Alors que l’esclavage islamique est un tabou absolu dans les pays musulmans et en Occident, la porte-parole de la présidence de la République en Tunisie, Saïda Garrache, a souligné, ce lundi 14 août 2017, que l’islam n’a pas aboli l’esclavage et que son pays s’est pourtant inscrit dans l’ère des droits de l’Homme.
Son intervention a suscité une vive polémique sur les réseaux sociaux.
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Madame Garrache s’interrogeait sur le discours du chef de l’État tunisien relatif à l’égalité des genres, notamment en ce qui concerne l’héritage, et l’interdiction au mariage des Tunisiennes avec des non-musulmans.
La porte-parole de la présidence a mentionné que la Tunisie veut établir l’égalité entre femmes et hommes en matière d’héritage, jugeant que son pays se dirigeait inexorablement vers l’égalité « dans tous les domaines ».
Elle a fait le rapprochement avec la question de l’esclavagisme musulman.
« En Islam [l’esclavage] est parfaitement légal puisque le Coran et divers hadiths légifèrent sur le sujet » a-t-elle dit.
Pour la responsable tunisienne, il est possible d’enfreindre les règles du Coran en matière d’héritage, à l’instar de la question de l’esclavage islamique.
Le projet de loi qu’elle défend sur l’égalité entre femmes et hommes en matière d’héritage a provoqué un tollé immédiat chez les conservateurs. Il est appuyé uniquement d’une frange moderniste de la société civile.
Tout le monde le sait, personne ne le dit, les Arabes musulmans sont historiquement esclavagistes
Outre le débat sur l’égalité entre femmes et hommes en Tunisie qui renvoie à la possibilité ou non de s’écarter du coran pour suivre la vie moderne, ce qui est intéressant pour nous est que pour la première fois, un pays musulman reconnaît ce que tout le monde sait : l’islam est esclavagiste et pourvoyeur d’esclaves.
D’ailleurs c’est aux Arabes que l’on doit l’organisation quasi industrielle de l’esclavage, avec la capture ou l’achat aux chefs de tribus, d’hommes, de femmes et d’enfants, leur transfert par caravanes et la castration des hommes dans les « charcuteries spécialisées » des trafiquants musulmans (1).
Les royaumes et empires musulmans ont largement alimenté ce commerce, à Tunis, à Damas et à Bagdad (2). Si les livres d’histoire des petits écoliers musulmans (et ceux du reste du monde) n’étaient pas censurés, ils apprendraient cela à l’école.
Le Coran, texte sacré de l’islam, entérine l’existence de l’esclavage (voir la sourate XVI, les abeilles)
La loi islamique ou Sharia, qui s’appuie sur le Coran et les dires du prophète (hadiths), considère qu’en terre d’islam, seuls sont esclaves les enfants d’esclaves et les prisonniers de guerre. Elle autorise d’autre part la réduction en esclavage de quiconque provient d’un pays non musulman.
D’ailleurs l’esclavage devint rapidement l’un des piliers de l’économie de l’empire abbasside de Bagdad du fait de très nombreuses prises de guerre et de l’avènement d’une très riche bourgeoisie urbaine.
Pour s’en convaincre, il suffit que de lire Les Mille et une Nuits, un recueil de contes arabes censés se dérouler sous le règne du calife Haroun al-Rachid, contemporain de Charlemagne.
Les harems du calife et des notables de Bagdad se remplissent de Circassiennes. Il s’agit de femmes originaires du Caucase et réputées pour leur beauté. Ces belles esclaves ont continué jusqu’au XXe siècle d’alimenter les harems orientaux en concurrence avec les beautés noires originaires d’Éthiopie.
Ainsi, un bon musulman peut s’il en a les moyens, acheter quatre femmes et des maîtresses, violer et jouir sans entraves de toutes les esclaves de sa maison.
La plupart des pays musulmans, qui vont de la Mauritanie à Zanzibar (aujourd’hui en Tanzanie) en passant par le Soudan et le Yémen, tolèrent encore l’esclavage, de même que les pays du golfe, sous des formes modernisées.
Boko Haram au Nigeria et les autorités du califat irako-syrien annoncent ouvertement qu’ils capturent des femmes pour les vendre à des notables musulmans ou les mettre dans les bordels djihadistes.
En France, les intellectuels socialistes n’ont jamais eu le courage de dénoncer l’esclavage musulman pour ne pas froisser « certaines communautés. »
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(1) La castration, c’est à dire l’ablation des parties génitales, soit totale, soit limitée aux testicules, est destinée à empêcher la reproduction, c’est pourquoi il n’existe pas de descendants d’esclaves blancs capturés par les musulmans. Elle est le plus souvent pratiquée à la pré-adolescence et se solde par une mortalité effroyable. Les esclaves mâles originaires d’Afrique noire sont généralement castrés par les trafiquants musulmans.
(2) Dans les premiers temps de l’islam, les notables de Bagdad s’approvisionnent en esclaves blancs auprès des tribus guerrières du Caucase, mais aussi auprès des marchands vénitiens qui leur vendent des prisonniers en provenance des pays slaves, encore païens.