…/… base de nos propres vertus et capacités, plutôt que sur la base
des Siennes.
Il ne permettra pas la participation partielle de l’homme
sur la base de ce qui est dans l’homme, car Il sait ce qui est dans
l’homme. Le nom « Israël » a été donné à Jacob après une
confrontation décisive avec le Fils de D.ieu, la révélation préincarnée du Christ,
lorsqu’il L’a vu face à face, a lutté avec Lui,
a été touché, est devenu boiteux et a reçu la bénédiction.
Israël signifie « celui qui a prévalu à la fois auprès de
D.ieu et auprès des hommes ». Le nom a été donné après une
sorte de confrontation finale et ultime entre un homme qui vivait
dans son énergie de « Jacob », sa force d’esprit et sa
détermination, à tel point qu’il a virtuellement volé l’héritage
d’un Ésaü volontaire, que D.ieu détestait parce qu’il y avait si
facilement renoncé. Même si Jacob avait de bonnes intentions,
il n’était guère plus qu’un « complice », ce que signifie le mot «
Jacob ». C’était un homme qui réussissait grâce à ses propres
artifices et complicités (ou compromis), et aucun complice ne
bénira toutes les familles de la terre. Quelque chose doit arriver
au complice lors d’une confrontation finale, lorsqu’il arrive à la
fin de lui-même et qu’il a une interaction si intense avec D.ieu,
dans une lutte de combat ultime, qu’il se transfigure et devient
un autre homme – un boiteux. Il ne peut plus compter sur sa
propre sève et sa force originelle. Il dépend désormais de D.ieu
qui s’est permis de le conquérir Lui-même.
C’est exactement le même scénario qui se produit
actuellement en Israël. Il s’appelle Israël, mais il vaudrait mieux
l’appeler Jacob. Israël contrarie ses voisins et menace le MoyenOrient
par sa propre autodéfense de la force et de la vie de
Jacob, confiant dans la confiance de son propre bras. Jacob doit
devenir Israël, et il n’est pas exagéré de dire que ce temps des
Derniers Jours de la détresse de Jacob est la fin finale de Jacob.
Il doit traverser les épreuves brûlantes de D.ieu dans une lutte
finale, et il n’y survivra pas, ni n’en sortira, sauf en tant qu’Israël
de D.ieu dans une condition transformée, parce qu’il l’a
rencontré face à face. Toute la saga sera une reconstitution de la
lutte du Jacob originel avec le Seigneur afin de devenir l’Israël
de D.ieu.
Tant que les Juifs resteront dans leur dédain et leur mépris
supérieurs envers les Gentils, et jusqu’à ce qu’ils soient
transformés par une vie transformée, ils ne pourront pas bénir
les nations.
« Pour l’amour de Sion, je ne garderai pas le silence, et
pour Jérusalem, je n’aurai point de repos, que sa justice n’ait
éclaté comme un jet de lumière et son salut comme une torche
qui brûle. Et les nations verront Ta justice… » (Ésaïe 62.1-2a)
Lorsque ce peuple sera révélé comme ayant une justice –
non pas la sienne, mais la Sienne – alors D.ieu sera glorifié
devant toutes les nations. Amener Israël à ce point où sa justice
appartient à D.ieu nécessitera une purification de sa personnelle
propre justice (une justice que D.ieu appelle « saleté »), par un
jugement brûlant, comme on n’en a jamais vu auparavant. Selon
une certaine logique, ce jugement doit être plus grand que toutes
les tribulations passées.
Ne pouvons-nous donc pas supposer qu’étant plus grande,
elle doit englober et dépasser toutes les calamités passées, et
nécessairement inclure à nouveau la dispersion, l’exil et la
dévastation dans le Pays ?
Lorsque D.ieu dit « grand » ou « plus grand » que toute
calamité précédente, cela soulève alors la question : « Combien
grande doit-elle donc être, cette calamité finale d’Israël qui le
purge de sa saleté par l’esprit d’incendie et de jugement ? » Jésus
a fait référence à ce temps dans Matthieu 24.21-22 :
« … Car alors il y aura une grande tribulation, telle qu’il
n’y en a pas eu depuis le début du monde jusqu’à présent, et qu’il
n’y en aura jamais. Et si ces jours n’avaient pas été abrégés,
aucune vie (vie juive) n’aurait été sauvée. ; mais à cause des…/…