La proposition a été adoptée par 8 voix pour (PS, Ecolo-Groen, sp.a et PTB) et 7 contre (N-VA, MR, CD&V, Open Vld et Vlaams Belang). Le cdH, qui n’a pas le droit de vote en commission, a symboliquement affiché son soutien.
Cette résolution demande au gouvernement fédéral « de reconnaître formellement l’État de Palestine à côté de l’État d’Israël et de considérer cette reconnaissance comme étant une contribution de la Belgique à la solution fondée sur la coexistence de deux États démocratiques et indépendants ayant le droit de vivre en paix et en sécurité avec des frontières mutuellement reconnues, acceptées et respectées. »
« Ce texte est similaire à une résolution votée en 2015, sous le gouvernement Michel, à une nuance près », explique le député PS Malik Ban Achour, un des auteurs de la proposition.
« La reconnaissance était alors assortie de conditions qui rendaient de fait la reconnaissance inatteignable. Le texte voté aujourd’hui supprime toutes ces conditions. »
La résolution doit à présent être examinée en plénière, probablement dans 15 jours.
« Il faudra se compter et j’appelle les partis qui ont voté contre à reconsidérer leur vote à l’aune de l’échec des initiatives prises jusqu’à présent.
Lors des débats, j’ai pu constater que les constats fondamentaux font consensus. La situation a évolué et les projets d’annexion israéliens sont inquiétants. Il nous faut donc changer de stratégie et contribuer à la solution à deux Etats. »
Plusieurs États membres de l’Union européenne reconnaissent l’Etat palestinien: la Suède, la Pologne, la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie, la République tchèque et la Slovaquie.
Le nouveau gouvernement d’union israélien doit présenter à partir du 1er juillet sa stratégie pour mettre en oeuvre le plan de l’administration américaine pour le Proche-Orient, lequel prévoit l’annexion par Israël de la vallée du Jourdain et des villes de Judée Samarie.
Source La Libre