jeudi 23 octobre 2014, par Nations-Unies Terroristes
La folie des grandeurs des parvenus de cet Etat-confetti est sans limite.
En pleine chasse contre son obligé, l’Etat Islamique, l’Emir du Qatar fait pression pour la nomination de l’ancien Premier Ministre qatari au poste de Secrétaire –Général de l’ONU.
Israël pourrait bien devoir, très bientôt, faire face à un nouveau problème diplomatique, puisque le Qatar, un pays violemment hostile à Israël et l’une des principales sources de financement du Hamas, lorgne vers le rôle de Secrétaire Général de l’ONU, selon un reportage de dimanche sur le Telegraph.
Des sources du Golfe arabique ont déclaré à ce journal que le jeune Emir du Qatar,Cheikh Tamim bin Hamid al-Thani s’efforce de promouvoir la nomination de l’ancien Premier Ministre du Qatar, Hamad bin Jassim bin Jaber al-Thani, au rôle de Chef de l’ONU, à la place de Ban-Ki Moon, dont le mandat s’achève en 2016.
Selon ce journal, l’Emir du Qatar a offert à Hamad Bin Jassim, qui occupait le poste de Premier Ministre sous le règne du précédent Emir du Qatar et a démissionné l’an dernier, de soutenir sa campagne pour le poste de Secrétaire Général des Nations-Unies, ce qui correspond à une forme de « compensation politique » (NDLR : puisque Tamim a fait en sorte que son père abdique).
Le Telegrah note que le Qatar avait joué un rôle central, lors de l’élection de 2006 du Ministre des Affaires étrangères de Corée du Sud, à l’époque, qui n’était autre que Ban Ki-Moon [NDLR : il lui a même offert un avion privé pour se rendre au Caire, dernièrement, lors du conflit à Gaza, afin d’assister aux échanges diplomatiques].
Le Qatar est, peut-être, une petite nation de moins de 2 millions d’habitants, dont la plupart ne sont même pas citoyens, mais ses vastes stocks de pétrole et de gaz et sa prospérité exagérée lui donne une énorme influence politique et économique à travers le monde entier. C’est ainsi, par exemple, qu’il a été choisi –contre toute attente – pour accueillir la coupe du monde de football de 2022 ( selon de nombreux reportages, le Qatar y est parvenu un versant de généreux pots-de-vin à des officiels corrompus), autant qu’il peut accueillir beaucoup de conférences et autres grands évènements internationaux, qui ne font qu’ajouter à son prestige surfait.
L’Emir en compagnie du Président présumé corrompu de la FIFA.
Si jamais le Qatar parvenait à ses fins –comme sa fortune l’y autorise- et qu’il fait nommer un Secrétaire Général Qatari, le statut d’Israël dans le monde risque d’en souffrir d’autant plus.
Le Qatar, qu’Israël accuse de financer le Hamas et d’autres organisations terroristes (comme l’EI), est un détracteur de pointe d’Israël, même si les deux pays ont connu des échanges économiques à divers degrés, au cours des années.
Le moindre commentaire proféré par le Secrétaire Général de l’ONU bénéficie d’une large couverture médiatique à travers le monde et si un Qatari est élu, il sera d’autant plus facile pour Doha de vilipender Israël.
Les Etats-membres de l’ONU élisent le Secrétaire Général et le Qatar a déjà prouvé qu’il a les capacités d’influencer ceux qui tirent les ficelles en usant de moyens de pression diplomatiques et économiques.
Si tel était le cas, l’élection d’un Cheikh qatarien ce moment même pourrait déclencher de vives critiques, non seulement de la part d’Israël, mais de bien d’autres pays, au beau milieu de rapports nourrus de forts soupçons que le Qatar ne se contente pas de financer le Hamas, mais bien d’autres organisations. Le Qatar a des relations étendues avec le Front al Nusra (la branche d’Al Qaïda qui opère en Syrie) et bien d’autres factions islamistes qui combattent, à l’origine, pour renverser Assad.
Le Cheikh Hamad bin Jassim bin Jaber Al-Thani est considéré comme l’un des hommes forts de la sphère politique qatarie. Il a occupé le poste de Ministre des Affaires étrangères depuis 1992 et, à partir de 2007, il était, à la fois Premier Ministre et Ministre des affaires étrangères, jusqu’en 2013. En plus de son influence politique, il jouit aussi d’une puissance d’influence économique, en tant que patron de l’Autorité d’Investissement du Qatar (le QIA, dont Dominique de Villepin est l’un des avocats d’affaires français), qui investit des milliards de dollars à travers le monde, au nom du régime qatari. Il a aussi détenu plusieurs positions élevées dans des banques et d’autres institutions qataries importantes.
Roi Kais
Publié le : 20.10.14, 20:32 / Israel News Adaptation : Marc Brzustowski.