Un millier de militants de gauche, supporters du candidat socialiste Bernie Sanders, ont menacé la sécurité d’une réunion politique de Donald Trump à Chicago, et forcé ce dernier à l’annuler. 25 000 personnes étaient venues l’écouter.
Les vrais fascistes sont de retour. Je ne suis pas dans l’accusation réthorique en utilisant ce terme rebattu, mais dans la description factuelle de ce qui s’est passé.
Des militants de gauche ont sorti de la naphtaline les méthodes utilisées par le parti de Mussolini : faire taire l’opposant par la violence, et l’empêcher de tenir ses réunions politiques.
Il existe une différence importante entre ceux qu’on traite de fasciste ou d’extrême droite parce qu’on n’aime pas ce qu’ils disent, et ceux qui se comportent en fasciste, qui physiquement empêchent, par la menace et la violence, les réunions politiques de personnalités de droite pour ne pas les laisser s’exprimer.
Personne ne vous le dira, parce que ce sont des militants de gauche, et ils ont le soutien des médias, mais les fascistes sont de retour, et ils ne sont ni à droite, ni à l’extrême droite.
Donald Trump les a subi, et il a annulé sa réunion. Malhonnêteté des journalistes, c’est Trump qui est accusé de fascisme !
Trump a déclaré :
« nous avons appris que des activistes de [l’organisation d’extrême gauche] ‘Move on’ sont arrivés, et ce n’est pas un groupe de gens très bien, ils avaient orchestré l’opération. Ils étaient agressifs, et ils se dirigeaient vers l’Arena [le stade où la réunion était prévue] qui était en train de se remplir.
J’ai annulé, c’était ma décision. Les services de police m’ont dit que si je faisais mon discours, ils auraient probablement déclenché un affrontement violent à l’intérieur du stade, et des gens auraient été blessés ou pire.
Je ne veux pas que des gens soient blessés – tant chez les activistes que chez ceux venus m’écouter. Nous voulons des réunions non violentes. Ce qui arrive est très triste.
Les gens qui me soutiennent [et se sont déplacés] étaient très exaspérés, mais ils ne sont pas exaspérés pour ça. Ils sont furieux de ce qui arrive au pays, l’emploi qui part dans d’autres pays, l’horrible situation à la frontière, plus rien ne fonctionne bien dans notre pays, ils sont en colère de cette situation.
Et en plus de tout ça, ils n’ont même pas le droit de se rendre à une réunion politique d’une heure !
Je pense que j’ai pris la bonne décision en annulant cette réunion politique. Il est très triste que ce pays soit si divisé, et que dans une grande ville [Chicago], on ne puisse tenir une réunion politique.
J’ai le droit de parler et le public a le droit de m’écouter, et nous n’avons pas pu le faire pour des questions de sécurité. »
A force d’exciter les divisions entre race noire et race blanche au lieu de les aplanir, de pousser à la polarisation du pays en insultant constamment les Républicains, Barack Obama a donné un coup d’accélérateur à la pourriture liberticide qui sommeille au fond de l’idéologie communiste de la gauche.
En 7 ans de discours et de politique radicale progressiste, Obama a fissuré le socle sur lequel l’Amérique a construit sa démocratie : la liberté d’expression.
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L’arme suprême contre le totalitarisme, le racisme, l’antisémitisme, l’intolérance, le communisme, la haine et la xénophobie, c’est toujours plus de liberté d’expression, toujours plus de débat, plus de diversité d’opinion, et non, comme en France et jadis en URSS, plus de procès politiques pour museler les gens.
A l’inverse, lorsque vous bridez la liberté d’expression, les totalitarismes émergent. L’islam et ses tentatives d’interdire sa critique pour pouvoir librement soumettre l’Occident n’est pas différent.
Le parti Démocrate a glissé vers la gauche. Il a élu Obama, deux fois, lequel a accéléré ce glissement, et une fissure profonde a maintenant divisé l’Amérique, fissure qu’il sera très difficile de faire disparaitre.
La jeunesse américaine de gauche, la plupart des universités, trouvent maintenant légitime d’empêcher une personnalité qui n’est pas de gauche, d’exercer son droit au premier amendement, à sa liberté d’expression. C’est devenu une constante sur les campus. Et les médias applaudissent.
Ce matin, ces médias américains – et je n’ai pas besoin de lire les médias français pour savoir ce qu’ils écrivent – trouvent tout naturel d’avoir censuré Donald Trump. Ils tiennent pour une victoire le fait que des militants ont empêché le public, ses supporteurs, 25 000 personnes réunies à Chicago, d’entendre ses idées, d’avoir le droit d’entendre ses idées, de l’écouter et de le voir.
Et devinez quoi.
Ce sont précisément ceux qui par leurs actes se conduisent en fascistes, et les médias qui approuvent ces actes fascistes, qui accusent la droite de fascisme…
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