L’agression antisémite commise à Créteil voici quelques jours a conduit ce dimanche à une mobilisation, et à une réaction du gouvernement. Bernard Cazeneuve a déclaré que la lutte contre l’antisémitisme était désormais en France une « grande cause nationale ».
Les propos de Bernard Cazeneuve sont et seront vains, comme l’a noté Jean-Patrick Grumberg, sur le site Dreuz-Info. Ce sont des propos vagues et flous, comme tous ceux tenus par des dirigeants politiques français sur le sujet ces dernières années. Ce sont des propos qui ne désignent pas cet antisémitisme comme ce qu’il est : un antisémitisme à coloration islamique claire, nette et précise, comme l’indique l’identité des auteurs de l’agression.
Ce sont des propos qui ne désignent pas non plus la cause de cet antisémite islamique : la montée de l’islam radical dans tout le monde musulman, et sa pénétration dans les banlieues islamisées d’Europe, mais aussi la haine frénétique des Juifs et d’Israël qui imprègne cette montée de l’islam radical.
Ce sont, enfin, des propos qui laissent soigneusement de côté la façon dont on entretient en France cette haine frénétique des Juifs et d’Israël. Tous les députés de gauche, à une ou deux exceptions près, ont voté la reconnaissance « symbolique » d’un Etat qui n’existe pas, mais dont l’embryon, l’Autorité Palestinienne, est à l’évidence une tumeur cancéreuse porteuse de cette haine frénétique. Fort peu de députés de droite ont osé dire que la tumeur cancéreuse était effectivement une tumeur cancéreuse : la plupart ont dit qu’il fallait que l’Etat qui n’existe pas puisse exister un jour, mais pas tout de suite, ce qui est une façon d’édulcorer et de ne pas appeler le mal par son nom. Tous les grands médias continuent à se faire les porte-voix de la propagande « palestinienne », donc de la haine susdite. Et pas un article, pas un reportage sur le Proche-Orient ne paraît ou n’est diffusé qui n’utilise des mots chargés de cette haine : les Juifs vivant dans la partie Est de Jérusalem ou en Judée-Samarie sont traités de « colons » et de « fanatiques ». Les villes et villages juifs de Judée-Samarie sont définis comme des « colonies » en « territoire palestinien ». Le Mont du Temple est appelé toujours et partout « esplanade des Mosquées », et les Juifs qui veulent, simplement, se rendre sur le Mont du Temple » sont qualifiés de « provocateurs d’extrême droite ».
Tant que les politiciens français ne comprendront pas, ou feindront de ne pas comprendre qu’il existe des relations de cause à effet, et qu’entretenir la haine conduit à son déferlement, tant que les journalistes des grands médias, à de très rares exceptions près, ne discerneront pas, ou feindront de ne pas discerner, que falsifier l’information a des conséquences, la situation deviendra de plus en plus grave.
En adoptant une attitude d’apaisement, les principales institutions juives de France adoptent l’attitude du chien crevé glissant au fil de l’eau, ce qui n’est ni utile ni digne.
J’étais récemment à Lyon avec mon ami Sammy Ghozlan : j’ai eu amplement l’occasion de parler des violences antisémites avec Sammy, et la situation en France est catastrophique. Pour chaque agression déclarée et flagrante, comme celle commise à Créteil, il y a plusieurs agressions pour lesquelles les victimes n’osent pas porter plainte, ou que la police se refuse à enregistrer. Pour chaque agression, il y a des dizaines de cas de harcèlement, d’insultes répétées, de discrimination.
L’action, très courageuse, de Sammy et du Bureau National de Vigilance contre l’Antisémitisme est très importante : elle permet une résistance. Elle ne change, hélas, rien à ce qui ressemble à une vague qui monte irrépressiblement.
La France, comme les autres pays européen, connait un changement démographique et a vu s’implanter sur son sol une population musulmane maintenant enracinée, et qui grandit. Une large fraction de cette population s’intègre. Une part notable de cette population ne s’intègre pas, et se trouve pénétrée à des degrés divers par les idées qui mettent le Proche-Orient à feu et à sang.
