C’est toujours une joie profonde et immense que de voir cette magnifique Vérité défendue comme elle l’a été dans ce message, et défendue avec COURAGE.
Et c’est dans le même temps une douleur brûlante et insoutenable dans tout mon être intérieur à chaque fois que de prendre conscience à nouveau de ces entêtements dans ce milieu évangélique, et hélas oui, même des meilleurs d’entre eux, à s’opposer avec une telle virulence à cette belle vérité biblique dans sa pureté, dans son essence, dans ce qu’elle a de plus limpide, dans sa source, et sa source étant le Coeur de D.ieu Lui-Même par son Fils la Parole incarnée !
Et à chaque fois je bute sur cette même question : mais pourquoi donc ? Comment peut-on lire cette Bible sans que cela ne nous saute aux yeux, que non seulement cette Brit’ HaH’adasha est la suite et l’accomplissement de la première, mais que son essence est elle aussi profondément hébraïque.
Et à propos des pains sans levain de PessaH’, tellement, tellement combattu chez ces gens, eh bien au sujet de cette question le Seigneur m’avait mis en exergue Mathieu 26 :17 dans ce paragraphe intitulé dans plusieurs versions : « institution de la Sainte Cène » :
– « Le 1er jour des pains sans levain, …… les disciples vinrent dire à Yeshoua : où veux-tu que nous te préparions le repas de PessaH’ ?… »
A chaque fois que j’ai pu mettre cette vérité sous leurs yeux, quasiment à chaque fois il y avait cette réponse complètement déconnectée de la source biblique hébraïque, et répétée comme une vérité ab-so-lue : on n’est-plus-sous-la-loi……
Quand on est familier du contexte juif, bien des vérités bibliques de ce calibre-là sautent aux yeux et de plus nous offrent une compréhension dotée d’une COHERENCE ! à toute épreuve.
Bien trop souvent et de façon bien ridicule à bien des égards, dans cette mouvance, les gens, et pasteurs en tête, sont particulièrement attentifs à résister à quelque forme que ce soit de judaïsation (à vous faire passer même pour un hérétique…) mais sont dans leur immense majorité d’une incroyable tolérance et cette fois-là non biblique, à des coutumes païennes que le Seigneur A EN HORREUR !
Vous savez, plus je vais, et plus j’ai cette conviction sur mon coeur, et le fait d’être à votre contact depuis cet été me renforce dans cette conviction, c’est que ce rejet et à l’opposé cette acceptation de cette Vérité Biblique dans toute sa pureté et qui donc passe par cet héritage hébraïque, sera un élément déterminant, voire une occasion de chute pour la préparation de cette Eglise de la fin, celle qui est décrite comme, pure, irréprochable, sans tâche ni ride, ni rien de semblable.
Quand on réfléchit à cette terrible description, on peut être tout SAUF léger avec cette Vérité qu’est cette Parole de D.ieu et cette Vérité est aussi une Personne.
Et le Seigneur a eu des paroles terribles à propos de ceux qui apprendraient à l’un de ces plus petits à ne pas respecter le PLUS PETIT de ses commandements ! Et cette mise en garde s’achève par un avertissement solennel de la punition suprême d’une éternité passée dans la géhenne.
Comment, à partir de là, être si léger dans son enseignement ? De plus il n’est pas interdit de remettre en question certaines certitudes quand celles-ci ne cadrent pas avec cette Vérité pleine de Grâce comme un copié-collé….
Pour conclure, je voudrais vous donner une expérience vécue au sein de mon activité professionnelle, véritable parabole vivante.
Dans les personne âgées que j’avais dans ma tournée, j’avais un couple chez qui j’étais intervenue quelques temps au tout début de mon installation ici il y a 10 ans.
Ensuite je les avais perdu de vue, mais comme je continuais d’intervernir chez leurs voisins, j’avais de temps en temps de nouvelles d’eux par ce biais.
