(LA LUMIÈRE DU MONDE) : A L’APPROCHE DES ÉLECTIONS EUROPÉENNES ET DES ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES AMÉRICAINES ET DANS LE CONTEXTE DE GRANDS BOULEVERSEMENTS ET TROUBLES À VENIR AVEC LA MISE EN PLACE DU NOUVEL ORDRE MONDIAL, NOUS REPUBLIONS LE MESSAGE SUIVANT DIFFUSÉ PAR COURRIEL LE 18 JANVIER 2021 AFIN DE DONNER UNE PERSPECTIVE THÉOLOGIQUE, BIBLIQUE ALLIANCIELLE DE L’HISTOIRE QUI MANQUE DANS L’ÉGLISE, ET DE NOURRIR ET ORIENTER NOS PRIÈRES ET NOTRE INTERCESSION POUR QUE LES DESSEINS DE DIEU S’ACCOMPLISSENT DANS LES NATIONS. AU PASSAGE, NOUS VOUS INVITONS À RÉFLÉCHIR AU RÔLE SPIRITUEL (ET PROPHÉTIQUE) TRÈS SPÉCIAL DES ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE, SEULE NATION, DANS LE CADRE DE LA NOUVELLE ALLIANCE, CONSTRUITE EXPLICITEMENT DEPUIS SES ORIGINES SUR DES FONDEMENTS BIBLIQUES EN CE QUI CONCERNE SON ORGANISATION POLITIQUE ET JURIDIQUE, À L’INSTAR D’ISRAËL DANS L’ANCIENNE ALLIANCE. – 1ER JUIN 2024.
Hier, le président des États-Unis d’Amérique [Donald Trump] a proclamé le samedi 16 janvier 2021 la Journée de la liberté religieuse (voir plus bas). Cette proclamation fait suite à sa proclamation du 25 novembre 2020 à l’occasion de Thanksgiving et à sa proclamation du 850e anniversaire du martyre de Thomas Becket le 29 décembre 2020.
Si comme moi vous croyez que la providence divine dirige les rois et les circonstances pour que les desseins de Dieu s’accomplissent, vous avez dû réaliser que le mandat de Donald Trump a été marqué par un retour du gouvernement américain à la foi chrétienne, aux fondements chrétiens historiques de la nation américaine et à la foi personnelle en Christ. Ses discours ont été des déclarations de foi courageuses et marquent un positionnement spirituel clair. Ils ont la même valeur et la même signification que la proclamation par le roi Nebucadnetsar de la souveraineté de Dieu :
« Après le temps marqué, moi, Nebucadnetsar, je levai les yeux vers le ciel, et la raison me revint. J’ai béni le Très-Haut, j’ai loué et glorifié celui qui vit éternellement, celui dont la domination est une domination éternelle, et dont le règne subsiste de génération en génération. Tous les habitants de la terre ne sont à ses yeux que néant : il agit comme il lui plaît avec l’armée des cieux et avec les habitants de la terre, et il n’y a personne qui résiste à sa main et qui lui dise : Que fais-tu? » – Daniel 4:34-35.
ou que la déclaration du roi Darius :
« J’ordonne que, dans toute l’étendue de mon royaume, on ait de la crainte et de la frayeur pour le Dieu de Daniel. Car il est le Dieu vivant, et il subsiste éternellement ; son royaume ne sera jamais détruit, et sa domination durera jusqu’à la fin. C’est lui qui délivre et qui sauve, qui opère des signes et des prodiges dans les cieux et sur la terre. » – Daniel 6:26-27.
Ce qui est particulièrement frappant est son rappel de ce que les États-Unis ont commencé avec le Mayflower, bateau qui, en 1620, transporta les Pères pèlerins, croyants chrétiens persécutés d’Europe (en majorité des puritains), vers les côtes du Nouveau Monde. En faisant remonter l’origine spirituelle des États-Unis aux Pères pèlerins, ce que les universitaires pétris de sécularisme refusent de faire, Donald Trump proclame un message essentiel : il reconnaît explicitement que le fondement moral et juridique des États-Unis est la Bible.
