éviter la réalité, mais vous ne pourrez pas éviter les conséquences d’avoir évité la réalité. Et vous subirez les conséquences.
C’est une tâche affreuse.
ISIS a mis une fatwa sur ma tête. Je ne peux plus aller nulle part sans un service de sécurité. C’est l’Amérique au 21e siècle. C’est ce qu’ils ont fait à notre liberté.
Et en plus, c’est moi qui suis affreuse, vous vous rendez compte ? Redressez la tête, défendez la vérité, et je vous promets que nous allons gagner.
A quel prix ? Je ne peux pas vous le dire. Mais je vous le promets sur tout ce que j’ai de plus cher, nous allons gagner cette guerre, car c’est une guerre.
Merci mesdames et messieurs. »
Reproduction autorisée avec la mention suivante : traduction et adaptation © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.