Les politiciens français sont prisonniers de ce qui résulte, et vivent entre le risque d’émeutes ethniques et le besoin de cultiver un électorat dont ils auront de plus en plus besoin pour être élus ou réélus : quatre cent mille Juifs, pour l’essentiel non violents, c’est très peu face à quinze ou vingt fois plus de musulmans. Les médias français sont eux-mêmes prisonniers, et les idées politiquement correctes qui gagnent du terrain en font des organes peuplés d’idiots utiles. Les principales institutions juives de France pensent peut-être que l’attitude du chien crevé au fil de l’eau évitera le pire : cette attitude n’évitera rien du tout.
J’étais, ce samedi, à Bruxelles, à l’invitation de l’Organisation Sioniste Mondiale, aux fins d’y donner des conférences, en français et en anglais, et de participer à des débats. Des gens venus du monde entier, Australie, Afrique du Sud, Russie, Venezuela, Etats Unis, étaient là. Le constat unanime a été que les politiciens de tous les pays adoptent des attitudes similaires à celles des politiciens français : les Etats Unis ont été l’exception jusqu’à la présidence Obama, mais Obama s’est efforcé d’abraser l’exception américaine. Le constat a été que les grands médias de tous les pays adoptaient une posture similaire à celle des grands médias français. Le constat a été que l’attitude des principales institutions juives de tous les pays ne valait guère mieux que celle des principales institutions juives françaises : l’AIPAC aux Etats-Unis se conduit comme le chien crevé tenu en laisse par Obama.
J’ai dû constater une réalité qu’il faut regarder en face : il existe présentement une guerre mondiale contre les Juifs et contre Israël. Cette guerre est menée par les tenants de l’islam radical. Ses masses de manœuvre sont les populations musulmanes. Ses alliés sont des politiciens complices ou, simplement, lâches, des journalistes eux-mêmes complices, consciemment ou inconsciemment, et des organisations juives au comportement de chien crevé.
J’ajouterai un constat pour moi effroyable : parmi ceux qui ne sont pas juifs, il y a peu d’exceptions, et j’étais, à Bruxelles, quasiment seul dans ma position. C’est à mes yeux un signe des temps : la haine des Juifs est toujours la haine de bien davantage que les Juifs : la haine de la dignité de l’être humain et des valeurs éthiques les plus essentielles. La haine d’Israël est la haine des Juifs masquée derrière la haine de l’Etat du peuple juif. La guerre mondiale contre les Juifs et contre Israël signale un reflux de ce que la civilisation occidentale a pu porter de plus fécond.
Je ne veux pas penser que ce reflux indique que la nuit de la barbarie va gagner. Mais je pense qu’il faut plus que jamais se battre et adopter une attitude résolument offensive. Sammy Ghozlan incarne cette attitude en France, c’est pourquoi je suis à son côté. Meyer Habib fait un travail remarquable, et je suis aussi à son côté. J’ai rencontré à Bruxelles Morton Klein, qui dirige ZOA, la Zionist Organization of America : c’est un homme lucide et remarquable, je suis aussi à son côté. Jacques Kupfer m’a remis un texte appelé « déclaration de Jérusalem », qui doit être la base d’une mobilisation des Juifs qui ne veulent pas vivre à genoux. J’y reviendrai. Je ne suis pas juif, mais je sais que je n’admettrai jamais que les Juifs vivent à genoux, et je ne me résignerai jamais à la victoire de ceux qui mènent la guerre mondiale contre les Juifs et contre Israël.
Guy Millière – JSSNews
Pourquoi tant de haine pour les juifs ? (et des vrais chrétiens en Yeshoua)
Réponse: LA PAROLE DE DIEU
« Avant le don de la Torah, les gens menaient leur vie selon leur propre perception du bien et du mal. Après les événements du Mont Sinaï, il est devenu évident que Dieu seul fixe les normes de moralité pour toute l’humanité….C’est à partir de ce moment que le peuple juif est devenu une sorte de « paratonnerre » pour ceux qui rejettent l’injonction de la moralité…
Le Talmud va même jusqu’à nous faire remarquer que le mot Sinaï est aparenté au mot Sin’a, qui signifie haine. Ce qui revient à dire que la source même de la moralité, le Sinaï, engendre la haine de tous ceux qui sont opposés à son message. Aussi incroyable que cela puisse paraître, c’est cette raison qu’Hitler a invoquée pour justifier la persécution des Juifs en déclarant : « Je viens libérer l’humanité des contraintes de la conscience et de la moralité »
http://www.aish.fr/tp/s/Perles-Torah/Attirer_la_Foudre.html