En effet, ces pèlerins cherchaient un lieu de refuge pour pratiquer librement leur religion. Il est hautement significatif que l’un de ces pèlerins, William Bradford, dans son journal Of Playmouth Plantation décrivant leur histoire, applique le passage d’Apocalypse 12:13-14 à leur situation :
« Quand le dragon vit qu’il avait été précipité sur la terre, il poursuivit la femme qui avait enfanté l’enfant mâle. Et les deux ailes du grand aigle furent données à la femme, afin qu’elle s’envolât au désert, vers son lieu, où elle est nourrie un temps, des temps, et la moitié d’un temps, loin de la face du serpent. »
Plus spécifiquement, Bradford comprenait que le Nouveau Monde était ce désert préparé par Dieu destiné à accueillir la femme, c’est-à-dire l’Église persécutée. Il est particulièrement intéressant de noter que le symbole des États-Unis qui apparaît sur les sceaux officiels est l’aigle pygargue. Ce qui est peu connu également, c’est que les Pères pèlerins du Mayflower ont rédigé et signé un pacte appelé le « Mayflower Compact » qui, dans un sens, constitue une alliance entre eux et Dieu, dans sa forme élémentaire, dans laquelle ils promettaient de fonder une colonie pour la gloire de Dieu et la propagation de la foi chrétienne :
« Au nom de Dieu, amen. Nous soussignés, loyaux sujets de notre respecté souverain Jacques, par la grâce de Dieu Roi d’Angleterre, de France et d’Irlande, défenseur de la foi, etc. ».« Ayant entrepris, pour la gloire de Dieu, pour la propagation de la foi chrétienne, et l’honneur de notre roi et de notre pays, un voyage pour implanter la Première Colonie dans les régions septentrionales de Virginie, par la présente, nous convenons solennellement ensemble, devant Dieu et devant chacun d’entre nous, de nous constituer en un corps politique civil, pour notre administration et sauvegarde et par delà, aux fins susdites ; et en vertu de cela de nous conformer, de décider et de concevoir à l’occasion des lois, ordonnances, actes, décrets et obligations, aussi justes et équitables qu’il semblera à propos et convenable d’adopter pour le bien public de la Colonie, et auxquelles nous promettons toute la soumission et l’obéissance requises. En témoignage de quoi nous avons ci-dessous apposé nos noms à Cape Cod, ce 11 novembre du règne de notre souverain seigneur Jacques, dix-huitième roi d’Angleterre, […] d’Irlande, et cinquante-quatrième roi d’Écosse. Anno Domini 1620. »
Ces buts (la gloire de Dieu et la propagation de la foi chrétienne) seraient atteints au moyen de la constitution d’un corps politique civil organisé et structuré selon la loi de Moïse. Dès le départ, déjà dans l’intention des Pères pèlerins la colonie à implanter dans le Nouveau Monde qui, plus tard, donnerait lieu aux États-Unis, devait porter un caractère biblique, plus précisément théonomiste, dans sa structure politique civile. Des historiens spécialistes des États-Unis mettent en lumière le fait que ces colons ressemblaient plus à des Juifs qu’à des chrétiens en raison de leur attachement aux lois de l’Ancien Testament.
A la lumière de ces images tirées d’Apocalypse 12:13-14, le rôle prévalent des États-Unis dans la mission mondiale, dans la diffusion de la foi chrétienne dans le monde, dans la propagation de la théologie chrétienne (sans les États-Unis et le ministère d’Henry Morris, nous ne serions pas là aujourd’hui pour défendre la création biblique, par exemple) apparaît clairement. L’historien des réveils J. Edwin Orr note également un autre fait remarquable concernant les États-Unis : aucun autre pays, dans la Nouvelle Alliance, n’a été balayé autant que les États-Unis par les fleuves de la grâce qui se sont manifestés par des vagues successives de réveil extraordinaire et à grande échelle. Ces mouvements de réveil ont forgé l’identité spirituelle des États-Unis [1]
Ainsi, Dieu a préservé jusqu’à aujourd’hui cet héritage double des États-Unis : la loi et la grâce solidement reliées ensemble sur lesquelles s’enracinent l’histoire et l’identité des États-Unis. C’est seulement dans cette perspective alliancielle et non par des considérations purement politiques ou géopolitique ou économiques que nous pouvons comprendre le rayonnement des États-Unis sur la scène internationale. Il faut en effet se souvenir que la promesse que Dieu faite à Abraham reste valable chaque fois que le peuple de l’alliance respecte les clauses de cette alliance :
« L’Éternel dit à Abram: Va t’en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi. » – Genèse 12:1-3.
