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KEHILA ECCLESIA Tome 1 de HAIM GOEL Extrait N°11″ Tous les principes de corruption occulte et sexuelle établis par ce Nimrod… »

By 5 mars 2021mars 6th, 2021Études bibliques

Tous les principes de corruption occulte et sexuelle établis par ce Nimrod à Babel – qui devint ensuite Babylone, ne l’oublions pas – se sont trouvés dispersés, je me répète, parmi toutes les cultures ensuite sur toute la surface de la terre, à travers l’épisode de la confusion des langues. Ainsi, ayant opéré sur des terrains culturels très divers et sur quatre continents, j’ai pu vérifier que toute la corruption dans le genre humain est largement tributaire de Babel et de Nimrod, son fondateur. Un des principes de cette corruption qui était assez théâtralement omniprésente dans toutes les cultures antiques, et que l’on retrouve, malgré (ou du fait d’) un christianisme souvent superficiel, dans le vécu et les arrière-plans de millions de personnes, est celui de la prostitution sacrée. La prostitution sacrée était un fléau omniprésent dans l’Antiquité et l’est encore aujourd’hui dans certaines cultures.

Voici un texte biblique qui en fournit une trace forte :

« La parole de l’Éternel fut adressée à Osée, fils de Beéri au temps d’Ozias, de Jotham, d’Achaz, d’Ezéchias, rois de Juda, et au temps de Jéroboam, fils de Joas, roi d’Israël. La première fois que l’Éternel adressa la parole à Osée, l’Éternel dit à Osée : Va, prends une femme prostituée et des enfants de prostitution ; car le pays se prostitue, il abandonne l’Éternel ! Il alla, et il prit Gomer, fille de Diblaïm ». (Osée 1 v.1 à 3).

Diblaïm était une prostituée sacrée des cultes cananéens de la fécondité. Dans ce cas, l’intention de l’Éternel qui demande à son prophète de prendre pour femme une étrangère, et qui plus est une prostituée sacrée de cultes païens totalement démoniaques est contraire à tout ce qu’était présumé faire un Israélite fidèle à son D.ieu. Imaginez ! C’est un discours prophétique à travers lequel l’Éternel veut parler à son peuple sur sa rébellion et son péché. La suite d’Osée 1,2 etc. l’atteste clairement.

Voici un autre témoignage contemporain lui, concernant la prostitution sacrée en Inde :

« Irawati ne se souvient pas très bien. Elle fait un geste las lorsqu’il s’agit d’évoquer les circonstances qui l’ont désignée, elle, pour devenir prostituée sacrée. Si le souvenir est sûrement douloureux, il semble surtout remonter à un âge, cinq ou six ans, auquel la jeune femme ne pouvait comprendre ce que signifiait pour elle devenir l’esclave de la déesse Yelamma, symbole de la fertilité et incarnation de la déesse mère : donner son corps par l’entremise d’un acte religieux. Irawati n’était qu’une enfant, ayant grandi dans le milieu fruste et illettré des intouchables d’un village du sud de l’Inde, où chacun a surtout le nez sur la question de sa propre survie ; Irawati était une enfant timide, si l’on en juge par la manière dont elle ne cesse aujourd’hui de rajuster pudiquement son sari vert sur ses cheveux…

« Je me suis rendu compte de ce que voulait dire être devadasi le jour où ma mère m’a dit qu’un homme allait me rendre visite », lâche la jeune femme, le regard soudain effarouché. Ce jour-là, son père, un paysan sans terre, sa mère et ses deux frères ont quitté la petite masure, au toit de tuiles et au sol en terre, pour laisser le propriétaire terrien d’un des villages voisins « honorer » leur fille, à peine pubère, qui cachait depuis peu d’adorables petits seins naissants. Pour avoir le privilège de cette défloration, l’homme a donné aux parents une jolie somme : quelques milliers de roupies (une centaine de dollars américains). Désormais, lui a-t-il signifié, elle était mariée à la déesse Yelamma : son corps appartiendrait, sa vie durant, aux hommes. Et pendant quelques années, la jeune fille a, de temps à autre, reçu la visite d’hommes dans la petite masure. Contre l’équivalent de un dollar environ, elle chassait alors père et mère pour satisfaire le client. Puis, la vingtaine passée, Irawati est devenue la concubine attitrée d’un homme déjà marié, a eu un enfant avec lui avant d’entrer dans la dernière saison de sa vie d’esclave de Yelamma comme chaste mendiante…