Par professionnalisme, je n’avais pas maintenu le contact afin de ne pas créer de turbulences par rapport à la collègue que l’on avait placée à ma place chez eux et qui de plus n’était pas appréciée par ce couple.
Il y a bien 2 ans, en me rendant chez les voisins de ce couple, j’apprends que leur fils et enfant unique, âgé d’une quarantaine d’année, était brutalement décédé.
Ayant gardé un bon souvenir d’eux, cette nouvelle m’attrista profondément. Et j’appris par la même occasion que ce fils n’était pas un enfant biologique, mais que cette dame en mal d’enfant l’avait adopté à l’âge de 6 ans.
Cette information me sidéra tant l’amour maternel de cette femme était flagrant pour son fils et je m’en souvenais bien pour l’avoir vu sur place quand j’intervenais encore chez cette personne.
Le soir même je reçus du Seigneur cette parole d’aller pleurer avec ceux qui pleurent.
Je leur rendis très vite visite avec un bouquet de fleurs. Ce geste les avait énormément touchés, mais c’est moi qui allais être bouleversée par ce dont j’allais être témoin.
Alors qu’à présent je savais que ce fils était un enfant adopté, je voyais cette mère dans la même et exactement la même douleur qu’une mère dont le fils est chair de sa chair et os de son os.
Il n’y avait aucune différence !
La brûlure de la souffrance était la même. Et où je fus encore plus interpellée, c’est que les petits-enfants issus de l’union de ce fils avec sa compagne, donc n’ayant pas non plus ce lien biologique, étaient toute la préoccupation de cette mère et grand-mère.
J’ai vécu là, dans cette situation, toute la puissance de l’adoption ! Aucun lien biologique ni donc de généalogie ne réunissait ces personnes, sauf cette adoption pleine et entière !
En rapportant cela à la vérité biblique, c’est comme si le Seigneur m’avait fait comprendre avec une force inouie, telle celle d’un laser, cette adoption dont Paul parle à propos des païens greffés sur l’olivier franc Israël.
A partir de là, j’ai compris que ceux qui composent cette mouvance évangélique doivent absolument à un moment donné accepter pleinement et entièrement la paternité d’Abraham, Isaac et Jacob et accepter aussi cet héritage spirituel biblique et hébraïque tel qu’il nous a été transmis et conservé intact au prix de siècles et de siècles de furieuses persécutions.
Si cet héritage nous est encore disponible aujourd’hui, c’est à cause premièrement de la grande fidélité d’Hashem c’est évident, mais aussi par le moyen du sang d’une foule de témoins qui acceptèrent l’opprobre le plus total pour l’amour de cette Vérité.
Ce message de H’aïm est vraiment nécessaire à entendre pour beaucoup même s’il fait grincer des dents, pour parler de la forme de réaction la plus « light », ou provoque une « nuit des longs couteaux » pour parler de la forme de réaction la plus agressive … et tout ceci dans ce qu’il est convenu d’appeler « l’Eglise » soit dit en passant …
Meilleur et chaleureux shalom fraternel dans cette Vérité qui nous unit ba MashiaH’ Yėshoua !
Amen.
Amen, j’avais déjà des doutes sur la cène prise tous les dimanches dans nos cultes évangéliques. Mais, je ne savais pas vraiment d’où pouvait venir cette réticence intérieure. Il y + de trois ans, j’avais fait un repas de Pessa’h (à Mons) chez un pasteur messianique (Michel SILVA ANDRADE), chez lui à son domicile. Chez ce pasteur, j’avais vraiment trouvé cohérente la prise de la cène 1 x l’an à Pessa’h (je n’étais pas encore convaincu)
Aujourd’hui, je trouve cela Biblique et vrai(vivement ressenti en Suisse lors du Seder de Lève-toi dernièrement)
Merci à notre serviteur l’apôtre Haim pour son obéissance au D.ieu d’Israël, c’est pour nous une grande bénédiction de vivre les richesses de la Parole de D.ieu dans sa vérité
Shalom
Dominique