Quatre cents ans après le Mayflower, ce témoignage extraordinaire des actes allianciels de Dieu dans la naissance, le développement et la préservation des États-Unis est rendu et publié au monde entier par la bouche du président Donald Trump. Arrêtons-nous ici brièvement sur deux points dignes d’intérêt.
Premièrement, souvenons-nous que Dieu est le maître du temps et qu’il décrète les événements suivant un calendrier prophétique d’une précision remarquable : ici, les 400 ans séparant le pacte du Mayflower de la Déclaration de Donald Trump à l’occasion du Thanksgiving de 2020 nous rappellent les 400 années de servitude en Égypte du peuple hébreu, annoncées par Dieu à Abraham (Genèse 15:13-14), période au bout de laquelle la délivrance de Dieu viendrait. Le chiffre 400 est associé à la servitude, mais signifie aussi une période divine parfaite.
Deuxièmement, en soulignant que la liberté ne peut exister et se maintenir qu’en lien avec la foi chrétienne, Donald Trump rappelle au monde entier l’identité alliancielle des États-Unis et oriente les regards de tous vers cette compréhension alliancielle de l’histoire à ce tournant critique que constituent les élections présidentielles américaines. Il renoue ainsi avec les origines théonomistes des États-Unis et fait écho à ce que dit John Winthrop, premier gouverneur de Massachusetts, le 3 juillet 1645 devant la Cour générale (Assemblée législative) de la Colonie de la Baie du Massachusetts en Nouvelle-Angleterre :
« Il y a deux libertés, la naturelle (compte tenu, j’entends, de la corruption de notre nature), et la civile ou fédérale [alliancielle]. La première est commune à l’homme est aux bêtes sauvages et autres créatures. Par elle, l’homme, en tant simplement qu’il est en rapport avec l’homme, a licence de faire ce qu’il lui plaît ; c’est une liberté capable de mal comme de bien. Il y a incompatibilité et contradiction logique entre l’autorité de cette liberté qui ne saurait souffrir la contrainte de l’autorité la plus juste. (…)
« L’autre genre de liberté, je l’appellerai civile ou fédérale [alliancielle] ; elle mérite également le nom de morale, par référence au covenant [alliance] entre Dieu et l’homme qui est inscrit dans la Loi morale et les covenants [alliances] ou constitutions politiques que les hommes passent entre eux. Cette liberté est la fin propre de l’autorité et ne saurait subsister sans elle ; et c’est une liberté qui ne reconnaît que le bon, le juste et l’honnête. C’est cette liberté qu’il vous faut défendre, au péril si besoin et non seulement de vos biens, mais aussi de vos vies. Tout ce qui s’y oppose n’est pas autorité, mais maladie de celle-ci. Cette liberté est exercée par voie de sujétion à l’autorité ; c’est dans cette liberté que Christ nous a fait libres [2]. »
Avec en arrière-plan ce bref survol historique, je vous invite instamment, en accord avec l’invitation de Donald Trump, à entrer aujourd’hui et les jours qui viennent dans un temps de jeûne et prière avec vos familles et églises, en faveur de la délivrance des États-Unis, victimes d’un coup d’État. La liberté des chrétiens du monde entier dépend des États-Unis.
Si aujourd’hui tout semble perdu à vue humaine, des indices subtils et frappants dans les décisions récentes de Donald Trump nous montrent qu’il est en train de se mettre en place un plan de la onzième heure. Ce qui est clair, c’est que nous sommes entrés dans la troisième guerre mondiale, une guerre non conventionnelle initiée par la Chine communiste et les mondialistes au moyen de la fausse pandémie de COVID-19. C’est ce qu’a déclaré récemment le général de corps d’armée à la retraite Thomas McInerny. Il convient donc que le peuple de Dieu vienne au lieu de la prière, en se courbant devant Dieu pour lui offrir supplications et requêtes. La compilation suivante de textes de réveil peut être un outil pour vous inciter à la prière ardente dans l’esprit.
Remarques
[1] Voir par exemple
ici.
[2] Petit discours sur la liberté, prononcé à Boston le 3 juillet 1645, cité dans Jean-Pierre Martin,
Le puritanisme américain en Nouvelle-Angleterre (1620-1693), Presses universitaires de Bordeaux, Bordeaux (Gironde), 1989, p. 146 sur 261.