Skip to main content

Le chrétien et la souffrance – Oswald Chambers

By 10 août 2015Le mot du jour

 

Ainsi, que ceux qui souffrent selon la volonté de Dieu remettent leurs âmes au fidèle créateur, en faisant ce qui est bien. (1 Pierre 4:19)


Rechercher la souffrance est répréhensible, mais choisir la volonté de Dieu, même si elle implique la souffrance, est tout autre chose. Aucun chrétien normal ne recherche la souffrance pour elle-même ; comme Jésus, il recherche la volonté de Dieu, dut-il en souffrir. Un chrétien ne doit jamais s’immiscer dans la vie d’un autre chrétien, pour interrompre la discipline de la souffrance.

Un chrétien qui fortifiera les autres chrétiens, et les affermira, réjouit le Seigneur. Ceux qui nous font du bien ne sont pas ceux qui s’apitoient sur nous ; ceux-là, au contraire, gênent notre marche, car en nous plaignant ils affaiblissent notre énergie. Un chrétien ne peut comprendre un autre chrétien que s’il se tient tout près du Sauveur. Si nous laissons un frère nous témoigner de la sympathie, aussitôt nous pensons : « Dieu me traite durement. » C’est pourquoi Jésus a dit que la pitié de soi vient du diable (Matthieu 16:23). Ne calomnions pas Dieu ; il est facile de le faire car Dieu ne se défend pas, ne se venge jamais. Ne vous imaginez pas que Jésus éprouvait le besoin qu’on s’apitoie sur lui pendant sa vie terrestre. Il refusait la sympathie des hommes, car il savait trop bien, dans sa sagesse, que personne sur la terre ne pouvait comprendre son coeur. Il ne cherchait de sympathie qu’auprès de son Père et des anges du ciel (Luc 15:10).

Remarquez que Dieu semble parfois « gaspiller » ses serviteurs. Au point de vue humain, il les place à des endroits où ils semblent inutiles. Nous disons : « Dieu me veut ici parce que je suis tellement utile ! » Mais Dieu place ses serviteurs là où ils pourront le glorifier ; et nous n’avons pas à en juger nous-mêmes : il sait ce qu’il fait.

Leave a Reply

Lève-toi ! / Etz Be-Tzion
Translate »