Choses déjà connues
L’interdiction de faire de la ré’hilout (colportage de ragots) peut également s’appliquer lorsque l’interlocuteur connaît déjà les informations qu’on lui rapporte. La ré’hilout inclut tout propos susceptible de renforcer l’animosité ; répéter à une personne ce qu’une autre a dit ou fait contre lui, peut lui faire encore davantage prendre conscience de certains détails qui accentuent son animosité. Il se peut aussi que l’interlocuteur n’ait pas prêté tellement d’attention à l’information en question la première fois : la lui répéter pourrait alors créer l’animosité.
Une recette pour la réussite
La parabole suivante aidera à comprendre comment le vrai bita’hon (confiance en D.ieu) aide à éviter les querelles dans le monde des affaires:
« Un père distribue le repas familial à ses fils assemblés autour de la table. A ce moment, un des fils étend la main et s’empare de la part de son frère. La victime, voyant que son frère n’a pas l’intention de la lui rendre, va trouver son père au bout de la table et lui explique la situation. « Je suis sûr que tu ne voudrais pas que je me querelle avec mon frère », dit-il. « Je te demande donc simplement une autre part ». En entendant cela, le père embrasse son fils et lui tend une portion plus grande que la première. « Que ton sot de frère garde l’autre ! » dit-il. « La prochaine fois que nous serons attablés ensemble, tu recevras une double part, et lui, il ne recevra rien ».
Qu’aurait été la réaction du père si le fils avait insulté son frère et s’était précipité sur lui pour reprendre son dû ? Il en aurait conçu beaucoup de peine, et dit : « J’aurais préféré te donner une autre part que te voir te battre contre ton frère pour des broutilles ! »
Lorsqu’un Juif [note d’Etz BeTzion : ou un croyant en Yeshoua] porte préjudice aux affaires d’un autre et refuse de cesser ses pratiques, D.ieu préfère certainement que la victime s’adresse à Lui pour Le supplier de remplacer ses pertes [Note d’Etz BeTzion : ou défendre son honneur bafoué], car il prouve ainsi sa confiance en D.ieu et son désir de poursuivre la paix. Cette confiance sera récompensée par une réussite encore plus grande.
Mais, tout comme le fils peinerait son père en se querellant avec son frère, il ne fera guère plaisir à D.ieu en se querellant avec son rival.
(Il est évident qu’il est légitime pour la victime de demander réparation auprès d’un tribunal rabbinique… [note d’Etz BeTzion : pour les croyants en Yeshoua, auprès de pasteurs d’une ou plusieurs autres églises, pas auprès de tribunaux dans le monde bien entendu, selon 1 Cor. 6:4 à 10 : « Quand donc vous avez des différends pour les choses de cette vie, ce sont des gens dont l’Église ne fait aucun cas que vous prenez pour juges ! Je le dis à votre honte. Ainsi il n’y a parmi vous pas un seul homme sage qui puisse prononcer entre ses frères. Mais un frère plaide contre un frère, et cela devant des infidèles ! C’est déjà certes un défaut chez vous que d’avoir des procès les uns avec les autres. Pourquoi ne souffrez-vous pas plutôt quelque injustice ? Pourquoi ne vous laissez-vous pas plutôt dépouiller ? Mais c’est vous qui commettez l’injustice et qui dépouillez, et c’est envers des frères que vous agissez de la sorte ! Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n’hériteront le royaume de Dieu. »])
Dieu est un Dieu d’ordre et Sa justice dans l’Eglise s’applique dans l’amour, selon Ses principes divins, et l’obéissance à Sa parole. La justice des hommes est opposée à la justice de Dieu, et tout croyant qui fait appel à la justice des hommes contre en autre croyant pèche gravement contre Dieu et contre son frère. La justice selon Dieu à travers la repentance contribue à la paix et à l’unité, alors que la justice des hommes anime la haine, la jalousie, l’orgueil, le désir de détruire l’autre puisqu’il faut un gagnant et surtout un perdant. La Parole de Dieu nous rappelle dans Jérémie 17: 5 : »Ainsi parle l’Eternel: Maudit soit l’homme qui se confie en l’homme, qui prend la chair pour appui, et qui détourne son coeur de l’Eternel ». Merci Haïm pour ce partage. Sois abondamment béni
Que voilà des paroles pleines de sagesse ! Il est vraiment préférable et profitable de nous adresser à notre Père pour nous rendre justice. La querelle ne nous mènerait à rien de bon. Mais le juste jugement de D.ieu se fera en son temps. Et ainsi nous pouvons avoir le cœur en paix. « C’est dans le calme et la confiance que sera votre force… » Esaïe 30.15b. La justice de D.ieu est bien plus sévère que celle des hommes, car elle voit les cœurs de celui qui pèche et de celui qui est maltraité. Il n’y a rien de cacher devant Lui. Pas de passe droit pour le pécheur. Merci Seigneur car Tu nous fais justice.