Le Russie se prépare à un plan d’urgence pour inciter le Hezbollah, et éventuellement le régime du président syrien Bachar al-Assad, à commencer un conflit militaire direct avec Israël, selon un officiel français qui a été informé de la situation.
Ces informations ont été publiées par le site d’information américain World Net Daily (WND) la semaine dernière.
Le responsable français, qui a parlé sous couvert d’anonymat, a déclaré que cette guerre a été conçue pour être utilisée comme une carte contre l’Occident, en particulier les Etats-Unis et l’Union Européenne, qui sont engagés dans des efforts pour isoler Moscou à cause de la guerre en Ukraine.
Il y a deux semaines, les Etats-Unis et l’UE ont adopté des sanctions plus sévères contre l’économie russe, y compris des restrictions sur les investissements en Crimée, en mettant l’accent sur le pétrole et le gaz de la mer Noire et le tourisme.
Le responsable a déclaré qu’il y a des informations que la Russie a, au cours des dernières semaines, expédié avec succès au Hezbollah un important convoi de missiles balistiques Iskander et de missiles antiaériens. Les missiles ont été reçus, malgré les prétendues frappes d’Israël en Syrie plus tôt ce mois-ci visant des armes russes, a dit le responsable.
Il a ajouté que la Russie n’a pas pris de décision à propos de motiver une attaque du Hezbollah sur Israël, mais considère qu’un éventuel conflit au Moyen Orient serait une carte qu’elle peut jouer dans sa confrontation avec l’Occident, en particulier en Ukraine.
Plus tôt ce mois-ci, le ministre syrien des affaires étrangères, Walid al-Moualem, a voyagé en Russie pour rencontrer le président Vladimir Poutine et le ministre russe des affaires étrangères Serguei Lavrov à la station balnéaire de Sotchi, sur la mer Noire.
WND avait signalé à l’époque que, selon une source au sein du régime d’Assad, Poutine et Lavrov avaient assuré Moualem que la Russie ne restera pas inactive face à toute attaque occidentale sur Assad, et que les russes sont engagés dans leur soutien et leur protection du régime d’Assad.
Cet engagement est venu au milieu de pressions de la Turquie et de l’Arabie Saoudite sur l’administration Obama pour étendre la lutte actuelle contre ISIS en Syrie aux forces d’Assad.