L’État d’Israël actuel n’a pas pour but de réaliser
l’intention millénaire de D.ieu pour la nation, mais cela
déclenche plutôt les tensions et les conflits qui nécessitent cette
dévastation, cette humiliation et cette expulsion. Cela donne à
D.ieu, en Lui-même, l’occasion d’effectuer également leur
restauration et leur retour, lorsque les villes qui ont été dévastées
seront reconstruites, et de telle manière que les nations qui
restent aux alentours sauront qu’Il est le Seigneur qui a parlé et
fait cela. Pour la première fois depuis toutes mes années en tant
que croyant, un problème d’un tel genre est apparu qui soulève
la question de savoir qui parle vraiment au nom de D.ieu. Qui
est la voix prophétique qui donne une bonne interprétation des
Écritures prophétiques, parce que je crois que D.ieu donne à
ceux qui occupent cette fonction une vision de la prophétie qui
n’est pas donnée aux autres. Toute la question des vrais et des
faux prophètes est devenue claire d’une manière que je n’ai pas
encore vue, et est devenue une question cruciale pour l’Église
dans sa capacité à discerner et à reconnaître laquelle de ces voix
exprime effectivement le conseil de D.ieu.
Historiquement, les faux prophètes ont toujours été ceux
qui ont dit « paix, paix, quand il n’y a pas de paix ». Les vrais
prophètes ont toujours été les précurseurs de la catastrophe, de
la dévastation à venir et du jugement, et la nation n’a pas voulu
le faire entendre, donc leurs voix, étant impopulaires, ont été
écartées. Il semble que ce même alignement et cette même
réalité soient vrais en ce jour.
Par conséquent, assurer à Israël que cette époque est
révolue, alors qu’elle est encore future et imminente, c’est le
laisser totalement pris au dépourvu à la fois devant la soudaineté
et l’ampleur de la catastrophe. Avertir de son caractère
inévitable revient à encourager autant de personnes qu’ils le
souhaitent à entrer dans l’Arche de Sécurité, qui est la
connaissance salvatrice du Messie. À la lumière de ce que je
suggère, ne devrions-nous pas « déranger » les Juifs avec la
question de l’Évangile et du salut, surtout si une destruction est
imminente ? Et qu’il existe un lieu de sécurité qui peut être
trouvé, même maintenant, dans l’Arche de Sécurité qu’est Jésus
Lui-même ? En d’autres termes, nous avons tout intérêt à ne pas
relâcher l’Évangile, mais à le promouvoir. La façon dont nous
lisons les Écritures prophétiques et comprenons les choses qui
sont l’avenir d’Israël déterminera notre position et notre attitude
actuelles envers la nation.
« Car je ne veux pas, frères, que vous soyez ignorants de
ce mystère, de peur que vous ne soyez sages selon votre propre
estimation, qu’un endurcissement partiel est arrivé à Israël
jusqu’à ce que la plénitude des Goïm soit entrée ; et ainsi tout
Israël sera sauvé ; tout comme il est écrit : « Le Libérateur
viendra de Sion, Il ôtera l’impiété de Jacob. Et ceci est Mon
alliance avec eux, lorsque j’ôte leurs péchés. » (Romains 11.25-
27)
La question du retour d’Israël est la question de D.ieu Luimême et intègre Sa capacité à respecter Son alliance et à honorer
la parole qu’Il a prononcée. La connaissance de D.ieu en tant
que D.ieu, à la fois dans la reconnaissance de la nation, et de
toutes les nations, est la raison des jugements sévères et de la
miséricorde de ces Derniers Jours envers la nation, qui est
pourquoi D.ieu dit : « Je me montrerai saint à travers vous. »
Lorsque Sa mission mondiale sera accomplie et que D.ieu aura
obtenu un peuple pour Son nom parmi toutes les nations, cette
« plénitude étant entrée » permettra au Libérateur de sortir de
Sion et d’ôter l’impiété de Jacob. Et ceci est Mon alliance avec
eux, quand j’enlève leurs péchés. Cela nous incite donc à
accomplir notre tâche missionnaire, en tant qu’Église, en
trouvant un peuple pour Son nom parmi toutes les nations.
Le Royaume et la gloire millénaires attendent l’Église, pas
Israël, mais que serait-ce s’il y avait à cela un aspect qualitatif
autant que quantitatif ? Et que serait-ce si la plénitude signifiait,
non seulement le nombre réel, mais une certaine qualité que
D.ieu attend dans l’Église, un certain caractère, une certaine …/…
