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INSEPARABLES de Haïm Goël / Extrait N°7 :   LA LOUANGE EST AVANT TOUT UN ETAT D’ESPRIT

LA LOUANGE EST AVANT TOUT UN ETAT D’ESPRIT

 

Que pensez-vous du respect plein d’amour que vouait Elisée, N°2, à Elie N°1 et à D.ieu N°1 qui avait suscité Elie N°2 face à D.ieu ? Que pensez-vous de ce « féroce » besoin de rester attaché à son maître ? C’était  de la louange, le départ de la vraie louange. L’essence de la louange est là. Elisée avait raison et il vit ce qu’il aimait le plus, Elie et le D.ieu d’Elie, se rencontrer dans les airs par cet enlèvement. L’église qui sera enlevée sera une église ointe dans l’état d’esprit d’une vraie louange de cœur pur.

 

Que pensez vous de Sarah, une femme N°2, disant de son N°1 de mari, Abraham : « Mon Seigneur » ? C’est de la louange et c’est plus facile à saisir bien sûr ici.
Que pensez-vous d’une femme devenue strictement biblique face à son mari selon les ordonnances d’Ephésiens 5 : 22 à 24 : « Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur ; car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Eglise, qui est son corps, et dont Il est le Sauveur. Or, de même que l’Eglise est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leurs maris en toutes choses » ?

C’est de la louange pour son N°1 de mari et pour D.ieu N°1 suprême qui le lui a donné.

 

Que pensez-vous d’enfants appliquant d’un cœur pur Ephésiens 6 : 1, 2 et 3 : « Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur, car cela est juste. Honore ton père et ta mère (c’est le premier commandement avec une promesse), afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre » ? C’est de la louange et la vraie louange répand la bénédiction comme nous invite d’ailleurs à le croire ce passage. D’autres exemples ? Ils abondent. En fait, toute soumission à la Parole de D.ieu est indissociable de la louange dans son essence et chaque fois que nous éprouvons de la difficulté à louer dans une atmosphère sainte et ointe, c’est que nous ne sommes plus en accord avec quelque chose du domaine divin, de sa Parole. Comment puis-je honorer D.ieu d’une bouche sainte si je vis dans la désobéissance ? Mon cœur me refusera la paix dans ce cas.

 

Un des sommets de la louange est atteint dans l’état d’esprit de Marie, de son vrai nom Myriam (ce qui veut dire « rebelle » en langue hébraïque), à l’occasion de son cantique. Jamais un N°2 n’aura sans doute été aussi loin dans la manifestation de la louange, dans la pleine acceptation de son statut de N°2 magnifiant les principes de D.ieu, et donc Sa volonté de N°1.

 

Le cantique de Myriam représente ici la femme rebelle de la chute, Eve, à laquelle une grâce est faite. Avec quelle émotion Myriam (rebelle) devient avec reconnaissance pleine de louange un N°2 largement ouvert à recevoir et magnifier la volonté de D.ieu N°1 ! Comme nous sommes loin ici de l’Eve séduite et rebelle. Lisons : « Mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit se réjouit en D.ieu, mon Sauveur, parce qu’Il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante. Car voici, désormais toutes les générations me diront bienheureuse, parce que le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. Son nom est saint, et Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui Le craignent. Il a déployé la force de Son bras ; Il a dispersé ceux qui avaient dans le cœur des pensées orgueilleuses. Il a renversé les puissants de leurs trônes, et Il a élevé les humbles. Il a rassasié de biens les affamés, et Il a renvoyé les riches à vide. Il a secouru Israël, Son serviteur, et Il s’est souvenu de Sa miséricorde, comme Il l’avait dit à nos pères, envers Abraham et Sa postérité pour toujours »  (Luc 1 : 46 à 55).

 

Les premiers mots : « Mon âme exalte le Seigneur et mon esprit se réjouit en D.ieu, mon Sauveur », l’émotion de tant de grandeur dans la relation amoureuse et disponible à D.ieu, nous étreignent immédiatement. C’est de la pure louange, et sans aucun « carnaval » instrumental. Le silence et la stupeur émerveillée des anges durent être à leur comble.

