Billet
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Ce 7 octobre, Israël a été attaqué par le Hamas. Cette attaque est d’une telle ampleur qu’elle s’apparente à une guerre. En quelques heures, les terroristes ont tué au moins 700 personnes, en ont kidnappé une centaine d’autres et fait plus de 2 000 blessés, dont beaucoup dans un état grave. En France, la condamnation a été quasi unanime. Pourtant, une partie de la gauche a fait la fine bouche. Ce n’est pas une surprise. Non, c’est une faute.
Il y a des moments où le deuil s’impose. Face à des massacres de civils de tous âges, des viols, des enlèvements, des exhibitions de corps sans vie, face à un tel carnage, une telle ignominie, il appartient aux responsables politiques de conjuguer l’émotion et la raison. Lorsque les événements l’exigent, les personnalités politiques doivent savoir se dépasser, oublier les querelles, leur petite boutique et les calculs électoraux. Dans cet exercice difficile, une partie de la gauche a échoué.
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