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L’armée israélienne a publié mercredi soir des informations sur six des 65 sites qu’elle a bombardés dans la bande de Gaza en réponse à des tirs de roquettes et de mortiers.
L’une des cibles constituait une série de sous-marins sans pilote.
Le groupe terroriste au pouvoir à Gaza est soupçonné de posséder des sous-marins télécommandés depuis plus d’un an, bien que les Forces de défense israéliennes n’ont reconnu publiquement cette capacité que mercredi.
Cette vidéo montre certaines cibles terroristes détruites par Tsahal ces dernières 24h pic.twitter.com/pzvxcDZJ5O
— Tsahal (@Tsahal_IDF)30 mai 2018
Ces drones sous-marins pourraient être utilisés pour attaquer un certain nombre de cibles israéliennes en mer, y compris des plates-formes de forage au gaz naturel, des navires civils et des navires de la marine.
Les branches armées des mouvements islamistes palestiniens Hamas et Jihad islamique ont revendiqué mardi, dans un rare communiqué conjoint, la responsabilité des tirs d’obus de mortier et de roquettes contre Israël à partir de la bande de Gaza.
« Le régime du Hamas, le Jihad islamique et les autres organisations terroristes, inspirés par l’Iran, sont responsables de l’escalade », a déclaré mercredi le Premier ministre Benyamin Netanyahou.
« Je ne détaillerai pas nos plans car je ne veux pas que l’ennemi sache à quoi s’attendre. Mais une chose est sûre: quand ils nous testent, ils paient immédiatement. Et s’ils continuent à nous tester, ils paieront cher, » a-t-il affirmé.
Trois soldats israéliens ont été blessés, selon l’armée. Le groupe terroriste du Hamas n’a pas fait état de victimes dans l’enclave palestinienne qui a connu depuis 2008 trois guerres entre Israël d’une part, le Hamas et ses alliés dont le Jihad islamique de l’autre.
Dans la journée de mercredi, aucun tir de roquette n’a été enregistré et l’armée de l’air israélienne a cessé ses raids sur la bande de Gaza.