Un tribunal vient de confirmer la sentence prononcée en première instance à l’égard de trois hommes supposés être « palestiniens » qui ont sciemment mis le feu dans la synagogue de Wuppertal à l’aide de cocktails Molotov.
Selon les attendus du tribunal d’appel, des « raisons réelles et sérieuses » sont à mettre au crédit de ces trois hommes car les événements prennent place au moment de l’opération « Bordure protectrice » de 2014.
Ces trois « militants » resteront donc libres après avoir tenté de brûler entièrement la synagogue de Wuppertal.
Pour la justice allemande, le fait que l’armée israélienne avait du répondre aux milliers de roquettes et autres agressions du Hamas sur sa population, à partir de la bande de Gaza, est une bonne raison de se sentir… frustrés et criminels.
Or, cette synagogue de Wuppertal était déjà entrée dans l’histoire puisqu’elle fut aussi incendiée en 1938 durant la NUIT DE CRISTAL !
Comme quoi, les vieux démons et surtout les vieux réflexes sont toujours vivaces.
On pourra alléguer que ce ne sont pas des nazis cette fois-ci qui auront incendié la synagogue, ce serait de toute façon une fausse allégation car il s’agit de « cousins » nazislamistes.
A aucun moment, alors qu’au plus fort des attentats antisionistes des années 2000, lorsque tous les jours ou presque des bus explosaient, des civils mouraient par une intifada fomentée par le Raïs Arafat et son sbire de toujours Mahmoud Abbas, aucun juif de par le monde n’a eu la tentation de s’en prendre à des musulmans, des édifices religieux ou autres.
Le plus révoltant dans les explications du tribunal allemand est : « que la décision rendue en juillet 2014 concernant ces trois hommes musulmans de brûler une synagogue de Wuppertal constituait une critique d’Israël plutôt que de l’antisémitisme ».
J’estime à mon tour que l’homme qui a écrasé 84 citoyens français à Nice ou ceux qui ont perpétré les attentats au Bataclan et sur les terrasses des cafés du 10è et 11è arrondissement de Paris, CONSTITUAIENT DES ACTIONS JUSTIFIÉES CONTRE LES RAIDS DE L’AVIATION FRANÇAISE AU DESSUS DE LA SYRIE.
Même si cela paraît insensible, il y a pourtant similitude dans les actes et il serait normal d’avoir des similitudes dans les jugements à venir.
Prenons le cas de l’attentat du marché de Noël à Berlin, un défenseur pourrait lui aussi motiver cet acte par (au choix) un mauvais accueil de certains migrants ou l’aide allemande apportée (pourtant lointaine) à la coalition luttant contre l’état islamique.
Puisqu’on peut trouver des circonstances atténuantes aussi farfelues mais surtout motivée par la haine anti-juive à de sombres salauds meurtriers, n’ayons pas peur nous aussi, de juger du bien-fondé des actes anti-femmes à Cologne, anti-allemands à Berlin et ceux à venir.
Le double-standard va en prendre un sacré coup dans l’aile.
Comme le rappelle très justement le Centre Simon Wiesenthal à Los Angeles, « donner une couverture aux extrémistes et aux terroristes, ne prémunit personne pour les actions à venir. Pire encore, cela dénote sans conteste possible d’un préjugé antisémite grave. »
Pour un pays comme l’Allemagne qui n’a pas dénazifié son pays après la guerre et continue dans un registre différent de jouer la carte d’un nouveau totalitarisme ressemblant trait pour trait au nazisme, ce jugement ne restera pas sans conséquences.
C’est un message clair pour les juifs qui pensent qu’ils peuvent se ré-installer à Berlin ou ailleurs en Allemagne. Les SS et les SA n’ont pas la même allure. Ils portent des kamis, de longues barbes et parlent l’arabe, le turc, pachtoune ou farsi.
Le temps est à la vigilance puisque près d’un million et demi viennent de s’établir dans l’Allemagne réunifiée.
Sources : LA Times et Algemeiner
Nina