L’armée israélienne a tiré 20 obus d’artillerie contre les positions syriennes d’où les roquettes sont parties, atterrissant sur des terrains vagues dans le Nord du Golan ; aucun blessé ni le moindre dommage matériel du côté israélien.
Les résidents des villages druzes près de la frontière rapportent avoir entendu plusieurs explosions, peu de temps après le déclenchement de la sirène du « Code Rouge » (Tsva Adom) près de la frontière.
Tsahal s’est lancé à la recherche de l’endroit exact où les roquettes sont tombées, pour constater s’il y avait d’autres roquettes tombées du côté israélien. La police israélienne a bloqué plusieurs routes dans le secteur.
Des tanks de Tsahal sur les hauteurs du Golan à la suite de cette attaque (Photo: Aviyahu Shapira)
Tsahal a ordonné l’évacuation d’environ un millier de visiteurs présents sur les pistes de ski du Mont Hermon, alors qu’on a demandé aux habitants de Maron Golan de demeurer dans des pièces sécurisées et des abris.
Les responsables de la station de ski a déclaré que les roquettes se sont abattues en plusieurs endroits des hauteurs du Golan. « A la suite de quoi, Tsahal nous a ordonné d’évacuer les visiteurs sur le Mont Hermon et Tsahal est très présente sur place »…
Tsahal a élevé le niveau d’alerte sur le front Nord depuis lundi il y a huit jours, sur les positions tout le long de la frontière avec la Syrie et le Liban, après la frappe attribuée à Israël, qui a tué une douzaine de hauts-commandants du Hezbollah et un général iranien, il y a 9 jours de cela. Tsahal n’a pas cessé, depuis, d’accroître sa présence autour et dans les communautés du Nord, tout au long de ce week-end. Dimanche, un certain nombre de routes ont été fermées, en cas d’éventuel incident sécuritaire, le long de cette frontière Nord. Un peu plus tard, ces routes ont été rouvertes à la circulation, indiquant qu’un événement s’étant produit avait touché à sa fin.
Des sources importantes de la sécurité au Liban, dont certaines appartenant au Hezbollah (son n°2 Qassem), ont déclaré que cette attaque récente, où le général iranien Mohammad Ali Allahdadi et le fils de l’architerroriste Imad Moughniyeh ont trouvé la mort « démontre qu’Israël n’hésite pas à franchir les « lignes rouges dans la guerre secrète contre le Hezbollah, ce qui signifie que, désormais, les règles d’engagement ont changé ».
Yoav Zitun, Ahiya Raved, Michal Margalit ont contribué à ce reportage.