…/…sont irrévocables. Cela doit être accompli ; Sa Parole et Son
Alliance doivent être honorées.
« Mais c’est ici l’alliance que Je traiterai avec la maison
d’Israël après ces jours-là, déclare l’Éternel : Je mettrai Ma loi
en eux, et Je l’écrirai dans leur cœur ; et Je serai leur D.ieu, et
ils seront mon peuple. » (Verset 33)
« Je le ferai… Je le ferai… Je le ferai… Je le ferai. » Cela
n’a rien à voir avec eux, mais avec Lui.
« Et ils n’enseigneront plus, chacun son prochain et
chacun son frère, en disant : Connaissez l’Éternel, car tous me
connaîtront, depuis le plus petit d’entre eux jusqu’au plus grand
d’entre eux », déclare l’Éternel, car Je pardonnerai leur
iniquité, et Je ne me souviendrai plus de leur péché. »
(Verset 34)
Si nous devions compter le nombre de « Je veux » dans
ces deux versets, nous en trouverions exactement sept, le
nombre de la perfection. Rien ne viendra d’Israël ; D.ieu se
réserve ce droit. Ce sera une alliance éternelle qu’ils ne
briseront jamais. Même si le bilan puant d’Israël en matière
d’infidélité à l’Alliance dure jusqu’à présent, nous ne briserons
jamais celle-ci, parce que « Je le ferai…, Je le ferai…, Je le
ferai…, Je le ferai…, Je le ferai… » Vous pouvez presque dire
que les alliances passées ont été donnés pour démontrer que
nous devions les briser et que nous devions échouer, et que seul
D.ieu peut réussir à honorer Sa propre Parole et Sa propre loi.
C’est cela, et seulement cela, qu’est une nation juste.
Quelle révélation de D.ieu ! « Je le ferai, et Je le ferai en
choisissant la chose absolument insensée et faible, afin
qu’aucune chair ne touche à Ma gloire – et le monde entier le
saura. » Ceci est la révélation de D.ieu, la dernière et la finale.
C’est Sa gloire éternelle, et Israël, dans son échec abject, et
seulement dans son échec abject, peut révéler la grandeur de
D.ieu, parce qu’Il choisira qui Il choisira, et Il aura pitié de qui
Il aura pitié.
Dans Son discours « Olivet » (Matthieu 24), ses disciples
demandent à Jésus : « Dis-nous, quand ces choses arriverontelles, et quel sera le signe de Ton avènement et de la fin des
temps ? » (V. 3b) Et Jésus répond en donnant l’un des signes les
plus prononcés d’un temps de détresse qui viendra pour la nation
d’Israël :
« Car alors il y aura une grande tribulation, telle qu’il n’y
en a pas eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent,
et qu’il n’y en aura jamais. Et si ces jours n’avaient pas été
abrégés, aucune vie (la vie juive) n’aurait été sauvée ; mais à
cause des élus, ces jours seront abrégés. » (V. 21-22.
Parenthèses de moi.)
Toute la déclaration de Jésus dans ce chapitre fait
référence à « l’abomination de la désolation », que ceux qui
lisent comprennent, citant Daniel qui parle d’un antichrist
venant profaner le temple, faire cesser les oblations et le
sacrifice, et exiger l’adoration de la nation, ayant conclu avec
eux une alliance de mort qui a apporté une paix apparente pour
une courte période de temps. Tout cela est clairement futur, car
il n’y a eu aucun événement de ce type dans l’histoire d’Israël
qui ait abouti à une explosion de violence contre eux dans leur
refus de condescendre à cette figure antichristique, qui a établi
une paix apparente pendant une courte période, grâce à la
négociation, qui finalement fait savoir à Israël qu’ils ont conclu
une alliance avec la mort et l’enfer.
C’est donc un signe de la fin et de Sa venue, qui doit avoir
lieu dans le Pays, tout comme nous le lisons dans Ésaïe 6, que
c’est une désolation au milieu du Pays, ce qui donne toutes les
raisons pour lesquelles il doit y avoir une existence juive
préliminaire dans le Pays.