Le parcours de Shanta, 20 ans, fut encore plus difficile que celui d’Irawati. Pour la jeune fille, l’amour prôné par la déesse a pris la forme d’un vagabondage malheureux qui l’a conduite, une maigre besace de parfums sur l’épaule, à parcourir les villages de la région du nord du Karnataka, au sud de Bombay. Ses signes distinctifs de devadasi : un collier de perles rouges et blanches et l’image de Yelamma sur la tête. Mais plus que devadasi, Shanta était alors une basavi : une « génisse errante » qui ne possédait ni richesse ni foyer. Une vie si dure qu’elle a fini par chercher protection auprès d’une parente… dans une maison close de Miraj, dans le nord du Karnataka. Dans le bordel aux successions de cellules sans fenêtres ni toilettes, Shanta a alors trouvé pendant quelques mois le « salut ». Mais nouveau coup du sort : les premiers résultats du test du sida qu’elle a passé dans un centre local seraient positifs. Elle aurait rejoint le triste cortège des 16 000 séropositifs que comptent les 105 000 âmes du district de Nipani.

Les chevilles ornées de bracelets cliquetants, des taches noirâtres sur la joue, Shanta affiche désormais le regard meurtri et fier des femmes qui protègent un secret, fût-il misérable. De quoi se souvient-elle ? Pourquoi a-t-elle été dédiée à Yelamma ? « Je ne sais plus, c’était il y a longtemps », lance-t-elle vaguement avant d’ajouter, la voix dure et détachée : « Lorsque j’ai atteint l’âge de la puberté, j’ai été offerte parce que j’étais amoureuse d’un homme qui ne convenait pas à ma mère. » Sur les genoux de la jeune femme, un enfant la houspille. C’est le sien, mais Shanta lui jette à peine un regard.

Si des devadasis parlent aujourd’hui de leur destin avec une apparente soumission, c’est qu’elles savent, comme Irawati, âgée aujourd’hui de 38 ans, que leur vie sera toujours celle d’une devadasi. Et si la fille (scolarisée) d’Irawati juge honteuse la condition de mendiante de sa mère, il est trop tard maintenant pour prétendre à un meilleur destin que celui de chaste mendiante. Afin de se hisser un instant au-dessus de celui-ci, Irawati prend son instrument de cordes et de bois, le choudiki, et chante les jogati pada que lui ont enseignées d’anciennes devadasis, qui possèdent encore quelques notions de danse et de musique. Car ces prostituées sacrées étaient autrefois liées à la vie des temples, où elles chantaient et dansaient.

C’est dans le sud de l’Inde, où le désir d’accroître le nombre de dieux et de temples était le plus puissant, que les devadasis ont connu leurs plus grandes heures de gloire et de décadence. Dominée par le pouvoir religieux, la période féodale (du IXè au XIIIè) a signifié pour ces femmes le privilège d’un accès aux arts de la musique et de la danse, la Bharata Natyam, ainsi qu’à des fonctions rituelles spécifiques (allumer les lampes et offrir la nourriture à Yelamma). Elles ont ainsi formé une classe sociale matriarcale enviée, dont la simple présence était considérée par la population comme un porte-bonheur ; les dévadasis pouvaient être appelées pour bénir une maison. Mais, avec le déclin du pouvoir sacré, ces femmes ont lentement glissé vers des fonctions plus profanes, celles de femmes courtisées pour leur pouvoir sacré, leur beauté ou parfois simplement leur richesse (certaines pouvaient garder une partie des gains financiers accumulés lors de passes), avant de sombrer au cours du XXe siecle dans des statuts de plus en plus misérables dont les pratiques rituelles et artistiques se sont appauvries. » (Un texte de Laurence D’Hondt saisi avec autorisation sur Vox Dei)

Notez les deux « ingrédients » majeurs des situations décrites. La sexualité hors mariage et l’aspect religieux et occulte. Nous avons ici la manifestation des deux piliers qui concernent la vie de péché de presque toute personne aujourd’hui : sexe illicite et occultisme.

