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‘Hag Pessa’h Samea’h ! Message de Haïm Goël : Pessa’h, la tête à l’envers… Jérusalem – 12 avril 2014.

By 12 avril 2014juillet 20th, 2017Haïm Goël, Messages audio

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  • Shalom mes chères sœurs,

    Je suis contente de lire vos commentaires car je me posais la même question que celle de Sentinelle au sujet de ce document:

    http://calendrierdeyhwh.blogspot.ca/

    Merci Elishéva pour ces précisions :- )

  • DORVEN dit :

    Amen à votre message !
    Je suis tout à fait d’accord quand vous dites que « la sainte cène » doit être prise au cours d’un repas et ce ne peut être que le seder de Pessah’, car cette « invention » de la prendre, comme une routine, tous les dimanches (en plus !) n’a plus aucune signification !
    Je ne suis pas d’accord du tout avec cette appellation de « sainte cène » qui d’après wikipedia signifie : terme issu du latin cena, « repas du soir, dîner »
    Pour le don des langues je ne pense pas que le charabia que nous entendons soit biblique car lorsqu’on lit

    Actes 2.5 Or il y avait à Jérusalem des Juifs qui y séjournaient, hommes dévôts, de TOUTE NATION qui est sous le ciel.
    6 Et ce bruit ayant été fait, une multitude vint ensemble, qui fut tout émue de ce que CHACUN LES ENTENDAIT PARLER EN SA PROPRE LANGUE.

    on voit que les juifs qui séjournaient à Ieroushalaïm étaient de toute nation qui est sous le ciel et que chacun les entendait parler en sa propre langue.

    Hah HaPessah’ tova.

    • Samuel dit :

      Mon mari étant en mission à l’étranger, et selon sa demande pour cette période, je me permets de vous répondre afin que vous n’ayez pas trop à attendre.

      Il est certain que le mot « cène » vient du latin et veut dire « repas ». Mais il faut considérer que le texte a été écrit en grec et le mot utilisé pour ce qu’on traduit par « Sainte Cène » est le mot « deipnos » qui signifie « souper » (1 Cor 11 : 20). Le mot « cène » n’est donc pas inexact et confirme bien que le pain (sans levain d’ailleurs, qui ne se prend qu’à Pessa’h) et le vin se prennent lors du souper du Seigneur.
      Mais il n’est pas écrit dans la Bible le terme « Sainte Cène », mais plutôt simplement comme je viens de le dire « souper du Seigneur ». La traduction Darby, quant à elle, fausse le sens en traduisant « deipnos » par « la cène dominicale ». Le mot dominical provient du latin et signifie « du Seigneur » mais par extension aussi « du dimanche » et c’est ce qu’on comprend en français contemporain en lisant « la cène dominicale » chez Darby (la « cène du dimanche », qui correspond bien au dogme évangélique traditionnel… Grave erreur !)

      Pour parler un peu des langues : certes, il y a les langues dont vous parlez, qui sont les langues parlées par les Juifs venus de l’étranger pour la fête. Mais Paul nous parle à plusieurs reprises d’autres langues, qui sont celles de l’esprit :

      1 Cor. 13 : 1 : « Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas l’amour,… ».
      1 Cor. 12 : 10 : « à un autre diverses sortes de langues » (ce qui implique qu’il y a des langues de diverses natures).
      1 Cor.13 : 8 : « L’amour ne succombe jamais. Que ce soit les prophéties, elles seront abolies ; les langues, elles cesseront ; la connaissance, elle sera abolie. » (Pour quelle raison les langues humaines cesseraient-elles, puisqu’elles permettent aux hommes de se comprendre entre eux ?)
      1 Cor. 14 : 2 (qui est très important pour comprendre notre propos): « En effet, celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes, mais à D.ieu, car personne ne le comprend, et c’est en esprit qu’il dit des mystères ». (Ce verset est un verset clé pour comprendre qu’il existe donc bel et bien deux sortes de langues : les langues des hommes – le français, l’anglais, l’hébreu…- et les langues de l’esprit que seul D.ieu comprend. L’Esprit de D.ieu permettant d’ailleurs, lorsqu’il s’agit de prophétie, de traduire la langue de l’esprit qui est énoncée quelquefois en public comme une prophétie – voir 1 Cor. 12 : 10).
      1 Cor. 14 : 4 : « Celui qui parle en langue s’édifie lui-même » (à quoi cela me servirait-il de parler en italien, si c’est pour m’édifier ?)
      1 Cor. 14 : 5 : « Je veux que vous parliez tous en langues ».
      Suit tout un développement où Paul explique qu’il est important d’avoir l’interprétation de la prophétie en langue, sinon cela ne sert à rien.
      Il termine en disant : « Que faire donc ? Je prierai par l’esprit, mais je prierai aussi par l’intelligence ». (1 Cor. 14 : 15).
      Et avec 1 Cor. 14 : 18 : « Je rends grâces à D.ieu de ce que je parle en langues plus que vous tous ; mais, dans l’Eglise, je préfère dire cinq paroles avec mon intelligence, afin d’instruire les autres, plutôt que dix mille paroles en langue ».

      Prier en langue par l’esprit (langue spirituelle et non humaine), s’il arrive quelquefois que cela soit utilisé dans l’assemblée pour prophétiser avec traduction, est donc plus précisément réservé à la prière personnelle qui permet d’entrer en relation avec D.ieu et de s’édifier soi-même comme dit Paul.

