S’il vous plait messieurs les terroristes du Hamas, continuez de violer les trêves !
Trois heures avant la fin de la trêve hier lundi 19 août, le Hamas s’est remis à bombarder Israël et une pluie de roquettes s’est abattue sur le pays, rendant une nouvelle fois impossible la vie normale des habitants.
Ban Ki Moon a sévèrement condamné le Hamas pour cette rupture de la trêve initiée par l’Egypte.
En réponse, le gouvernement Netanyahu a donné l’ordre à l’armée de reprendre ses frappes, sans pour autant autoriser la reprise de l’opération terrestre. La maison du terroriste Muhamad Yassin Dalu, responsable du système de tirs du Hamas aurait été détruite et il aurait été éliminé. La femme et la fille de Muhamad Deaf, le chef militaire du Hamas, auraient également été tuées dans un raid.
Comme il est intéressant de songer qu’un accord aurait peut-être été négocié en Egypte entre Israël et les terroristes si le Hamas n’avait pas rompu la trêve, et que Tsahal n’aurait donc pas détruit les cibles terroristes qui ont été visées depuis.
Ainsi le réel, si on veut se donner la peine de le regarder honnêtement quelque soit son penchant idéologique, indique que le cessez-le feu ne fait que suspendre le danger terroriste, et sa violation par le Hamas aide à le réduire un peu plus.
En ce sens, je n’approuve pas que l’on condamne le Hamas lorsqu’il viole les cessez-le feu, au contraire, je me réjouis.
Au rebours de mes confrères journalistes et de mes amis, je remercie le Hamas d’avoir rompu une trêve de plus.
Chaque violation de cessez-le feu a permis de détruire quelques cibles terroristes de plus, d’éliminer quelques terroristes de plus, et de s’approcher – ce qui n’a pas de prix dans un démocratie – un peu plus près des vœux de la population israélienne : en finir avec le terrorisme, ne pas avoir laissé mourir tant de ses soldats, ses enfants pour rien.
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