…/…? Sommes-nous disposés à recevoir les traitements intensifs qui
en sont la condition préalable ?
Rappelez-vous que le « fils de l’homme » dans
Ézéchiel 37 devait être amené vers le bas, puis dehors, et dans
la vallée des ossements desséchés. Il devait prendre conscience
de la gravité de la mort d’Israël avant de pouvoir y répondre.
Nous évitons les choses douloureuses, et même notre
christianisme contemporain nous a disposés à désirer des
scénarios plus heureux. Il y aura une fin glorieuse pour Israël,
mais pas avant les souffrances nécessaires qui précèdent la
gloire. Israël sera une nation châtiée et brisée, qui restera
comme un aspect permanent d’un caractère qui constitue son
sacerdoce. Ce n’est que dans cette condition qu’elle pourra
exercer son ministère auprès de toutes les nations de la terre,
non pas avec l’arrogance que nous associons aujourd’hui aux
Juifs et à Israël, mais avec la contrition et le brisement qui
accompagnent les actes et le châtiment les plus sévères de D.ieu.
Le châtiment d’Israël ne sera pas cruel ou arbitraire, mais
exactement proportionnel aux péchés qui rendent ce jugement
juste et, en fait, il pourrait bien être la plus grande déclaration
de l’amour de D.ieu.
Nous souffrons d’une génération de pères qui n’aiment
pas assez leurs fils pour les châtier. D.ieu dit dans les Proverbes
que le fait de ne pas châtier votre fils révèle une véritable haine
pour lui et un plus grand amour pour vous-même en l’épargnant.
Mais le véritable amour requiert la sévérité d’un châtiment, un
châtiment que D.ieu ne refusera pas à Israël, et dans la sévérité
de la conduite de D.ieu, Israël reconnaîtra Son amour le plus
absolu. D.ieu inflige le châtiment, mais Il en souffre aussi la
douleur atroce, mais Il ne le retient pas. Quelque chose se
produit au moment où cette nation–fils et le Père entrent dans
une étreinte de larmes et de brisement, à travers le châtiment,
qui lie la nation au Père d’une manière qu’elle ne L’a jamais
connu. Et c’est dans cette relation qu’Israël continuera à Le
connaître tous les jours de sa vie.
Ce châtiment doit venir, et nous ne devons pas en être
offensés, mais plutôt l’accueillir nous-mêmes comme tel, sinon
nous ne pourrons pas être envers Israël ce que nous devons.
Même si D.ieu apporte le châtiment et inflige le jugement, dans
Sa compassion, Il a Lui-même le cœur brisé face à cette
nécessité. Il ne se réjouit pas de ce qu’Israël doit expérimenter
– même de Sa main – et nous ne devons pas non plus nous
réjouir, même si nous savons que cela est nécessaire.
Humainement parlant, nous préférerions espérer une autre
manière en laquelle la restauration d’Israël pourrait être
effectuée. Nous dirions avec Abraham : « Ismaël ne peut-il pas
vivre ? » Mais nous devons comprendre à quel point la destinée
de cette nation est glorieuse et qu’elle ne peut pas être accomplie
à moindre coût ou à des conditions moindres. Les Juifs se
retrouveront dans le désert des nations, où des lieux ont été
préparés pour eux, où ils seront nourris pendant trois ans et
demi. Ce n’est pas seulement une alimentation physique dont ils
jouiront, mais aussi spirituelle. Ils recevront une explication,
tirée des Écritures, dans les maisons, les lieux et les
communautés qui les ont accueillis, et pour leur expliquer
pourquoi ils subissent le châtiment de ces Derniers Jours,
prophétisé dans les Écritures, et qui doit s’accomplir. De
nombreux Juifs rencontreront leur D.ieu face à face dans le
désert des nations (Ézéchiel 20), et, ainsi, entreront dans le lien
de Son alliance et sous le bâton de Son autorité, afin qu’ils
puissent retourner au Pays (Sion) comme rachetés du Seigneur