…/…ses propres prouesses et capacités humaines, avec celui qui est
effectué par D.ieu, par Sa propre puissance.
D.ieu doit aller aussi loin avec cette nation, parce qu’Israël
et le Juif sont l’entêtement invétéré de l’orgueil de l’Homme,
aiguisé, perfectionné et établi à son degré ultime. Israël est
l’humanité dans son humanité obstinée et perverse, et D.ieu ne
nous laissera pas un pouce pour faire quoi que ce soit dont nous
puissions nous vanter. Car « de Lui et par Lui », même la
repentance, afin qu’elle soit « à Lui » comme gloire pour
toujours. Si cette vision nous pose problème, c’est parce que
nous ne sommes pas aussi absolus que Paul l’était pour la gloire
de D.ieu. Nous voulons nous-mêmes mélanger un peu de ce que
nous faisons avec ce qu’Il fait, afin que nous puissions d’une
manière ou d’une autre capter un peu de cette gloire. Notre
incapacité à voir comment D.ieu traite Israël est la preuve de
notre incapacité à voir D.ieu pour nous-mêmes. En tant
qu’Église, nous projetons sur eux la liberté que nous désirons
nous-mêmes, et nous n’avons pas reconnu à quel point D.ieu est
absolu et jaloux à l’égard de Sa gloire, et seulement de Sa gloire
pour toujours.
Combien d’entre nous aiment vivre avec D.ieu de cette
façon ? Combien de personnes voudraient être à ce point
dénuées de toute capacité en elles-mêmes, même « de faire »
pour D.ieu ? Paul n’était pas poétique lorsqu’il disait : « Car
toutes choses viennent de lui, et par lui et pour lui. » Il le savait
par la réalité de sa propre vie en D.ieu. « Car pour moi, vivre,
c’est Christ » était non pas une petite généralité, mais la
description la plus profonde de la vie apostolique de Paul. À
moins qu’il ne devienne nôtre, il n’y aura pas
d’accomplissement du mystère concernant l’Église et Israël.
Toute chair le saura, à la fois dans la sévérité des
jugements de D.ieu et dans la magnificence de Sa restauration
et de Son retour, ainsi que de l’exaltation qu’Il accordera à la
nation qui a maintenant été si humiliée. Ce sont des déclarations
non négociables. Aucune intercession pour voir Israël épargné
d’une telle extrémité ne servira, car nous devons reconnaître
qu’il s’agit de la dernière déclaration historique de D.ieu aux
nations, de Lui-même, par ce qui doit être démontré dans Sa
conduite envers Israël.
D.ieu dit dans Ézéchiel 36.23 :
« Et je justifierai la sainteté de Mon grand nom, qui a été
profané parmi les nations, que vous avez profané au milieu
d’elles. Alors les nations sauront que Je suis l’Éternel, déclare
l’Éternel des Armées, quand Je me montrerai saint parmi vous
à leurs yeux. »
En d’autres termes : « Vous avez blasphémé Mon nom
dans toutes les nations où Je vous ai chassés. Ne pensez pas que
Je fais cela à cause de vous, mais à cause de Mon saint Nom,
que vous avez blasphémé dans toutes les nations où Je vous ai
expulsés. Votre expulsion même est une déclaration
blasphématoire selon laquelle vos péchés exigeaient ce genre de
traitement. Mais Je serai sanctifié par toi ; Je serai rendu saint ;
Mon nom sera sauvé et honoré à nouveau devant toutes les
nations, grâce à mes relations avec vous, et les nations
reconnaîtront que Je suis votre Sauveur, Rédempteur,
Restaurateur et le Puissant de Jacob. »
Cela ne correspond clairement à aucune restauration
passée dans l’histoire d’Israël. Il y a eu un modèle de péché, de
jugement, d’expulsion, mais jamais ce genre de témoignage, ou
de témoignage aux nations, ni même à la propre reconnaissance
par Israël que Je suis le Seigneur. Cette reconnaissance est
nécessaire, parce que la nation a un appel à bénir toutes les
familles de la terre, et nous ne pouvons pas comprendre
jusqu’où D.ieu ira dans ce traitement envers Israël dans un
jugement douloureux, une dévastation, une expulsion et un
retour, à moins que nous ne le considérions dans le contexte de
la destinée et de la vocation d’Israël – « une nation de prêtres »
et une « lumière pour le monde ». Les dons et les appels de D.ieu…/…