L’unité d’élite Duvdevan accueille son premier médecin femme
Pour la première fois dans l’histoire de l’armée israélienne, le médecin officiel de l’unité d’élite des Parachutistes Duvdevan est une femme. L’officier Shani explique comment elle a obtenu cette responsabilité et pourquoi être une femme n’est plus un facteur discriminant pour servir dans certains postes clés de Tsahal.
Shani savait qu’elle voulait être médecin dans l’armée israélienne depuis le collège. Elle a fait le choix de s’enrôler en tant que réserviste académique de l’armée israélienne pour y étudier la médecine. Le programme permet aux soldats d’obtenir un diplôme, puis de devenir officiers de carrière.
Le major Shani lorsqu’elle servait dans la Brigade Kfir
Après avoir servi pendant deux ans comme médecin dans la Brigade Kfir, l’officier Shani a estimé qu’elle pouvait aller encore plus loin. “J’ai rempli mes responsabilités dans la Brigade Kfir et j’ai eu la possibilité de continuer mon service militaire. Mais je sentais qu’il me manquait quelque chose “, explique t-elle.
“Continuer de servir mon pays était la bonne décision à prendre. Je voulais vraiment faire quelque chose d’important et qui ait du sens.”
L’officier Shani a passé les tests de sélection de plusieurs unités, dont ceux de Duvdevan.Duvdevan est l’une des unités d’élite de l’armée israélienne, qui mènent des opérations ultra-secrètes pour lutter contre le terrorisme. Lorsqu’elle a appris qu’elle avait réussi à intégrer l’unité Duvdevan, Shani était comblée. “Je pense que j’ai eu l’opportunité de faire changer quelque chose”, dit-elle. “Ma famille, mes amis et mes collègues m’ont tous soutenue et m’ont apporté les encouragements dont j’avais besoin.”
Les soldats de Duvdevan en exercice
Shani explique qu’il n’existe aucune différence entre elle et ses collègues médecins hommes. “Je ne suis pas traitée différemment parce que je suis une femme et je n’ai pas de responsabilités différentes parce que je suis une femme.” Elle raconte une conversation qu’elle a eu avec le commandant lorsqu’elle a passé l’entretien d’entrée dans l’unité :
“Mon choix de vous faire rentrer dans l’unité ne se basera aucunement sur le fait que vous êtes ou non une femme”, avait-il alors affirmé.
“Il n’y a jamais eu de femme médecin au sein d’une unité d’élite”, raconte le major Shani. “Il était temps ! J’ai senti que j’étais prête pour cela et que je pouvais devenir un exemple à suivre pour les autres femmes.” Elle a insité sur deux conseils importants pour les autres femmes qui souhaiteraient suivre son chemin : “si vous avez un rêve, ne laissez personne vous empêcher de le réaliser et surtout, n’ayez jamais peur d’essayer.”