D’un côté, des voyous incendient des églises, enduisent les murs d’excréments, d’autres préparent des attentats et agressent ou tuent des prêtres, pendant que le patrimoine chrétien de la France est attaqué par le « laïcisme militant ».
Les chiffres montrent que 875 églises en France ont été vandalisées l’année dernière. Dans toute la France, des églises sont incendiées, des excréments de crottes sont répandus sur les murs, des vitraux sont cassés, des portes fracturées, des statues renversées et des graffitis insultants sont apposés. Dans le même temps, l’héritage chrétien du pays est constamment attaqué par les militants laïcards. Et des islamistes préparent ou commettent des attentats contre Notre Dame.
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Parmi les incidents récents, on peut citer :
- L’incendie dans l’église Saint-Sulpice à Paris,
- les excréments de caca humains sur un mur à Notre-Dame-des-Enfants à Nîmes,
- Un orgue vandalisé à la basilique Saint-Denis.
Si je continuais la liste, elle comporterait 875 lignes. 875 fois que des gens qui ont la haine des catholiques vissée au ventre tentent de dégrader le patrimoine religieux. Les chiffres publiés par la police française montrent que 875 des 42 258 églises françaises ont été vandalisées l’année dernière, et en outre, 129 autres églises ont signalé des vols dans leurs locaux. Le ministère de l’Intérieur a indiqué que 59 cimetières ont également été vandalisés.
La députée Républicaine Valerie Boyer, une croyante qui a le courage de résister à la dictature laïque, a dit : « Chaque jour, au moins deux églises sont profanées. »
D’autres politiciens ont affirmé que l’héritage chrétien du pays est menacé par des petits criminels encouragés par la « laïcité militante ». C’est extrêmement réducteur.
En février, Ines Madani, musulmane de 22 ans, a été condamnée à 8 ans de prison pour avoir voulu, en septembre 2016, faire exploser une voiture remplie de 6 bonbonnes de gaz près de Notre Dame. Ses complices n’ont pas tous été appréhendés.
Les évêques ont tendance à minimiser l’ampleur du vandalisme, certains soulignant que leurs problèmes sont moins graves que ceux des Juifs français qui ont souffert d’une montée de l’antisémitisme ces derniers mois, ce qui est vrai, mais n’est qu’une façon de botter en touche pour éviter d’aborder le problème.
Philippe Karsenty lui, n’a pas botté en touche. Hier sur Fox News, il a déclaré que même les nazis n’ont pas osé toucher à Notre Dame. Il a expliqué qu’il ne fallait pas faire confiance au politiquement correct, que de nombreuses églises ont été vandalisées en France, et qu’un acte terroriste est peut-être à l’origine de la destruction de Notre Dame.
Ce matin, le politiquement correct était déjà en marche. Je lisais plus tôt qu’une enquête vient de commencer, et que l’origine terroriste est déjà exclue. Il est certain que si l’origine terroriste est exclue des investigations, les enquêteurs ne risquent pas de découvrir un acte terroriste. Hier déjà, France 2 affirmait que selon la police, le feu a commencé par accident en rapport avec les travaux. Quel policier a marché dans les flammes pour constater cela ?
Non, je ne dis pas qu’il s’agit d’un attentat. Je vais même plus loin : j’espère de tout cœur qu’il ne s’agit pas d’un attentat.
Au delà, les Français ont tourné le dos à leur religion et leurs origines judéo-chrétiennes. Selon l’historien François Huguenin, seulement cinq pour cent des Français pratiquent la religion catholique. Une église vide ne peut pas permettre à l’Eglise de rester le dépositaire des repères sociaux. Et il est très difficile pour les chrétiens d’exprimer leur indignation : les médias leurs sont totalement fermés.
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