Dans tout le pays, les militants de gauche font pression sur des entreprises privées comme Delta Airlines ou Bank of America pour qu’elles deviennent politiquement actives – dans le sillon progressiste.
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Hier, ils faisaient joujou. Des fascistes boutonneux complexés, mal dans leur peau et frustrés, compensaient leur manque de confiance en soi en s’organisant en « Sleeping Giants ». Ils faisaient pression pour que les entreprises suppriment leurs publicités des sites internet qu’ils n’aiment pas, considérées comme fachosphère (car il y a maintenant les fascistes – à gauche – et les fachos, à droite).
Les entreprises ont cédé – Sleeping Giant comptait sur le fait que les annonceurs ont autre chose à faire que de creuser le sujet et vérifier les accusations. Aujourd’hui, les fascistes forcent ces entreprises à faire pression sur les États.
Ils réclament des mesures de chantage économiques pour qu’ils abrogent leurs lois ou ne les votent pas.
Aujourd’hui, ils s’intéressent aux lois qui imposent de présenter une carte d’identité pour voter. Leur cible du jour est la Georgie. « Quand le sage montre le ciel, l’imbécile regarde le doigt », cela veut dire que les commentateurs conservateurs ne comprennent pas le vrai sens des choses, ils n’en voient que la surface, ils s’arc-boutent sur l’identification des électeurs – ils regardent le doigt au lieu de voir au delà.
La vraie raison des demandes des gauchistes est comme toujours, bien cachée. Elle est souvent différente de celle qu’ils avancent. Ils prétendent que présenter une carte d’identité revient à supprimer le vote de certaines minorités – comme si les gens n’avaient pas de papier – alors qu’ils doivent forcément en avoir, pour acheter de l’alcool, monter dans l’avion, aller voir un match, faire certains achats, ou simplement conduire une voiture.
En réalité, ils se fichent de la carte d’identité et du droit de vote, comme ils se fichent des femmes sexuellement harcelées (voir le sort réservé à Tara Reade, qui a été violée par Joe Biden), comme ils se fichent de la liberté d’expression (ils s’activent pour faire interdire Fox News, déplateformer les médias conservateurs, et applaudissent la censure de Facebook et Twitter), comme ils se fichent du réchauffement climatique (ils voyagent en jet privé et vivent dans des maisons de 10 pièces toutes climatisées), comme ils se fichent de la vie des noirs (vous n’entendrez jamais un mot sur les dizaines de noirs tués chaque week-end à Chicago), comme ils se fichent des armes à feu (leurs gardes du corps sont armés), comme ils se fichent du socialisme (ils investissent en bon capitalistes) ou se fichent du racisme, puisqu’ils s’en prennent à des gens simplement parce que la couleur de leur peau est blanche (eux-mêmes sont blancs).
De nombreux Etats exigent de présenter sa carte d’identité pour voter sans que ces activistes ne s’y intéressent. Ce qui les intéresse, c’est vérifier leur pouvoir, leur capacité à manipuler, à militariser les plus grandes entreprises pour en faire des armes de pression massive. Ensuite, ils les tiendront et pourront leur faire faire à peu près n’importe quoi. Demain ce sera évidemment les toilettes pour travelos, mais ce ne sera pas assez, ils feront annuler les lois qui interdisent qu’un mineur subisse une opération de changement de sexe. Après-demain, je vous laisse imaginer, ce n’est pas difficile : tout ce qui est le plus opposé à la nature humaine et ses préférences éternelles.
La carte d’identité pour le droit de vote, ils ont déjà gagné – non que la Georgie ait annulé sa loi, elle le fera peut-être, mais peu importe : je le répète, ce n’est pas ce qu’ils cherchent. Ce qu’ils cherchent, ce sont des armes de destruction massive, et ça, ils l’ont gagné : un groupe de plus de 100 chefs d’entreprise a participé à un appel Zoom samedi dernier afin d’examiner les mesures qu’ils pourraient prendre pour faire changer la législation des États du pays sur le vote. Coca-Cola et Delta Airlines étaient les premiers, American Airlines, United, Starbucks, Target, LinkedIn, Levi Strauss et Boston Consulting Group en faisaient partie.
Deux des pistes évoquées pour faire pression sont l’arrêt des dons aux politiciens qui soutiennent ces législations ou refuseront de les modifier, et le report des investissements dans les États qui approuvent ces mesures.
Une centaine d’entreprises donc, a signé une lettre commune pour tenter de faire pression sur les lois des Etats. Et la démocratie dans tout ça ? Le choix des électeurs ? Annulé par une centaine de personnes puissantes, instrumentalisées par une poignée de gauchistes actifs sur Twitter et qui traumatisent les grandes entreprises internationales.
Nous commençons à entendre que ces activistes montent en puissance. Je vous le dis : ce n’est pas la carte d’identité leur problème, c’est d’assouvir leur soif de totalitarisme. Imposer leurs idées par la force.
Ils font maintenant pression sur les grandes entreprises pour qu’elles cessent de faire des affaires avec des Américains que les Démocrates considèrent comme dangereux ou indésirables.
Par exemple, Delta Airlines et Bank of America envisagent d’utiliser le registre d’enregistrement des armes à feu pour empêcher les propriétaires d’armes à feu de voyager sur leurs compagnies aériennes ou d’utiliser leurs banques.
Imaginez que vous essayez de réserver un vol et qu’on vous le refuse parce que vous êtes inscrit dans un club de tir. Imaginez que vous ne puissiez pas encaisser un chèque parce que vous avez un permis de chasse ?
Dites-moi qu’il n’y a aucun risque que cela arrive chez vous ?
Ce sont des entreprises privées, n’est-ce pas ? Elles ont le droit de refuser de servir qui elles veulent. Comme Twitter et Facebook, qui n’ont pas à se soumettre aux exigences du Second amendement sur la liberté d’expression et peuvent refuser l’accès à leur plateforme à qui ils veulent.
Vous les sentez venir, les pressions subliminales sur vos épaules, les murs qui se resserrent autour de vous, le spectre de la dictature avec une bonne conscience ? Non ? Parce que vous les avez déjà depuis des décennies et que la cuisson du homard fait que vous ne les sentez plus.
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