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Huit mythes sur «l’occupation» de Jérusalem (Israël Flash)

By 26 mai 2015Etz Be Tzion

Huit mythes sur «l’occupation» de Jérusalem

Le droit naturel et légitime d’Israël sur Jérusalem est souvent falsifié, interprété par des mensonges et une désinformation systématique.

par Dore Gold –JCPA le Cape

La question de l’avenir de Jérusalem est sensible sur plusieurs plans et elle demeure toujours un sujet controversé dans toute négociation régionale et internationale.

Pourtant, depuis la création de l’Etat juif, et même avant, les droits souverains d’Israël sur Jérusalem sont bien ancrés dans l’Histoire et le Droit international.

Hélas, il existe de nombreux Israéliens insuffisamment conscients de leurs droits.

De fait, voici 8 points que vous devriez connaître à propos de notre combat pour Jérusalem :

Une majorité juive à Jérusalem existait déjà cent ans avant l’unification de la Ville

Un siècle avant la création de l’Etat d’Israël, il existait une majorité juive à Jérusalem. Toutes les sources et documents confirment que jusqu’aux années 1860 les Juifs constituaient une majorité dans la Ville sainte. A la veille de la Première Guerre mondiale, les Juifs y représentaient près de 60% de la population, d’après les données du Mandat britannique, 40% étant répartis entre Chrétiens et Musulmans. Selon des recensements sur la population de la Ville, faits séparément par la Jordanie et par Israël en 1961 (six ans avant la guerre des Six Jours) 72% étaient Juifs, 22% musulmans et 5% chrétiens.

La Résolution 181 de l’ONU de 1947 et l’internationalisation de Jérusalem : une résolution retirée de l’ordre du jour face à l’invasion d’Israël par sept Etats arabes.

La proposition faite en 1947 par l’ONU d’internationaliser Jérusalem en corpus separatum et qui figure en annexe de la Résolution 181 de l’Assemblée générale de l’ONU, n’était qu’une recommandation non-contraignante. Il était prévu que 10 ans plus tard un référendum devait se tenir pour l’ensemble des résidents sur la question de la souveraineté de la Ville. Soulignons qu’en 1948, lors du siège de Jérusalem imposé aux habitants juifs de la ville par les envahisseurs arabes, l’ONU fut complètement indifférente à leur sort. De fait, Israël a considéré que la proposition de l’internationalisation de Jérusalem manquait de fondement moral et deviendrait « nulle et non avenue » comme l’avait affirmé à l’époque le Premier ministre David Ben Gourion.

La partie arabe a été définie comme agresseur en 1948 et en 1967 par les instances internationales

L’invasion des pays arabes en 1948 a été définie comme un « acte d’agression » par le Secrétaire général de l’ONU. De même, en juin 1967, ce sont bien les Jordaniens qui ont déclenché la guerre sur le front Est. Ils avaient demandé à des divisions égyptiennes de combattre en Cisjordanie et ont permis à l’armée irakienne de traverser le territoire du royaume hachémite par les ponts du Jourdain. Soulignons que le gouvernement israélien avait à deux reprises demandé, par l’intermédiaire des représentants de l’ONU, d’arrêter les hostilités mais les Jordaniens ont refusé et intensifié les tirs. En décidant d’entrer à Jérusalem-Est, Israël a donc commis un acte de légitime défense.

Après la guerre de 1967, l’ONU a voté en faveur d’Israël – contre l’Union soviétique et les Etats arabes

Après la guerre des Six Jours, l’Union soviétique a compris qu’elle n’était plus capable de défendre ses protégés arabes, et donc, elle a tenté sans succès de présenter Israël comme agresseur. Elle a déposé en ce sens, à deux reprises, une requête au Conseil de sécurité et à l’Assemblée générale, mais au moment du vote en séance plénière de l’Assemblée, seuls 36 pays ont soutenu sa requête et 80 ont voté contre. Cela signifiait clairement que la communauté internationale avait bien compris qu’Israël avait agi en légitime défense. Ce vote a évidement des implications en Droit international et offre à Israël des avantages spécifiques.

Israël possède un droit de propriété privilégiée à Jérusalem

La portée juridique de l’échec des Soviétiques et des pays arabes à définir Israël comme agresseur fut renforcée par le juge Stephen M. Schwebel, ancien Président de la Cour internationale de Justice (CIJ) de La Haye. Il a publié un article précisant « qu’Israël a un droit privilégié sur le territoire qui était naguère la Palestine et notamment sur Jérusalem. Ce droit de propriété s’applique en priorité sur celui de la Jordanie ou de l’Egypte. » Le juge Schwebel précise : « lorsqu’un Etat (la Jordanie) prend un territoire illégalement, l’Etat(Israël) qui le reprendra par un acte légal de légitime défense aura un droit privilégié par rapport à l’ancien titulaire de ce territoire. »

Les lignes de 1967 n’ont jamais été des frontières internationalement reconnues mais seulement des lignes d’armistice

Rappelons que l’accord d’armistice signé en 1949 entre Israël et la Jordanie ne détermine pas le tracé définitif des frontières entre les deux pays mais seulement les lignes de démarcation entre les deux armées imposées juste après la guerre d’Indépendance. Les Arabes avaient exigé d’insérer une clause précisant qu’aucune condition ne serait soulevée préalablement dans l’accord d’armistice pour déterminer le droit de chaque partie à résoudre le statut final par des moyens pacifiques. En d’autres termes, il n’existait aucun statut politique relatif aux lignes de 1967, et de ce fait ces lignes ne représentaient pas des frontières internationales à la veille de la guerre des Six Jours.

Jérusalem ne figure pas dans la Résolution 242 et donc il n’y a aucune exigence de la diviser une nouvelle fois

La Résolution 242 du 22 novembre 1967 ne stipule qu’un retrait de territoires vers des « frontières sûres et reconnues ». Lord Caradon, l’ambassadeur britannique à l’ONU qui a rédigé cette résolution, avait rejeté la requête soviétique pour ajouter le mot « tous » avant le mot « territoires ». De ce fait, seule la version anglaise fait foi et toute autre interprétation de la résolution 242, qui dérive de la traduction officielle de l’Organisation des Nations Unies, ne peut être conformément acceptée.

La liberté du Culte pour toutes les religions n’est respectée à Jérusalem que depuis la présence israélienne

De 1948 à 1967, les Jordaniens ont empêché les Juifs de visiter les Lieux saints de la Vieille ville, notamment le Mur des Lamentations. Ils ont imposé également de sévères restrictions à la communauté chrétienne qui s’est réduite au fil des ans. Même pendant la période ottomane et sous le Mandat britannique les Juifs se battaient pour faire respecter leur droit de prier au Kotel (Mur occidental ou des Lamentations).

Dore Gold Le CAPE de Jérusalem

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