Yonathan Arfi a rappelé, en réponse, le tragique précédent des Jeux Olympiques de Munich en 1972, où 11 athlètes israéliens ont été assassinés par des terroristes palestiniens
A quelques jours des Jeux Olympiques de Paris prévus le 26 juillet, et alors que la sécurité des athlètes israéliens fait l’objet d’une attention toute particulière, le LFI Thomas Portes n’a pas hésité devant ses sympathisants à affirmer « que ces athlètes ne sont pas les bienvenus ». Le député a aussi appelé à « se mobiliser » contre leur présence.
En réponse, Yonathan Arfi, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), a vivement réagi sur Twitter. Il a rappelé le tragique précédent des Jeux Olympiques de Munich en 1972, où 11 athlètes israéliens ont été assassinés par des terroristes palestiniens. Arfi a accusé Portes de mettre « une cible dans le dos des athlètes israéliens », soulignant que ces derniers sont déjà considérés comme « les plus menacés » lors des prochains Jeux Olympiques de Paris.
« Les propos tenus par Thomas Portes sont susceptibles de constituer une provocation à la haine et à la discrimination mettant en danger les athlètes israéliens et les citoyens français », a aussi déclaré l’organisation juive européenne, qui annonce porter plainte devant le parquet de Paris.
Depuis le 7 octobre, LFI fait de la guerre à Gaza et de l’ostracisation d’Israël, qualifié d’Etat criminel, son fond de commerce électoral. Le groupe a toujours refusé de qualifier le Hamas d’organisation terroriste et préfère lui associer la rhétorique de « résistance » contre l’occupation.