Le contexte d’évident retour de notre vieille Europe dans le giron du monde païen greco-romain de ses origines explique la chose. Notre société post-chrétienne d’Europe ressemble bien plus qu’il n’y paraît à celle de ces prostituées sacrées de l’Inde « éternelle ». Si une personne n’entretient pas une relation avec le D.ieu vivant, ou si elle ne naît pas dans une famille où l’on entretient une relation avec Celui-ci et où l’on veille avec une grande rigueur à fermer en toute connaissance de cause (connaissance qui manque souvent hélas tragiquement) la porte à Satan, cette personne est exposée à deux chutes majeures et qui s’expriment au départ de façon toujours anodine (le diable ne vient jamais avec de gros sabots). Chez l’adolescent, et même chez le tout jeune enfant déjà, l’attirance pour la rêverie passive, l’attirance romanesque vers le mystère, ouvrira, si elle est entretenue, la porte à une initiation même involontaire ou apparemment anodine à ce qu’il faut qualifier de sciences occultes. L’attirance vers le caché, le secret, qui peut même prendre les apparences bienveillantes d’un certain mysticisme, interviendra tôt ou tard dans la vie de toute personne qui n’a pas une relation avec le D.ieu vivant.

L’enfance est un terrain propice et très recherché par le diable, d’où le succès d’Harry Potter et le succès tout aussi subit qu’énorme d’Halloween, par exemple, sur le continent européen qui avait rejeté cette fête aux racines sinistres et sataniques dans les ténèbres d’un monde celtique que l’on croyait éteintes.

Parallèlement, il semble évident, après tout ce que j’ai observé et entendu, que l’attirance pour le mystère et l’occulte chez l’individu fait s’abaisser dans le monde spirituel et donc dans l’invisible, des barrières protectrices, des barrières du sens éthique et de la morale.

L’individu s’ouvre alors plus aisément et même très aisément à la faute sexuelle. La faute sexuelle, elle, constitue toujours un séisme psychologique pour l’individu, lequel séisme va le précipiter dans une dangereuse fuite vers l’irrationnel, le spirituel à bon marché, l’occultisme, comme un refuge pour l’esprit blessé par la faute sexuelle. C’est le retrait de Caïn, loin de D.ieu malgré la sollicitude divine. Certes le retrait de Caïn loin de D.ieu intervint après le meurtre de son frère, mais n’oublions pas que le mal profond chez Caïn résidait dans une forme de lien incestueux (au minimum psychologique) avec Eve sa mère. C’est le sens des paroles d’Eve en Gen. 4, v.1 : « Ani caniti » (j’ai acquis) et du prénom de son fils qui en découle : Caïn, qui veut dire acquisition. Si Caïn est une acquisition pour Eve, cela signifie qu’il lui appartient et qu’il n’existe pas pour lui-même. Il y a détournement d’identité (Caïn comme toute création appartient exclusivement à D.ieu) et pire, vol de destinée. Il y a inceste psychique et psychologique entre Eve et Caïn avec des conséquences spirituelles catastrophiques qui représentent au final une tentative aboutie de la part de Satan d’établir un autre régime que celui établi par D.ieu, Père, en matière de don d’identité (garant d’autonomie). Caïn est le premier esclave de la Bête et du culte de son image psychique, savoir le régime de la Reine du Ciel. Et cela à travers une prise de possession incestueuse de la part d’Eve ! Nous avons ici une clé majeure pour comprendre par exemple les vraies racines de l’esclavage religieux qui s’oppose toujours à la formidable liberté reçue en Christ. Retenons encore qu’un régime persécutera toujours l’autre.

