Depuis quelques jours, des milliers d’emails hackés par Wikileaks et Guccifer 2 appartenant au confident et proche d’Hillary Clinton John Podesta, révèlent la face cachée des démocrates et la fausseté d’Hillary Clinton.
Clinton, grande experte en informatique comme chacun sait (sic), est partie dans un délire conspirationniste contre ceux qu’elle croit être les auteurs du piratage : les Russes, évidemment…
Je ne dis pas que les Russes ne sont pas coupables d’avoir hacké les comptes email. Je dis que personne n’en sait rien, et Hillary Clinton encore moins, elle qui a utilisé ses smartphones non protégés lorsqu’elle se rendait en Russie et dans d’autres pays connus pour leur cyber activités, a exposé des secrets d’Etat sensibles.
Je dis qu’on oublie un peu vite que les comptes email du Comité national républicain ont également été hackés, ce qui ne plaide pas exactement pour une conspiration contre les démocrates.
Je dis que Hillary Clinton est atteinte de cette folie des adeptes des théories du complot — et l’on se souvient soudain que c’est son directeur de campagne qui en 2008 a lancé la rumeur que Obama n’est pas né aux Etats-Unis.
Je dis que les adeptes des théories du complot m’insupportent en ce qu’ils s’accrochent aux hypothèses les plus tordues et refusent les explications les plus simples, et Clinton ne fait pas exception.
Voilà les dernières théories du complot de l’équipe Clinton :
- Guccifer fournit ses informations à Wikileaks,
- Guccifer est contrôlé et financé par les services de renseignement russes,
- Roger Stone, ancien conseiller de Donald Trump, a ses entrées à Wikileaks, il savait à l’avance que les emails du confident d’Hillary Clinton avaient été hackés, et il conspire avec Julian Assange pour détruire Clinton,
- Des livres de « comptabilité secrète » découverts autour d’une affaire de corruption en Ukraine montrent que des sommes d’argent ont été transférées à la campagne de Trump,
- Paul Manafort, un conseiller de Trump a des liens avec le parti ukrainien contrôlé par Poutine.
Dans les emails hackés, on trouve les ingrédients du fascisme soft dont les Français voient au quotidien les dégâts en observant la débâcle de la gauche française, déconfite lorsqu’un seul journaliste ose ne pas s’aligner sur leur pensée unique.
Hier, je révélais comment la progressiste Clinton crache sur les catholiques, dont elle dit qu’ils sont arriérés, rétrogrades, que leur religion est bâtarde, qu’il est odieux de baptiser un nouveau-né, et comment son entourage sait mieux que le milliard et demi de catholiques sur terre comment il faut penser.
La semaine dernière durant le débat, Donald Trump a affirmé que « Hillary Clinton a le cœur plein de haine », et cela semble vrai.
Elle a insulté les millions de supporteurs de Trump, les qualifiant d’« êtres pitoyables, racistes, sexistes, homophobes, islamophobes, et irrécupérables. »
Elle a déclaré que le pire danger pour l’Amérique, ce sont les républicains, soit à peu près la moitié des personnes dont elle entend être la présidente.
Ce matin, une autre série d’email révèle l’arrogance et le ton méprisant de l’équipe du premier cercle d’Hillary Clinton vis-à-vis de l’électorat immigré, qu’elle appelle les « quémandeurs hispaniques ».
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Avant hier, un email rapportait ses propos devant les donateurs de Wall Street — qu’elle attaque en public et courtise et protège en privé — où elle dit qu’elle est très loin du petit peuple depuis qu’elle et son mari sont devenus riches, et que Wall Street n’a rien à craindre d’elle, puisqu’elle veut confier à Wall Street le soin de se réformer tout seul…
Dans un autre email, elle avoue que son rêve est un monde sans frontières — quelle aubaine pour les millions de terroristes islamistes qui veulent détruire l’Amérique, et attendent impatiemment qu’elle soit élue.
En juillet un email du Comité électoral démocrate rassurait l’équipe Clinton en lui disant qu’il allait réduire le nombre de bureaux de vote de l’Etat de Rhode Island où Bernie Sanders était donné favori afin de décourager les gens d’aller faire des dizaines de kilomètres pour aller voter.
De plus, plusieurs emails montrent la corruption des médias : plusieurs journalistes ont donné à Clinton les questions qu’ils allaient lui poser lors de débat public.
Enfin, et c’est le plus troublant pour l’immoralité qui va régner à la tête du pays si Clinton est élue, un email révèle comment le Département de la justice passait à l’équipe de Clinton des informations sur l’enquête sur son serveur de mail.
Dans un mail, Brian Fallon, l’attaché de presse d’Hilary Clinton écrit :
« Mes copains du DOJ [Département de la justice] m’ont informé qu’une audience a lieu ce matin, et donc nous pourrions savoir dès aujourd’hui ce que pense le juge sur le calendrier de production des emails. »
Tous égaux devant la justice n’est-ce pas… Mais tout cela, c’est à cause des Russes !
Conclusion :
Tout ce que vous venez de lire, vous l’avez également lu dans vos quotidiens du matin et du soir, évidemment.
Non ?
Comme c’est étrange. Seraient-ils partiaux ? Ne seraient-ils intéressés qu’à attaquer Trump ? Je ne peux y croire, la corporation a trop d’éthique pour ça.