 

Nous l‘avons compris, c’est seulement lorsque je deviens un authentique N°2 que je pose en tout des actes de louanges, qui ont une qualité intrinsèque de louange et d’adoration.

 

 

 

REVENONS AUX ATTRIBUTS CONFIES A LUCIFER AVANT SA CHUTE.

 

7/ « Tu étais un chérubin protecteur, aux ailes déployées » D.ieu est Lui-même et par excellence le grand protecteur. En tant que protecteur délégué, Lucifer magnifiait la glorieuse capacité de protection divine de l’Eternel. Mais il y a aussi là un principe actif délégué à Lucifer qui en faisait un N°1 face au monde angélique associé à Son autorité protectrice. Voici un exemple au travers duquel nous pouvons observer qu’en tant que N°2 nous devenons aussi N°1 en certaines circonstances. Exemple dans le genre humain : l’homme et la femme sont ensemble N°2 face à D.ieu mais deviennent N°1 face à leurs enfants. A l‘intérieur de ce duo, l’homme reste N°1, la femme N°2. Quand les maths et les configurations s’entremêlent… ! Ainsi tous les rapports entre le divin et tout ce qui fut créé reste toujours fixe (D.ieu N°1 et la création N°2 sauf dans le cas de Yeshoua, D.ieu se faisant homme et Fils) mais les rapports entre les êtres créés se modulent constamment vers des états différents N°1 ou N°2.

 

8/ je t’avais placé et tu étais sur la sainte montagne de D.ieu ; tu marchais au milieu des pierres étincelantes. Ici, c’est semble-t-il toute la réserve de gloire, de science, de sagesse, de beauté, de perfection, d’amour ineffable de D.ieu Lui-même qui semble être « stockée » (que l’on me pardonne ce mot si limité, mais il représente au mieux la pensée qui m’est donnée) afin que Lucifer inlassablement y plonge le regard de l’esprit. Ce puissant cadeau de D.ieu est sans doute ce qui en soi démontre la vocation pure de Lucifer, porteur de la lumière de D.ieu, au départ : magnifier les principes de D.ieu.

 

Nous avons une conviction au terme de ce qui précède : D.ieu avait donné à connaître beaucoup de Sa gloire à Lucifer. Quelle délégation de choses relevant de l’identité divine elle-même ! Pierre ne nous dit-il pas de ne pas injurier Satan, ne le qualifie-t-il pas de « Gloire » ? (2 Pi. 2 : 10 – 11).  On retrouve presque ici en écho une autre proximité, une autre intimité lorsque D.ieu dit en Gen. 2 : 23 : «  je ferai à l’homme une aide semblable à lui » en parlant de l’homme qui dira :  « Voici celle qui est os de mes os et chair de ma chair ». Est-il étonnant dès lors que ce soit à la femme que Lucifer, devenu Satan, s’adresse en priorité dans le jardin d’EDEN où il avait accès dès le départ ?

 

En fait tout ce qui relève du statut de N°2 est ciblé par Satan dès son apparition : la naissance d’un deuxième enfant, le mariage pour une jeune fille, la prise de contrat auprès d’un patron pour un travailleur, etc.,  par l’incitation à la rébellion des N°2 et avec comme élément déclencheur fréquent  l’abus égoïste des N°1. Abus évidemment encouragé par Satan en personne. N’oublions pas non plus qu’il existe chez tout N°2 une trace non négligeable de désir de magnifier inscrite au plus profond. Il suffit d’observer le puissant désir qui existe chez un N°2 de servir autrui, par exemple. Observez, observez,…

 

Lucifer ! Sans doute jamais personnage spirituel n’aura été plus proche de D.ieu et sa chute n’en sera que plus grave en termes de résultat. Sa crise identitaire par perte de statut est insondable. Voyez,  six  lignes  plus loin et le texte en gras à l‘intérieur d’Esaïe 14 un peu plus loin encore, le jugement de D.ieu qui prive Lucifer de tout recours identitaire désormais.

