Guy Millière – Il n’a pas fallu longtemps pour que le gouvernement socialiste français montre à nouveau son vrai visage.
La stupeur et l’indignation qui ont suivi les crimes islamiques des 7, 8 et 9 janvier a conduit à la manifestation « Je suis Charlie » du 11 janvier, censée montrer l’unité de la France derrière ceux qui la régissent, et le fait que les Français, Chrétiens, Juifs, Musulmans, non croyants, constituent un seul peuple uni derrière l’identification aux victimes, et ne désignant aucun ennemi, sauf, peut-être une barbarie que nul ne devait nommer et que nul n’a nommé ce jour là.
La manifestation du 11 janvier a conduit à la proclamation de Manuel Valls, clamant « Nous sommes en guerre », et désignant un peu plus précisément la barbarie, en pointant du doigt l’islam radical, puis, dès le lendemain au discours de François Hollande venant souligner à l’Institut du monde arabe que l’islam est grand, beau et paisible, et n’a strictement rien à voir avec l’islam radical, bien sûr.
Ont suivi les phrases de Manuel Valls décrivant la France comme un pays d’apartheid, évoquant la cause de la dérive de tant de jeunes, l’absence de mixité sociale, et proposant des remèdes, sous forme d’injections de mixité sociale là où vivent les Blancs racistes, puisque coupables d’apartheid : des quartiers plus riches vont, si l’on suit le regard de Valls et si ses intentions sont suivies d’effet, se trouver striées de logements dits sociaux où on placera des familles musulmanes. Cela ne changera rien à la délinquance, à la pauvreté, au décrochage scolaire, mais cela pourra déstabiliser le mode de vie « bourgeois » tant honni par la gauche là où il subsiste, et cela disséminera des électeurs socialistes potentiels là où il y en avait peu. Le fait qu’il s’agisse de remédier à l’apartheid, et que les Blancs coupables d’apartheid aient été désignés ainsi renforcera sans doute l’amour que les nouveaux habitants musulmans des quartiers concernés pourront avoir pour leurs anciens habitants.
Ont suivi aussi les proclamations sur la laïcité et les mesures prises par le Ministère de l’éducation nationale. Tous les enseignants devront donc recevoir une formation supplémentaire à l’esprit laïque et à la citoyenneté, qu’ils devront ensuite enseigner en classe, une journée de la laïcité sera promulguée et célébrée, un enseignement du fait religieux sera introduit dans les établissements d’enseignement. Cela permettra de mettre sur le même plan judaïsme, christianisme et islam, et de présenter aux élèves une version aseptisée de l’islam : sans doute celle dépeinte par Hollande à l’Institut du monde arabe. Cela laissera de côté les questions qui fâchent et constituent le nœud gordien des problèmes : les racines de la haine antisémite qui remonte de tous côtés, l’incompatibilité profonde entre l’islam et la séparation du religieux et du politique, les raisons pour lesquelles il est devenu impossible dans de nombreux établissements d’enseigner la Shoah. La laïcité prônée en soi renforcera la mise sur le même plan des grandes religions monothéistes et accentuera le relativisme multiculturaliste déjà en place et, accolée à la citoyenneté, deviendra une sorte de méta-religion sans autre perspective que l’idée que chacun appartient à une république unique et indivisible, sur un mode aux relents robespierristes. Une méta-religion de ce genre n’est porteuse d’aucun repère éthique et ne pourra remédier aux fractures qui parcourent le pays.
Ont suivi des gestes de soumission servile à l’islam
Ont suivi, enfin, des gestes de soumission servile à l’islam qu’il faut regarder en face, car ils sont très inquiétants. Une manifestation contre l’islamisme de Riposte laïque a été interdite, au nom du fait que des menaces pesaient sur elle et que des émeutes et des violences pouvaient s’ensuivre. La contre-manifestation en faveur de l’islamisme, elle, a pu avoir lieu, même si elle n’a pas rassemblé grand monde.
Un film traitant de la conversion d’un Musulman au christianisme, L’Apôtre, de Cheyenne Caron, a été interdit lui aussi, et ne pourra être diffusé, sous prétexte que lui aussi aurait pu susciter émeutes et violences : en islam, on ne plaisante pas avec l’apostasie. Un peu auparavant, un film traitant d’une conversion à l’islam et de ses bienfaits, lui, a été très normalement diffusé : il s’appelle, Qu’Allah bénisse la France.
La Fondation pour l’initiative politique (Fondapol), vient de publier deux petits livres consultables en ligne, et les a fait distribuer à tous les parlementaires : les deux livres donnent une image très positive de l’islam. L’un s’appelle Le pluralisme religieux en islam, et décrit un pluralisme qui n’existe dans aucun des pays du dar al-islam, où les Juifs ont été chassés et sont haïs, et où les Chrétiens sont assassinés en masse. Son auteur est un dhimmi nommé Eric Geoffroy. L’autre livre s’appelle Coran, Clés de lecture, et présente une lecture du Coran qui ne correspond en rien à la lecture du Coran prônée et pratiquée depuis des siècles dans les pays du dar al-Islam. L’objet évident de ces livres est de présenter une vision de l’islam aseptisée qui ne correspond en rien à la réalité et qui est censée endormir les consciences face au danger islamique. L’auteur de Coran, Clés de lecture est Tareq Oubrou, imam de Bordeaux. Il se donne l’image d’un modéré : il n’en est pas moins membre de l’UOIF, branche française des Frères Musulmans. Une organisation très modérée, chacun le sait.
Le Coran n’a pas encore été distribué à l’Assemblée Nationale, mais cela ne va sans doute pas tarder.
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Je ne sais pas ce qu’il faut penser de Nostradamus, mais après qu’on m’ait dit qu’il avait prédit la montée de l’islam j’ai fait mes recherches, ce soir, et voici que oui, cet homme a eu la vision détaillée d’une Europe ravagée par l’islam( l’auteur du blog semble chrétien au vu de ses commentaires en bas de page) http://www.troisiemeguerremondiale.net/article-nostradamus-propheties-guerre-de-religion-96848925.html