Michael Mann, climatologue et géophysicien à la Penn State University, est le créateur de la « courbe en forme de bâton de hockey » en 1998, qui semble montrer que les températures mondiales montent en flèche parce que l’humanité brûle des combustibles fossiles et rejette trop de CO2 dans l’atmosphère. Ses travaux inspirent le GIEC depuis 2001.La courbe de Michael Mann a été publiée pour la première fois en 1998. Elle a servi de preuve, dans le Rapport de l’ONU sur le climat de 2001, de ce que le danger du réchauffement est imminent, et a été utilisée dans le film d’Al Gore, An Inconvenient Truth. De la Penn State au pénitencier
Michael E. Mann, professeur américain de renommée mondiale, a fait un procès en diffamation contre un climatologue canadien, le Dr Tim Ball. A la fin du dernier millénaire, Mann était l’enfant chéri du GIEC, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat de l’ONU. Le GIEC a vanté le graphique de Mann comme étant la preuve irréfutable du réchauffement planétaire causé par l’homme. Dans les médias, Mann est considéré comme le « leader mondial » de la lutte contre le réchauffement. Mais un climatologue canadien à la retraite, le Dr Tim Ball, a osé mettre en cause le grand prêtre du culte réchauffiste, et lui a opposé ses propres travaux, tout en lui demandant la source des siens. Il est d’usage pour les scientifiques de permettre à d’autres scientifiques d’accéder à leurs calculs. Mais la « science » du climat est devenue un domaine religieux. Il est politisé par l’immense pouvoir qu’il confère à une minorité de dirigeants, qui imposent au reste de l’humanité occidentale (les deux grands pollueurs de la planète, l’Asie et l’Inde, sont épargnés) des contraintes de comportements et modes de vie dont ils s’affranchissent. Pour cela, les règles normales de la méthode scientifique ne sont pas appliquées : il est requis de croire sans douter, de suivre sans questionner, d’obéir sans rechigner. Ce que n’a pas fait le Dr Ball. Refus de montrer la source de ses calculs
L’équipe juridique du Dr Ball a adroitement attaqué sur la base de la « défense de la vérité », de sorte que l’affaire s’est résumée à la question de savoir si les accusations de Ball (« Mann appartient au pénitencier de l’État et non à l’État de Penn ») représentaient Mann de façon juste et précise, c’est-à-dire que Mann a sciemment et criminellement présenté ses allégations sous un faux jour statistique.
Et Mann a perdu son procès (3) parce qu’il a refusé de montrer en audience publique ses chiffres de régression, c’est-à-dire les « calculs » qui ont servi à établir son célèbre graphe en forme de « bâton de hockey ». Mann, en réalité, a surpris les juges en refusant de se conformer à l’ordre du tribunal de remettre toutes les données de son graphique contesté. Son procès en diffamation contre Tim Ball a dont été rejeté en raison du « retard inexcusable » de Mann. Le juge a donné raison à M. Ball, défenseur, et le professeur Mann a préféré se laisser condamner à payer une amende et tous les frais de justice, plutôt que de produire le fondement scientifique de son affirmation largement acceptée que le monde est sur le point de connaître un « réchauffement planétaire » létal. ConclusionLe 15 octobre 2004, un article publié dans la très sérieuse Revue technologique de l’université MIT (4), apportait les preuves que la courbe en forme de bâton de hockey de Mann – qui sert depuis de preuve irréfutable de l’approche de l’apocalypse climatologique, et reliait l’activité humaine au changement climatique était un « artefact de médiocres mathématiques ». L’article, signé par Richard Muller, explique que : « les scientifiques canadiens Stephen McIntyre et Ross McKitrick ont découvert un défaut mathématique fondamental dans le programme informatique qui a servi à produire le bâton de hockey ». Il précise que « McIntyre et McKitrick ont obtenu une partie du programme que Mann a utilisé, et ils ont trouvé de sérieux problèmes, en ce sens qu’il traite la normalisation des données d’une manière qui ne peut être décrite que comme une erreur. » Cette procédure, explique Muller, « tend à mettre l’accent sur toutes les données qui ont la forme d’un bâton de hockey et à supprimer toutes les données qui n’en ont pas ». Soudain, ajoute Muller, « le bâton de hockey, l’emblème de la communauté du réchauffement climatique, s’avère être un artefact de mauvaises mathématiques. » McIntyre et McKitrick envoyèrent leur analyse détaillée au magazine Nature pour publication. Leur document fut refusé. Subséquemment, des scientifiques se plaignirent de ce que McIntyre et McKitrick n’avaient pas publié leurs résultats dans une revue avec comité de lecture, et rejetèrent leurs travaux. « Il est de notre responsabilité, en tant que scientifiques, concluait Muller, d’examiner les données d’une manière impartiale et de tirer les conclusions qui s’ensuivent. Quand nous découvrons une erreur, nous l’admettons, nous en tirons des leçons et, peut-être, nous découvrons une fois de plus la valeur de la prudence. » Il écrivait cela en 2004. Nous sommes en 2019. Michael Mann est toujours le pape du réchauffement climatique. Il est toujours interdit de chercher des erreurs dans les études scientifiques sur le changement climatique. Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info. Notes :
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