La vie de l’esprit et la sensibilité sexuelle de l’individu sont deux pôles d’une extraordinaire sensibilité et réactivité dans la personnalité humaine. Si l’on allume la mèche d’un côté, le baril de poudre finira toujours par exploser de l’autre. En dehors des relations naturelles du couple, il convient de protéger ces domaines sous couverture du sang précieux de l’Agneau, Yeshoua Hamashiah.

Comment se pratiquait la prostitution sacrée au sein des civilisations connues de l’Antiquité comme des autres moins connues, car n’ayant pas laissé autant de traces archéologiques ? (Chez les Celtes par exemple.)

‘NB: LES IMAGES POSEES SUR LES TITRES CI DESSOUS NE SONT PAS REPRODUCTIBLES. Voyez le livre imprimé.

Sacrifice druidique, du pur satanisme.
Voici la fête d’Halloween à l’origine

Femme druide

Rencontre contemporaine de druides quelque part en Bretagne

Le principe en était simple. Des jeunes femmes étaient choisies, par centaines souvent, probablement vierges et belles bien entendu, et, au cœur des temples, elles étaient forcées à entretenir des relations sexuelles avec des prêtres et des hommes en général. Au fur et à mesure de leur « sacerdoce » de prostitution dite « sacrée », celles-ci recevaient toujours plus de pouvoirs occultes, par infestation progressive. Ce furent les pythies de l’Antiquité, de célèbres devineresses, dont devait être cette femme qui poursuivait Paul à Philippes (Actes 16 v.16). Dans un certain temple de Delphes, il y avait près de mille prostituées sacrées.

On retrouve par exemple aussi à l’entrée de Pompéi, dans la Casa dei misteri, les traces évidentes de ces prostitutions sacrées. Pompéi est un livre archéologique ouvert de l’Histoire antique, comme chacun le sait.

Dans le même temps, les prêtres et les hommes qui avaient recours à ces prostituées sacrées pensaient, à travers ces actes, entrer en relation avec les dieux. N’oublions pas que ce qui, dans la conception judéo-chrétienne, est considéré comme monde démoniaque était perçu dans l’Antiquité païenne comme l’univers mystérieux et attractif des dieux.

Toutes les cultures eurent ainsi leur monde mystérieux des dieux. Derrière un univers de mythes, tout auréolés de fantastique et d’exploits surnaturels se cachait en fait un univers d’une dépravation spirituelle et sexuelle qui conduisait à la mort. Le monde néo-chrétien dans lequel nous sommes largement entrés aujourd’hui – je parle en termes de civilisation occidentale – rend à nouveau ces vieilles réalités démoniaques antiques de plus en plus familières aux hommes d’aujourd’hui, sous couvert de New Age par exemple.

Dans le satanisme, l’initiation occulte s’accompagne le plus souvent d’orgie sexuelle, voire de viols. Vous l’aurez compris, le monde de l’occulte et du mystère ouvre toujours sur la débauche sexuelle et inversement. Quoi qu’en disent certains doctrinaires qui méprisent le travail – à mon sens éminemment pastoral – de relation d’aide après la conversion en disant que tout est accompli à la Croix, je crois que ce travail de soins est tout particulièrement celui d’un ministère pastoral en faveur des âmes, des esprits et des corps blessés, traumatisés et liés.

Bien évidemment, tout a été accompli à la Croix ; encore convient-il de s’assurer que c’est bien le cas dans les arcanes les plus profondes de l’âme humaine. Dans le naturel, le berger qui délaisserait une brebis boiteuse sur la route difficile de la transhumance la perdrait très vite, malade ou mourante dans un fossé.

Outre le discernement des esprits, une vie personnelle particulièrement sanctifiée, une solide culture générale en relation directe avec son ministère, une des qualités absolument nécessaires au beau ministère biblique qu’est le pasteur est l’amour ; l’amour patient, bienveillant, sans limite, doublé d’un caractère bien trempé, et de nerfs solides.

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