A 12h46 aujourd’hui 11 novembre, soit peu de temps après les faits qu’il ne pouvait matériellement pas vérifier, et sur lesquels il n’a pas enquêté, Le Monde accusait l’armée israélienne d’avoir commis un meurtre sur un « jeune palestinien ».
« Jeune palestinien », cela évoque un innocent…
Le quotidien accuse ensuite explicitement l’armée israélienne du meurtre de Mohammed Jawabreh ( ou Jawabra), une accusation très grave, d’autant plus grave que Le Monde méprise la présomption d’innocence qu’il est toujours le premier à réclamer, et qu’il n’a fait aucune enquête.
Le journaliste écrit :
« Ce meurtre a été perpétré peu après l’annonce, par Israël, du renforcement de ses mesures de sécurité »
> La Charte d’éthique professionnelle des journalistes du Syndicat national des journalistes précise : « La notion d’urgence dans la diffusion d’une information ou d’exclusivité ne doit pas l’emporter sur le sérieux de l’enquête et la vérification des sources ». Mais je suppose qu’elle ne s’applique pas aux journalistes du Monde…
- Le Monde était-il dans l’urgence ? Certainement.
- A-t-il fait une enquête sérieuse ? Absolument pas, il n’en a pas eu le temps.
- A-t-il vérifié ses sources ? Encore moins, car il ne s’agit que de rumeurs, comme le New York Times, dont la dépêche parait au même moment, l’atteste : « des témoins affirment que l’homme, Mohammed Jawabreh, 21 ans, qui vivait dans le camp de réfugiés d’Al Arroub, juste de l’autre coté de la rue, a été tué d’une balle dans la poitrine » (Witnesses said that the man, Mohammed Jawabreh, 21, who lived in Al Arroub refugee camp, just off the road, was shot in the chest and died)
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> La charte d’éthique continue : …l’accusation sans preuve… la non vérification des faits, [sont] les plus graves dérives professionnelles, [et le journaliste doit exercer] la plus grande vigilance avant de diffuser des informations d’où qu’elles viennent.
Le Monde a accusé sans preuve, n’a pas vérifié les faits, et n’a exercé aucune vigilance avant de diffuser son information. Et ce ne sont pas les sites de hoaxbusters ni les organisations anti-racistes qui le contrediront.
Jawabra était armé d’un pistolet de fabrication artisanale et il visait des soldats israéliens
Si les journalistes du Monde avaient été honnêtes, ils auraient révélé toutes les informations qu’ils détenaient sur cette affaire.
1 – Mohammed Jawabra est affilié à l’organisation terroriste du Hamas. C’est un « jeune palestinien », oui, mais teroriste.
2 -Mohammed Jawabra manifestait parmi un groupe d’environ 200 personnes qui jetaient des pierres et des cocktails Molotov, mais Jawabra, lui, était armé d’un pistolet de fabrication artisanale, et au moment où il a été abattu, il visait des soldats israéliens.
Comme nous sommes loin du jeune (et innocent) palestinien, victime d’un meurtre commis par l’armée israélienne.
On pourra débattre pour décider si cette abjecte accusation de meurtre sans preuve, venant d’un journal contre l’armée israélienne, s’apparente à de l’antisémitisme, mais cela m’importe moins que ses conséquences.
Car les jeunes issus de l’immigration le disent eux-mêmes. Ces dépêches jettent de l’huile sur le feu de l’antisémitisme des jeunes des banlieues, et excitent leur immédiate envie de venger leurs frères « assassinés » par Israël.
Et pour se venger, ils agressent et tuent des Juifs français pendant que le gouvernement Valls promet de lutter contre l’antisémitisme.
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