      Il m’est personnellement arrivé d’intercéder puissamment en langue, poussée par l’Esprit et de voir le Seigneur intervenir très rapidement suite à cette prière, ou d’être puissamment encouragée. Souvent aussi, après avoir prié en langue, j’ai reçu un discernement, une parole de connaissance ou de sagesse, immédiatement transmise de l’Esprit de D.ieu à mon esprit, selon une situation bien particulière qui nécessitait l’intervention divine pour comprendre et agir. Nous avons besoin de l’Esprit du Seigneur pour nous guider. Si vous n’êtes pas encore baptisé(e) dans l’Esprit du Seigneur, aspirez-y et vous en obtiendrez un bénéfice inestimable pour votre vie spirituelle et votre vie tout court !

      Pour terminer, je vous dirai néanmoins que nous désapprouvons quant à nous une prière en langues en public qui n’est pas pratiquée dans le strict cadre biblique tel que décrit ci-dessus. Ce que vous dénoncez comme un charabia peut paraître tel dans un cadre où cela est vécu de manière désordonnée et finalement stérile dans ses fruits, comme on le voit dans bien des videos de réunions dites « charismatiques » (relisons le verset 18 d’1 Cor. 14 où Paul dit qu’il préfère donner cinq paroles intelligibles en public que dix mille paroles en langues).

      Demandons la sagesse au Seigneur pour bien comprendre Sa Parole !
      Bien à vous et ‘Hag Pessa’h Saméa’h !
      Elishéva Goël.

  • Sentinelle dit :

    Shabbat Shalom Haïm,

    J’aimerais connaître ton avis concernant ce calendrier car la date de célébration de Pessa’h n’est pas la même que celle célébrée en Israël aujourd’hui.

    http://calendrierdeyhwh.blogspot.ca/

    Merci de ta réponse,

    Sentinelle

    • Samuel dit :

      Chère Sentinelle,

      Mon mari est en mission et m’a chargée de répondre aux diverses questions posées sur le site, afin de ne pas faire attendre ceux qui espèrent un contact !

      En ce qui concerne le calendrier, il est bien évidemment faux ! Que ce soit le calendrier des nations (la date de la fête de Pâques en France et ailleurs est fixée de manière totalement arbitraire depuis l’empereur Constantin dans le but de rompre définitivement avec la tradition juive). Quant à la date de la Pâque juive, elle est également fausse car le calendrier juif est décalé de plusieurs années depuis des siècles (ce dont les rabbins sont parfaitement conscients, mais voilà, il faudrait tout revoir et ce serait bien compliqué).
      Selon un ami ici en Israël qui fait des recherches très en profondeur au niveau astronomique et autre, nous serions très près de l’an 6000, bien plus près que de l’an 5774… Et il conviendrait par exemple d’aller dans les champs en Israël observer la pousse de l’orge pour savoir si l’on est bien à la bonne date (les fêtes sont toutes décalées par rapport à ce qu’elles devraient être, quelquefois de tout un mois). Bref, un travail de titan si l’on veut être « dans les temps ». Mais est-ce vraiment important ? Si D.ieu a permis qu’il y ait un tel « balagan » comme on dit chez nous (« désordre ») c’est peut-être pour que nous nous attachions à l’essentiel, qui est de nous assurer d’être vraiment nés de nouveau et de marcher dans la volonté de D.ieu qui est bonne, agréable et parfaite.

      Quant au document que vous nous transmettez, nous ne l’avons pas étudié, et je ne peux vous donner réponse à l’heure actuelle.
      Nous connaissions bien sûr le livre d’Hénoc, mais pas ce qui concerne le calendrier biblique.

      Ne pouvant véritablement nous situer dans le temps selon la véritable date des fêtes bibliques, il est donc préférable de les pratiquer telles qu’elles sont pratiquées dans le judaïsme. Ce qui importe surtout c’est de les pratiquer dans la vérité, selon l’Esprit du Seigneur. En ce qui concerne Pessa’h, il est crucial de se préparer dans la repentance et avec un esprit bien disposé, selon la vérité, avant de prendre le repas du Seigneur, comme mon mari l’a bien expliqué dans son message audio. Cherchons à plaire à D.ieu davantage selon Son désir que selon des dates impossibles à situer de manière précise. Et nous saurons que nous sommes agréés par Lui jusqu’à Son retour !

      ‘Hag Pessa’h Saméa’h.
      Elishéva Goël.

      • DORVEN dit :

        D’autant qu’il semble impossible, à l’heure actuelle, de savoir quel jour sommes nous aujourd’hui par ex., dans la réalité ……

        • Samuel dit :

          Il y a quand même quelque chose qui nous permet de savoir quel jour nous sommes, et cela vient d’Israël !
          En effet, depuis des siècles, les Juifs fêtent le Shabbat, tous les sept jours. A l’époque biblique, lorsque le peuple d’Israël a pris possession de la Terre promise, ils allumaient des feux sur le dessus de certaines montagnes à l’heure où débutait le Shabbat, pour que cela soit vu de partout et que les Israélites puissent fêter Shabbat en même temps. Ils ont fait cela pendant des siècles. Par après, en déportation, ils ont continué à fêter Shabbat et il n’y a pas eu la moindre erreur à ce niveau. De même pour les nouvelles lunes, qui sont toujours fêtées aujourd’hui. Quant aux années, par contre, on est dans le flou !

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