Lorsqu’un acte est justifié
La ré’hilout (colportage de rumeurs) est interdite même lorsqu’il est évident que les actes commis étaient parfaitement justifiés. Il est donc défendu de dire à une personne qu’une autre a rapporté des propos péjoratifs sur son compte dans un but constructif (leto’eleth). Il est également défendu de confier à une personne qu’une autre a rapporté des propos péjoratifs sur son compte sur le conseil d’un possèk (autorité hala’hique). les gens ont tendance à éprouver du ressentiment à l’égard de quiconque parle contre eux, même lorsqu’il est évident qu’il se justifie de le faire.
Confiance en D.ieu
D.ieu nous a ordonné d’étudier la Torah à tout moment, et il faut au minimum se fixer un temps d’étude journalier. Nous devons aussi prélever une partie de nos gains pour la tsédaka (charité) et pour d’autres mitsvoth pour lesquelles nous sommes tenus de sacrifier une partie de nos gains. Le mauvais penchant nous incite à relâcher l’observance de ces mitsvoth au moyen d’arguments très simples :
« Que te restera-t-il si tu te prives de sommes qui pourraient te permettre d’excellents investissements ? » Ou : « C’est le meilleur moment pour entreprendre un voyage d’affaires ; tu ne retrouveras jamais une occasion comme celle-ci ! L’étude attendra un peu…« . C’est ainsi qu’il nous pousse à donner un peu moins de tsédaka ou à sacrifier un peu du temps réservé pour ne pas manquer ces « excellentes occasions ».
C’est pour cela que David nous dit : « Aie confiance en D.ieu« . (Téhilim – Psaumes 37:3) : aie confiance qu’Il t’accordera ce qui a été décrété pour toi ; « et fais le bien » : grâce à cette confiance, tu seras prêt à accomplir tout le bien que la Torah te demande.
Le Talmud Yeroushalmi raconte : un marchand étudiait la Torah lorsque des clients vinrent le prier de leur montrer ses marchandises. « Je ne veux pas interrompre le temps fixé pour l’étude » leur déclara-t-il. « Si D.ieu a décrété que je dois faire ce profit, je le ferai, d’une façon ou d’une autre. » (Sotah 9:13).
