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Le combat n’est pas fini. Après l’inscription de l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution, « la France doit désormais porter ce combat au niveau européen », a affirmé, ce mercredi, la porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot, à l’issue du Conseil des ministres. H.G: Hervé qui m’envoie l’article dit: « Et voici une manifestation d’orgueil incroyable. Dieu voudra-t-Il se dresser sur leur chemin bientôt ? »  Et vous, que déclarez-vous… ?

By 6 mars 2024Lève-toi !
La porte-parole du gouvernement s’est exprimée sur l’IVG à l’issue du Conseil des ministres de ce mercredi. LP/Arnaud Dumontier© ARNAUD DUMONTIER

Le combat n’est pas fini. Après l’inscription de l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution, « la France doit désormais porter ce combat au niveau européen », a affirmé, ce mercredi, la porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot, à l’issue du Conseil des ministres.

La loi fondamentale n’est pas encore scellée – Emmanuel Macron présidera une cérémonie à cette fin vendredi – mais l’exécutif envisage déjà d’aller plus loin sur l’IVG. « En 2022, le président de la République avait d’ailleurs fait part de sa volonté d’inscrire le droit à l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne », a rappelé la porte-parole du gouvernement.

La clause de conscience « doit pouvoir continuer à exister »

Un engagement toujours d’actualité selon sa collègue à l’Égalité Femme-Hommes, Aurore Bergé, qui a assuré dans la foulée : « Évidemment que nous souhaitons garantir l’inscription de l’IVG dans la Charte des droits fondamentaux ». L’inscription de l’IVG dans la Constitution française a été votée à une large majorité (780 voix pour, 72 contre) au Congrès lundi.

Interrogée sur la double clause de conscience des médecins qui peuvent refuser de pratiquer des avortements, Aurore Bergé a par ailleurs estimé que la clause « doit pouvoir continuer à exister ». La France insoumise a assuré lundi qu’elle souhaitait porter ce combat du Planning familial contre la clause de conscience des médecins, spécifique à l’IVG.

« C’est une liberté que les médecins, que l’ensemble d’ailleurs des professionnels de santé doivent pouvoir conserver », a insisté la ministre, rappelant qu’ils avaient « aussi une obligation légale » d’« immédiatement réorienter la patiente » de telle sorte qu’« elle ne se retrouve pas hors des délais légaux parce qu’elle aurait été désorientée ».

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  • Danielle dit :

    Quelle honte pour la France d’avoir accepté cette infamie dans notre Constitution. Même dans le cas où la clause de conscience resterait, elle serait bien vite balayée par toute sorte d’ennuis qui seront faits aux médecins qui ne voudraient pas pratiquer d’avortements afin qu’ils plient. Nous l’avons vu lors du Covid. Et quel orgueil de vouloir propager cette loi dans l’Europe.
    La France devra en rendre compte devant l’Éternel et Ses jugements risquent d’être terribles. Je crois, comme l’évoque Hervé, que ce sera bientôt.D’autant plus que l’euthanasie ne devrait pas tarder à rejoindre la loi pour l’avortement dans notre Constitution. Bien sûr présentée de la meilleure manière, dans l’intérêt des personnes… Quelle hypocrisie !

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Lève-toi ! / Etz Be-Tzion
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