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Islam : la complaisance du pape François, la lucidité de Saint François d’Assise / Dreuz

By 15 septembre 2016mai 3rd, 2020Doctrine
PUBLIÉ PAR ROSALY LE 14 SEPTEMBRE 2016

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Quand le Cardinal Jorge Mario Bergoglio devint le nouveau pape en 2013, il choisit le prénom de François, pour indiquer que son pontificat serait un pontificat de miséricorde et de compassion envers les pauvres et les déshérités, car telle était la réputation de son éponyme, Saint François d’Assise, « l’homme de la pauvreté, de la paix, l’homme qui aime et protège la création » expliquait Bergoglio, devenu pape François.

Si Saint François d’Assise (1182-1226) est, en effet, connu et admiré pour toutes ces qualités, sa manière d’affronter l’islam sans complaisance — une qualité, qui fait manifestement défaut chez son homonyme actuel — contribua à sa réputation.

Tout en étant pleinement conscient des dangers, François était déterminé à partir en mission chez les incroyants des nations musulmanes. Il était prêt à sacrifier sa vie et à mourir pour le Christ, car le but de son voyage en terre musulmane était de prêcher l’Évangile, même au risque d’être martyrisé.

Il ne cherchait pas seulement à sauver les âmes, mais également des vies. Il voulait aider à apporter la paix à ce monde turbulent dans lequel il vivait, ce monde où les chrétiens, en réponse aux siècles d’invasions islamiques et de conquêtes des terres chrétiennes, étaient partis en croisade contre l’islam.

Convertir les musulmans par ses prêches était le but de François, car pensait-il, leur conversion entraînerait la fin de la guerre de manière pacifique.

Selon le professeur Christophe Maier, un expert en l’histoire des Croisades : « François, comme les Croisés, voulait libérer les lieux saints en Palestine de la domination musulmane. La seule différence était la stratégie… Il voulait leur soumission totale à la foi chrétienne. »

En 1219, au cours de la 5e Croisade, François et un ami moine se rendirent au Moyen-Orient et cherchèrent à obtenir une audience auprès du sultan al-Kamil, malgré les dangers. Ce dernier avait décrété que quiconque lui apporterait la tête d’un chrétien devait être récompensé par une pièce byzantine en or.

Les contemporains de François l’avertirent que les musulmans étaient des gens méchants, assoiffés du sang chrétien et enclins à commettre les plus horribles atrocités. Mais les deux moines ne tinrent pas compte des avertissements et continuèrent leur voyage, plus déterminés que jamais.

Des documents historiques attestent unanimement que les deux Franciscains furent soumis à des traitements très rudes en traversant le territoire musulman. Les hommes de Dieu furent capturés par les soldats du sultan de manière brutale. Enchaîné, insulté, battu, François ne montra aucune crainte, même sous la menace de la torture et de la mort.

Conduits devant le sultan al-Kamil, les moines cherchèrent à prouver aux conseillers les plus sages du sultan la vérité du christianisme, devant laquelle la loi de la charia ne comptait pour rien : « car si vous mourez en respectant votre loi, vous serez perdu. Dieu n’acceptera pas votre âme. Pour cette raison, nous sommes venus vers vous. »

Intrigué par l’insolence des deux moines, le sultan appela ses conseillers religieux, les imams. Toutefois, ils refusèrent de débattre avec les chrétiens et insistèrent, au contraire, pour qu’ils soient tués par décapitation, selon la loi islamique.

Le sultan refusa : « Je vais m’opposer à la demande de mes conseillers religieux et je ne ferai pas couper vos têtes… car vous avez risqué vos vies pour sauver mon âme. »

Au cours de leur discussion et en référence aux siècles de conquête et d’occupation des terres autrefois chrétiennes, le sultan essaya de piéger les moines avec leur propre logique :

« Si Jésus a enseigné aux chrétiens de « tendre l’autre joue » et de « rendre le bien pour le mal », alors pourquoi les Croisés envahissent-ils les pays des musulmans ?

François répondit au sultan en citant également le Christ :

« Si ton œil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi ; car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse, et que ton corps entier ne soit pas jeté dans la géhenne « Matthieu 5 : 29

François expliqua ensuite : « C’est pour cela qu’il est juste que les chrétiens envahissent ton pays, car tu blasphèmes contre le nom du Christ et tu empêches quiconque de l’adorer. » Une référence aux lois de la dhimmitude, qui non seulement interdisaient aux chrétiens d’adorer Dieu, mais rendaient leur vie si pénible et humiliante, que des millions se convertirent à l’islam au fil des siècles pour alléger leurs souffrances.

