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Israël: un garde du corps assigné au ministre Uri Ariel (i24News)

By 16 novembre 2014Etz Be Tzion

Le ministre qui soutient la prière juive sur le Mont du Temple et les implantations a reçu des menaces de mort

Gali Tibbon (AFP/Archives)« Le ministre israélien du Logement Uri Ariel à Jérusalem Est, en août 2013 »Gali Tibbon (AFP/Archives)

Le ministre israélien de la Construction et du Logement Uri Ariel (Foyer juif) sera désormais accompagné d’un garde du corps lors de ses déplacements, après des menaces de mort à son encontre qui ont fait surface dans les médias arabes, a-t-on appris samedi dans la presse israélienne.

« Apparemment c’est le prix à payer au Moyen-Orient pour avoir des principes sionistes », a affirmé le ministre du parti au site israélien Walla.

Ariel, qui soutient les constructions au-delà de la ligne verte, et milite pour le droit des Juifs à prier sur le Mont du Temple (esplanade des Mosquées pour les Musulmans), a déclaré il y a un mois que le statu quo sur le lieu saint allait être modifié, remettant de facto en cause le traité de paix avec la Jordanie.

Le ministre rejoint un autre politicien actif dans la lutte pour le Mont du Temple et membre de la Knesset, Moshe Feiglin (Likoud), qui a également reçu un garde du corps depuis la tentative d’assassinat il y a deux semaines de son compatriote activiste Yehuda Glick. Glick a été grièvement blessé par balle par un résident palestinien de Jérusalem-Est après avoir prononcé un discours sur la cartographie de la construction d’un troisième Temple sur le site où les deux temples juifs bibliques se dressaient autrefois. Le site est également le troisième lieu saint de l’islam.

Le Mont du Temple est administré conjointement par le gouvernement jordanien et le Waqf basé à Jérusalem, un arrangement qui a été mis en place depuis qu’Israël a conquis la vieille ville de Jérusalem depuis la Guerre des Six Jours en 1967. Les modifications proposées au statu quo sur le Mont sont une source de troubles.

Ariel a par ailleurs soulevé la colère de certains Palestiniens au cours des dernières semaines en annonçant qu’il envisageait de déménager avec sa famille à Jérusalem-Est, où le siège du gouvernement du légendaire roi David était implanté il y a 3000 ans. Il a visité plusieurs appartements potentiels avec sa femme et a informé l’Unité de protection VIP de l’Agence israélienne de sécurité (Shin Bet) de son intention de déménager.

Glick, quant à lui, est en convalescence à l’hôpital et a posé jeudi sur une première photo depuis qu’il a été attaqué.
« Nous vivons des miracles tous les jours et nous voyons, sous nos yeux, comment les prières et les pouvoirs de la nation entière d’Israël nous parviennent. Un grand merci de la famille et de Yehuda, bien sûr », a déclaré sa femme.

Par ailleurs, dans une interview rapporté par MEMRI (institut de recherche médiatique au Moyen-Orient), un membre du Comité central du Fatah, Sultan Abu Al-Einein a déclaré publiquement que les Palestiniens qui vendent leurs terres à des Juifs doivent être exécutés publiquement.

Conseiller du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, Einen a déclaré à la chaîne de télévision en langue arabe iranienne Al-Alam que « toute personne qui vend même un pouce de notre terre palestinienne doit être tué dans les rues et pendu sur un poteau électrique », le 31 octobre dernier.

Selon la loi palestinienne, les ventes de terres à des Israéliens sont illégales et un crime punissable de mort, selon le code pénal révolutionnaire de l’OLP (1979).

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