‘Hanouccah, fête des lumières. Un événement plus qu’une fête cette année. 2023, année sombre, très sombre en prévision. Tous le perçoivent, nul besoin de commenter, détailler…
‘Hanouccah est célébrée au souvenir d’un miracle de taille, un miracle survenu dans une nuit spirituelle et factuelle des plus cruelle pour Israël. L’envahisseur grec sacrifia même un porc dans le Temple Saint à Jérusalem. La plupart des rituels judaïques étaient interdits. Vinrent des Maccabées qui osèrent lever un étendard de révolte pour l’Eternel. Et D.ieu agit ! Le miracle de la petite fiole d’huile qui éclaira bien au-delà de ses possibilités en témoigne. Quelle leçon pour nous à la veille de ce ténébreux 2023. Levons l’étendard de la révolte POUR L’HONNEUR DE NOTRE D.IEU et SES valeurs bibliques, sanctifions-nous, prions, jeûnons, témoignons, obéissons aux commandements les « plus fous », les moins raisonnables que nous commandera notre Adon depuis le coeur même des ténèbres.
RAPPEL: D.ieu fit le miracle mais les hommes se levèrent d’abord avec courage et foi !
Haïm Goël
Hanoucca
Hanoucca | |
Un enfant devant une hanoukkia brillant de tous ses feux à Zot Hanoucca (8e jour). |
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Nom officiel | (חג החנוכה Hag HaHanoukka « Fête de l’Édification ») |
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Autre(s) nom(s) | Fête des Lumières |
Signification | Fête joyeuse commémorant la victoire militaire et spirituelle des Juifs de Judée sur les armées séleucides et l’hellénisation. |
Commence | le 25 kislev |
Finit | le 2 ou 3 tevet |
Date 2022 | Coucher du soleil, 18 décembre tombée de la nuit, 26 décembre |
Observances | Allumer la hanoukkia, jouer avec des draydels (sevivon), manger des latkes (galettes de pomme de terre) ou des soufganiyot (beignets frits). |
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Hanoucca (en hébreu : חג החנוכה Hag HaHanoukka, « Fête de l’Édification » ou « de l’Encénie ») est une fête juive d’institution rabbinique, commémorant la réinauguration de l’autel des offrandes dans le Second Temple de Jérusalem, lors de son retour au culte judaïque, après trois ans d’interruption et de fermeture par le roi séleucide Antiochos IV au iie siècle av. J.-C.
Elle marque une importante victoire militaire des Maccabées et symbolise la résistance spirituelle du judaïsme à l’assimilation hellénistique.
Selon la tradition rabbinique, au cours de cette consécration, se produisit le miracle de la fiole d’huile, permettant aux prêtres du Temple de faire brûler pendant huit jours une quantité d’huile à peine suffisante pour une journée. C’est pourquoi Hanoucca est aussi appelée la « Fête des Lumières ».
Elle est célébrée à partir du 25 kislev (qui correspond, selon les années, aux mois de novembre ou décembre dans le calendrier grégorien) et dure huit jours, jusqu’au 2 ou 3 tevet (en fonction de la longueur de kislev, mois de 29 ou 30 jours).
Les pratiques et coutumes qui s’y rattachent sont liées au miracle de la fiole d’huile, en particulier l’allumage du chandelier à neuf branches de Hanoucca pendant les huit jours de la fête et la consommation de friandises à base d’huile d’olive (latkes, soufganiyot…). On y joue aussi avec des toupies à quatre faces.
Hanoucca dans les sources juives[modifier | modifier le code]
Livres de la période biblique[modifier | modifier le code]
La réinauguration du Temple, célébrée à Hanoucca, se place dans le contexte de la révolte des Maccabées. Un récit en a été compilé dans le premier livre des Maccabées par un auteur proche des évènements (et idéologiquement orienté, selon Maurice Sartre)1. Ce livre n’a pas été inclus dans la Bible hébraïque, mais il l’est dans la Septante.
Selon ce récit, à la suite de nombreuses persécutions menées par le pouvoir séleucide contre l’étude de la Torah2, les Juifs qui souhaitent observer leur Loi, regroupés autour du prêtre juif, Mattathias l’Hasmonéen, fils de Yohanan, prennent la tête d’une insurrection et désignent Juda Maccabée comme successeur de son père Mattathias.
Après trois ans de lutte, « le vingt-cinquième jour du […] mois de kislev de la cent quarante-huitième année, […] ils firent la dédicace de l’autel pendant huit jours, et ils offrirent des holocaustes avec joie, et un sacrifice d’action de grâce et de louange. […] Alors Juda, avec ses frères et toute l’assemblée d’Israël, ordonna que le jour de la dédicace de l’autel serait célébré en son temps, d’année en année, pendant huit jours, à partir du vingt-cinquième jour du mois de kislev, avec joie et allégresse3. »
Cette victoire ne constitue qu’un épisode de la révolte, qui se poursuivit pendant vingt ans jusqu’à ce que les Juifs retrouvent une indépendance de fait1.
Merci Haïm pour cet article court mais intéressant . J’ai plusieurs bibles à la maison dont une dans laquelle se trouve le récit des Maccabées, je vais sans doute le lire à cette occasion.
Merci Haïm pour ces explications qui donnent un sens historique et spirituel à cette fête. Nous sommes bien loin de celle de Noël, qui n’a rien de biblique et ne concerne que l’âme et les plaisirs du monde.