Il y a d’autres aspects intéressants relatifs à la rencontre de Saint François avec le sultan, notamment, ceux qui démontrent des similitudes avec ce qui se passe aujourd’hui, dans le monde moderne, comme les lois de la charia appelant à tuer les apostats de l’islam, l’interdiction du blasphème contre l’islam et celle du prosélytisme chrétien.

Mais revenons aux différences importantes entre Saint François et son homonyme moderne, le pape François.

Tandis que le Saint accusa l’islam de persécuter les chrétiens et chercha à les secourir au péril de sa vie, François refuse de se confronter à l’islam. Quand il a l’attention du monde, il omet habituellement de condamner l’islam ou de faire la lumière sur la persécution des chrétiens, y compris des millions de catholiques, par les musulmans.

L’année dernière, il fit un discours d’environ une heure aux Nations Unies. Une seule fois, le Pape François fit référence aux chrétiens persécutés, et dans la même phrase, il compara leurs souffrances à celles des membres de la religion de la majorité, à savoir les musulmans sunnites.

Comparaison perfide, car les sunnites ne sont pas enlevés, vendus comme esclaves, tués, décapités, à cause de leur foi ; leurs mosquées ne sont pas incendiées, détruites par des attaques à l’explosif à cause de leur croyance, ils ne sont pas emprisonnés ou tués pour apostasie, blasphème ou prosélytisme. Et ce pour une simple raison : les terroristes, qu’ils appartiennent à Al-Qaïda, Boko Haram ou à l’EI, sont tous sunnites.

Avant cela, François publia sa première encyclique sur l’environnement et le changement climatique, intitulée « Laudato Sii » qui se traduit par « Loué sois-Tu » une référence à une prière de Saint-François, patron de l’Écologie, et appela tous les catholiques du monde à se joindre à la lutte contre le changement climatique. Dans la première grande encyclique de son pontificat, François a déclaré que la science est claire, et que l’Église catholique considère le changement climatique comme un problème moral qui doit être abordé afin de protéger les plus vulnérables du monde et la terre. Pas une seule mention de la persécution des chrétiens en terre musulmane ne figura dans cette encyclique, pendant que les églises brûlent en terre d’islam.

A quand une encyclique du pape François sur la persécution des chrétiens de par le monde en général et dans le monde musulman en particulier ?

« L’Église d’aujourd’hui est une Église de martyrs » reconnaît-il avec tristesse, mais sans jamais mentionner la « religion », à laquelle appartiennent les tortionnaires de ces martyrs.

Plus récemment, lors d’une interview, un journaliste l’interrogea sur l’égorgement d’un prêtre de 85 ans en France au nom de l’islam. Le Pape manifesta son désaccord et prit la défense de l’islam en utilisant une pléthore de raisons absurdes et stupides.

Or Saint François ne prêcha pas la passivité devant l’agression.

Un grand expert de Saint François d’Assise et de la cinquième Croisade, le professeur James Powell, écrivit :

« François d’Assise se rendit à Damitetta, en Égypte, pour y rencontrer le sultan Kamil, en mission de paix. Il ne peut y avoir de doute à ce sujet. Toutefois, nous ne devrions pas faire de lui un pacifiste ou un critique des croisades. »

Un autre éminent expert, le professeur Christophe Maier, fut encore plus explicite :

« François accepta la croisade comme légitime, car ordonnée par Dieu, et il n’était évidemment pas opposé à l’utilisation de la violence quand il s’agissait de lutte entre chrétiens et musulmans. »

Une fois, François fit remarquer à ses frères moines que « les paladins et vaillants chevaliers, puissants guerriers, poursuivirent les infidèles jusqu’à la mort… »

« François admirait les actions de ces braves, car.. les saints martyrs mouraient en combattant pour la foi en Christ. »

C’est pourquoi ceux qui connaissent la véritable biographie de Saint-François déplorent sa transformation contemporaine en une sorte de « hippy » médiéval, ou selon les termes du pape François juste « l’homme de paix, l’homme qui aime et protège la création. »

En 1926, le Pape Pie XI émit la déclaration suivante :

« Ceux qui, dans le but de renforcer leurs merveilleuses idées erronées sur l’homme d’Assise (Saint-François) donnent de lui cette image incroyable qu’il était le précurseur et le prophète de cette fausse liberté, ignorent le mal qu’ils font et combien ils s’éloignent d’une appréciation sincère de François. Cette fausse liberté, qui commença à se manifester au début des temps modernes, causa beaucoup de troubles à la fois dans l’Église et dans la société civile. »

Pour les révisionnistes, le vrai François n’était pas un évangéliste courageux, mais un homme timide, dont l’objectif était de laisser vivre les frères passivement parmi les Sarrasins et leur être soumis.