 

Dès lors LE DESIR ABSOLU D’ENTRAÎNER DANS SA CHUTE TOUT CE QU’IL POURRA  DEVIENDRA , FUT, EST ET DEMEURE LE SEUL MOYEN DE « S’EXPRIMER » ENCORE, DE SE MANIFESTER, D’ETRE. Nous sommes ici face au départ du mystère de l’iniquité qui restera  actif jusqu’à l’intervention finale de D.ieu, juste juge (Phil. 2 : 10 – 11 : «… afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de D.ieu le Père » et également Apoc. 20 : 2 : « Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et Il le lia pour mille ans ».)

 

« Tu as été intègre dans tes voies, depuis le jour où tu fus créé jusqu’à celui où l’iniquité a été trouvée chez toi. Par la grandeur de ton commerce tu as été rempli de violence, et tu as péché ; je te précipite de la montagne de D.ieu, et je te fais disparaître, chérubin protecteur, du milieu des pierres étincelantes. Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, tu as corrompu ta sagesse par ton éclat ; je te jette par terre, je te livre en spectacle aux rois. Par la multitude de tes iniquités, par l’injustice de ton commerce, tu as profané tes sanctuaires ; je fais sortir du milieu de toi un feu qui te dévore, je te réduis en cendre sur la terre, aux yeux de tous ceux qui te regardent. Tous ceux qui te connaissent parmi les peuples sont dans la stupeur à cause de toi ; tu es réduit à rien, tu ne seras plus à jamais » Ezéch. 28 : 15 à 19.

 

Lisons également  un autre texte qui va dans le même sens : Esaïe 14 : 4  à 17 :

 

« Alors, tu prononceras ce chant sur le roi de Babylone, et tu diras : Eh quoi ! le tyran n’est plus ! L’oppression a cessé ! L’Eternel a brisé le bâton des méchants, la verge des dominateurs. Celui qui dans sa fureur frappait les peuples, par des coups sans relâche, celui qui dans sa colère subjuguait les nations, est poursuivi sans ménagement. Toute la terre jouit du repos et de la paix ; on éclate en chants d’allégresse. Les cyprès même, les cèdres du Liban, se réjouissent de ta chute : depuis que tu es tombé, personne ne monte pour nous abattre. Le séjour des morts s’émeut jusque dans ses profondeurs, pour t’accueillir à ton arrivée ; il réveille devant toi les morts, tous les grands de la terre, il fait lever de leurs trônes tous les rois des nations. Tous prennent la parole pour te dire : toi aussi, tu es sans force comme nous, tu es devenu semblable à nous ! Ta magnificence est descendue dans le séjour des morts, avec le son de tes luths ; sous toi est une couche de vers, et les vers sont ta couverture ».

La suite de ce passage nous décrit la chute de Lucifer : « Te voilà tombé du ciel, astre brillant, fils de l’aurore ! Tu es abattu à terre, toi le vainqueur des nations ! Tu disais en ton cœur : je monterai au ciel, j’élèverai mon trône au-dessus des étoiles de D.ieu ; je m’assiérai sur la montagne de l’assemblée, à l’extrémité du septentrion ; je monterai sur le sommet des nues, je serai semblable au Très-Haut. Mais tu as été précipité dans le séjour des morts, dans les profondeurs de la fosse. Ceux qui te voient fixent sur toi leurs regards, ils te considèrent attentivement : est-ce là cet homme qui faisait trembler la terre, qui ébranlait les royaumes, qui réduisait le monde en désert, qui ravageait les villes, et ne relâchait point ses prisonniers ? »

 

Nous comprenons aussi à présent la raison d’un jugement si sévère de la part de D.ieu rejetant Lucifer et les anges entraînés derrière lui vers les ténèbres. Ténèbres d’ailleurs probablement suscitées elles-mêmes par la chute de Lucifer-Satan et son terrible cancer spirituel. Lucifer en agissant tel qu’Il le fit s’opposa par convoitise et orgueil à l’œuvre créatrice et ordonnatrice, dynamique, d’un D.ieu Père plein de bonté qui, entre autres principes, établit pour la vie de Sa création ce grand balancier relationnel  d’une beauté et douceur dynamique sans pareille : les N°1 et les N°2 en principe relationnel complémentaire. La bonté, l’humilité, le don du Père et l’orgueil / égoïsme de Lucifer devenant Satan se sont opposés là de façon que l’on conçoit fatalement irréductible.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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