IDF spokesperson
Un haut responsable de l’armée israélienne a estimé lundi que la probabilité d’une guerre en 2018 devenait de plus en plus probable alors que les victoires du président syrien Bashar al-Assad dans son pays déchiré par la guerre enracineraient ses alliés, l’Iran et le Hezbollah.
« L’année 2018 a le potentiel d’escalade, pas nécessairement parce que l’une ou l’autre partie veut l’initier, mais à cause d’une détérioration graduelle. Cela nous a conduit à élever le niveau de préparation », a déclaré le commandant des opérations de Tsahal, le général Nitzan Alon.
« Dans le nord, il y a un changement en raison des développements stratégiques dans les combats internes syriens. Les Iraniens et le Hezbollah, qui soutiennent Assad, sont libres de commencer à construire leur pouvoir « , a ajouté Alon, évoquant la possibilité pour l’Iran d’utiliser un vide de pouvoir en Syrie pour ouvrir un second front contre l’Etat juif.
Le commandant militaire a cependant affirmé qu’Israël veillera à jouer un rôle dans les événements en cours.
« Nous ne permettons pas que ces choses se produisent sans notre participation », a-t-il dit. « Nous agissons et continuerons à agir ».
Dans le cas d’une guerre, le responsable militaire a fait savoir que l’armée répondrait « avec un maximum de force en un minimum de temps ».
Alon a également averti que « la guerre avec le Hezbollah pourrait amener d’autres acteurs, qu’il faudra combattre ».
L’intervention du général israélien intervient quelques jours après qu’un drone iranien lancé depuis la Syrie a été abattu dans le nord de l’Etat hébreu par un hélicoptère de combat israélien déclenchant la sirène d’alerte à la roquette dans la région du Golan.
Peu après l’incident, des missiles anti-aériens ont été tirés depuis la Syrie contre l’aviation israélienne, et un F-16 s’est écrasé dans la région de la vallée de Jezreel, à l’est de la ville de Haïfa, dans le nord d’Israël.
L’armée israélienne a riposté en frappant des positions iraniennes en Syrie.