Un dernier point important à mentionner : si Saint-François ne se moqua pas de Mahomet — ce qui apparemment ne dissuada pas les pieux musulmans à réclamer sa tête — il décrivit sans ambiguïté le message du prophète comme faux.

A la différence du diplomatique pape François, qui ne parle jamais du Christ, ni de l’Évangile aux musulmans, mais au contraire les conforte dans leur religion et valide cette dernière, François d’Assise, d’une très grande sincérité, était plus concerné par le salut des âmes des musulmans, au point de mettre sa propre vie en danger. C’était la principale préoccupation de quasi tous les papes, les vicaires du Christ, mais apparemment, pas celle du pape François.

Bref, il y a une frontière entre la compassion de Saint-François et la lâcheté du pape François, ou pire encore, sa complicité.

Quand il s’agit de se confronter à l’islam et de défendre la foi et les chrétiens persécutés, François déçoit tristement, car il n’est pas à la hauteur du brave moine dont il s’est approprié le prénom.

Conclusion bien amère de Raymond Ibrahim, mais pleinement justifiée, car le danger de l’islam est bien là, et il se précise jour après jour.

Si le pape François feint de l’ignorer, le cardinal autrichien Schönborn lui, est réaliste et ne mâche pas ses mots :

« De nombreux musulmans veulent conquérir l’Europe. »

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Dimanche dernier dans son homélie, lors de la messe du Saint Nom de Marie, en la cathédrale Saint-Étienne à Vienne, commémorant le 333e anniversaire de la libération de Vienne assiégée par les Ottomans, Mgr Schönborn déclara :

« Dieu ait pitié de l’Europe et de ton peuple qui est en danger de perdre notre héritage chrétien. Déjà, nous pouvons ressentir cette perte, qui est non seulement économique, mais surtout humaine et religieuse. Y aura-t-il une conquête islamique de l’Europe ? De nombreux musulmans le souhaitent et disent : l’Europe arrive à sa fin. »

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Le 12 septembre 1683, les armées de la coalition chrétienne sous les ordres du Roi Jean Sobieski III, mirent en déroute l’armée ottomane. Cette défaite marqua le début du lent déclin de l’Empire ottoman, empire que le sultan actuel d’Ankara rêve de voir renaître de ses cendres.

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333 ans plus tard, nous assistons passivement à la conquête pacifique de l’Europe chrétienne par les musulmans, avec l’encouragement et la bénédiction du pape François et des dirigeants européens, prêts à offrir l’Europe et ses peuples aux descendants des Ottomans, dont la soif de revanche ne s’est jamais tarie.

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Après le récent coup d’état avorté en Turquie, le ministre autrichien des Affaires étrangères Sebastian Kurz, a averti qu’il s’opposerait à toute décision qui permettrait à la Turquie de rejoindre l’UE.

Suite à cette déclaration, la Turquie a rappelé son ambassadeur et accusé l’Autriche de soutenir le terrorisme et d’être un centre d’islamophobie. Les relations entre les deux pays se sont fortement détériorées depuis. Le cardinal Schönborn a souvent été mentionné sur la liste des papabili, bien qu’il fût jugé trop jeune lors des précédentes élections pour accéder à la fonction de pontife.

Y aura-t-il un nouveau Jean Sobieski III pour bouter les envahisseurs mahométans hors de l’Europe ?

Comme en 1683, que sonnent à la volée les cloches de nos églises pour mobiliser l’Europe contre le péril islamique, qui s’étend telle une pieuvre malfaisante !

pieuvre

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.

Sources :

“Pope Francis vs Saint Francis on Islam” Raymond Ibrahim based on “St. Francis of Assisi and the Conversion of the Muslims” by Frank M. Rega.

“Austrian cardinal warns of ’Islamic conquest of Europe”. The Local Austria.

(traduction et adaptation par Rosaly)

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