Le Conseil de sécurité des Nations unies n’a pas approuvé lundi, le 16 octobre, une résolution présentée par la Russie qui aurait fait pression sur Israël pour qu’il s’abstienne de se défendre contre l’organisation terroriste djihadiste Hamas, qui a brutalement massacré plus de 1 300 civils, le 7 octobre. La résolution russe ne mentionnait même pas le Hamas.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Frances Martel, paru sur le site de Breitbart, le 17 octobre.
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Le Conseil de sécurité de l’ONU reste silencieux sur les massacres commis par le Hamas après l’échec de la tentative russe de défendre les djihadistes
La réunion du Conseil de sécurité de lundi, qui n’a donné lieu à aucune déclaration ou action de sa part, était la deuxième réunion de ce type à se solder par son silence, alors qu’il est l’organisme le plus puissant des Nations unies.
Le Conseil s’est d’abord réuni le dimanche 8 octobre pour discuter des massacres perpétrés par le Hamas, mais il n’a émis aucune condamnation des terroristes ni aucune déclaration publique.
« Nous n’avons pas discuté d’une déclaration commune, mais personne n’a proposé de texte de toute façon.», a déclaré la représentante de Malte à l’ONU, Vanessa Frazier, à l’issue de la réunion initiale.
Si l’ONU dans son ensemble, et notamment l’Assemblée générale, a l’habitude de condamner régulièrement l’existence d’Israël, le Conseil de sécurité – où l’Amérique, le Royaume-Uni, la France, la Russie et la Chine disposent d’un droit de veto sur les résolutions – ne s’est pas prononcé sur la situation dans le pays depuis 2016.
Son silence face à la brutalité sans précédent dont a fait preuve le Hamas dans son attaque contre les civils israéliens est particulièrement remarquable compte tenu de la nature macabre de la violence.
Le 7 octobre, jour de la fête juive de Shemini Atzeret, dernier jour du cycle annuel des jours saints, les terroristes du Hamas ont tiré des milliers de roquettes sur Israël, puis se sont infiltrés à pied, menant des raids dans des communautés résidentielles et faisant du porte-à-porte pour tuer des gens.
Lors d’un festival de musique, les terroristes du Hamas ont ouvert le feu sur des foules de jeunes civils, en ont enlevé un nombre indéterminé et ont laissé derrière eux des centaines de corps.
Dans les maisons, les autorités israéliennes ont trouvé les corps de personnes âgées et de nourrissons brûlés à mort et décapités. Les terroristes du Hamas utilisaient des téléphones portables, dont certains appartenaient à leurs victimes, pour se filmer en train de tuer et de profaner des cadavres, puis publier les vidéos en ligne.
La résolution que le gouvernement russe a proposée le 16 octobre au Conseil de sécurité concernant ces violences ne mentionnait pas le Hamas.
En revanche, le texte demandait un « cessez-le-feu humanitaire, la libération de tous les otages, l’accès de l’aide et à l’évacuation en toute sécurité des civils », selon un résumé de la réunion établi par les Nations unies.
La Russie a reçu le soutien de cinq pays du Conseil – la Chine, le Gabon, le Mozambique et les Émirats arabes unis – et quatre pays – la France, le Japon, le Royaume-Uni et les États-Unis – ont voté contre la résolution.
Le Brésil, qui a présenté sa propre résolution sur la crise, ainsi que l’Albanie, l’Équateur, le Ghana, Malte et la Suisse se sont abstenus de voter.
« Les membres étaient divisés sur l’absence de condamnation spécifique du groupe extrémiste Hamas », a indiqué l’ONU.
Le résumé de la réunion de l’organisation décrit le représentant russe au Conseil, Vassily Nebenzia, s’emportant contre les demandes de condamnation des massacres du Hamas, les qualifiant d’”égoïstes” et de “politiques”, et affirmant que les votes contre sa résolution avaient “fondamentalement piétiné” tout espoir de résoudre le conflit entre Israël et ceux qui souhaitent le détruire.
L’ambassadrice Linda Thomas-Greenfield, qui représente les États-Unis, a condamné le gouvernement russe pour n’avoir pas mentionné le Hamas dans une résolution censée traiter de ses violences.
« Il s’agit du pire massacre de Juifs depuis l’Holocauste. Il s’agit d’une tragédie humaine épouvantable qui a fait remonter à la surface les cicatrices douloureuses laissées par des millénaires d’antisémitisme », a déclaré Mme Thomas-Greenfield dans un communiqué expliquant l’opposition des États-Unis à la résolution. « La résolution russe, présentée sans aucune consultation, ne fait aucune mention du Hamas – aucune », a-t-elle poursuivi. « En ne condamnant pas le Hamas, la Russie protège un groupe terroriste qui brutalise des civils innocents. C’est scandaleux, hypocrite et indéfendable ».
De même, l’ambassadrice britannique Barbara Woodward a expliqué que
« nous ne pouvons pas soutenir une résolution qui ne condamne pas les attaques terroristes du Hamas.»
« Les actions du Hamas ont constitué une attaque existentielle contre l’idée même d’Israël en tant que patrie sûre pour le peuple juif. Il est inadmissible que ce Conseil ignore la plus grande attaque terroriste de l’histoire d’Israël », a ajouté M. Woodward.
En raison de l’échec de la résolution russe, le Conseil de sécurité n’a officiellement rien dit ni fait en réponse aux attaques du Hamas.
Le Conseil devrait se réunir à nouveau mardi pour examiner et éventuellement voter le projet de résolution présenté par le Brésil, qui assure actuellement la présidence du Conseil jusqu’à la fin du mois d’octobre.
Ce projet contient une formulation « rejetant et condamnant sans équivoque les attaques terroristes odieuses du Hamas », mais exhorte Israël à autoriser des “pauses humanitaires” dans ses attaques contre le Hamas afin de laisser le temps à la nourriture, à l’eau et à d’autres formes d’aide d’entrer dans la bande de Gaza, le bastion du Hamas.
La Russie a tenté de modifier cette formulation pour exiger un cessez-le-feu “immédiat”, ordonnant essentiellement à Israël de ne pas répliquer à l’attaque du Hamas.
Conformément à son règlement, le Conseil doit se prononcer sur les amendements russes au projet de résolution avant de voter sur l’adoption ou non de la résolution elle-même.
Lors de la réunion de lundi, l’envoyé israélien Gilad Erdan a exhorté le Conseil de sécurité à condamner « Le génocide des djihadistes qui visent à assassiner tous les infidèles ».
« Pour un organisme dédié à la sécurité, cela ne devrait même pas être une question », a affirmé M. Erdan. «La première mesure que ce conseil doit prendre avant tout appel à l’aide, au calme ou à la retenue est de désigner le Hamas comme l’organisation terroriste meurtrière qu’il est.»
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Source : Breitbart
