DE JNS | 24 SEPT. 2021 | JÉRUSALEM
Aussi connue sous le nom de guerre israélo-arabe de 1973, la guerre du Yom Kippour a pris ce nom parce qu’elle a éclaté le jour des expiations, le jour le plus saint du calendrier juif. A cause de son nom, beaucoup oublient que Souccot, qui commence quelques jours seulement après Yom Kippour, est également tombé au plus fort des combats.
Une injonction biblique ordonne aux Juifs de s’asseoir dans une habitation temporaire appelée soucca pendant le festival. En raison des circonstances de la guerre, le grand rabbin militaire avait déclaré les soldats exemptés de l’accomplissement de ce commandement, mais de nombreux soldats ont quand même construit des soucca improvisées sur des jeeps et d’autres véhicules militaires, certains même en territoire ennemi.
Les photos incluent un certain nombre prises par le photographe Nathan Fendrich, un touriste américain alors âgé de 39 ans qui était venu en Israël pour documenter des sites historiques et archéologiques. Bloqué en Israël au début de la guerre, il décide de voyager entre les différents fronts, armé de son appareil photo.
Fendrich a récemment fait don de sa collection, comprenant des centaines de photographies inédites, à la Bibliothèque nationale d’Israël à Jérusalem.
À la fin de Souccot, le tournant de la guerre était survenu alors que les Forces de défense israéliennes passaient de la défense à l’offensive.
Un article de journal contemporain du plus profond du territoire syrien a décrit la découverte d’une soucca improvisée sur le chemin du site de la bataille critique à la jonction de Hushniya, un soldat racontant : « Les gars de la division blindée ont installé la soucca. Oui, ils ont réussi à accomplir la mitsva de s’y asseoir avant d’être appelés à détruire la dernière poche ennemie…
Les photos font partie de la collection nationale de photographies de la famille Pritzker à la Bibliothèque nationale d’Israël, la plus importante collection de ce type au monde, fournissant un enregistrement visuel de la Palestine ottomane et mandataire, ainsi que de la société et de la culture israéliennes du milieu du XIXe siècle à nos jours.
La collection comprend plus de 2 millions d’articles, parmi lesquels des albums photo, des photos individuelles, des cartes postales, des collections personnelles et des archives de photographes privés et d’agences photographiques.
Traduit par PLEINSFEUX