Les actions rédemptrices de D.ieu vont du salut individuel
au salut national, et Israël est la première des nations à en faire
l’expérience.
« Ils viendront en pleurant, et Je les conduirai par des
supplications. » (Verset 9a)
Quelle sera la racine de ces pleurs ? Il ne s’agit pas du
sentimental « baiser à la terre » que nous voyons sur nos écrans
de télévision lorsque les Juifs font leur retour (alyah) en Israël.
C’est le pleur de la reconnaissance de D.ieu, contre qui nous
avons blasphémé et que nous avons rejeté, qui s’est maintenant
révélé être notre véritable Libérateur d’une condition dans
laquelle nous nous serions trouvés autrement totalement
désespérés.
Le retour d’Israël, par D.ieu, dans le Pays sera l’un des plus
grands miracles des Derniers Jours. Il n’y aura aucune
confusion à ce moment-là quant à savoir si c’était l’œuvre de
l’homme selon nos propres capacités et financements, par
opposition à l’œuvre de D.ieu. Ce sera complètement
surnaturel, et en même temps, l’ampleur de notre péché nous
sera révélée. Nous verrons notre condition, nos jugements et les
miséricordes de D.ieu, et si cela ne nous brise pas le cœur à en
pleurer, alors rien ne le fera ! Ce sera la contrition nationale et
les remords les plus profonds jamais vus dans l’histoire de la
race humaine. Si une grâce n’était pas accordée, nous ne
pourrions pas la supporter. Nous allons être déchirés par une
tristesse convulsive, incapables même de nous repentir les uns
devant les autres :
« Et le pays sera en deuil, chaque famille à part ; la
famille de la maison de David à part, et leurs femmes à part… »
(Zacharie 12.12)
Il y aura une telle profonde reconnaissance des péchés
historiques de nos pères et de nous-mêmes, et de la miséricorde
de D.ieu, qui nous en a pourtant sauvés. Notez l’avertissement
adressé aux nations dans Jérémie 31.10 :
« Écoutez la parole de l’Éternel, ô nations, et déclarez-le
dans les îles lointaines, et dites : Celui qui a dispersé Israël le
rassemblera et le gardera comme un berger garde son troupeau.
»
Ce ne sont pas les hommes qui ont dispersé Israël ; ce ne
sont pas des nations adverses ; ce n’est pas l’OLP ni Arafat. D.ieu
peut en employer, mais c’est D.ieu qui dispersera Israël. Le
même D.ieu qui est le D.ieu de sévérité et de jugement est aussi
le D.ieu de miséricorde et du retour. Dites cela aux nations, car
elles ont besoin de le savoir.
« Car l’Éternel a racheté Jacob et l’a racheté de la main
de celui qui était plus fort que lui. Ils viendront et entonneront
des chants sur les hauteurs de Sion, et ils rayonneront devant la
bonté de l’Éternel – sur le blé, le vin et l’huile, et les produits du
menu et du gros bétail ; et leur âme sera semblable à un jardin
arrosé, et ils ne languiront plus jamais. » (Versets 11-12)
C’est très clairement une description de quelque chose qui
n’est pas encore entré dans l’expérience d’Israël en tant que
nation – mais qui le sera. Lorsque D.ieu promet qu’ils ne
languiront plus jamais, nous devons savoir que c’est la
bénédiction millénaire. Ceux qui tentent d’apporter un faux
réconfort maintenant, en ce moment, et disent qu’Israël n’a pas
besoin de craindre ces choses, invoquent prématurément ce
genre de bénédiction millénaire avant l’heure.
Y a-t-il déjà eu un moment comme celui-ci où une
exégèse minutieuse de l’Écriture est une question cruciale de
vie ou de mort pour l’Église ? Nous sommes tenus de sonder les
Écritures, car la question cruciale de savoir si quelque chose est
passé ou futur affecte tout.
« Alors la vierge se réjouira dans la danse, et les jeunes
gens et les vieillards ensemble, car Je transformerai leur deuil
