Source : Tf1
La Russie bombe le torse et Moscou multiplie les déclarations fracassantes et menaçantes. « Nous allons peut-être nous lancer dans la reprise de l’Alaska aux États-Unis », a déclaré un des premiers personnages de l’État russe.
Viatcheslav Volodine est président, depuis six ans, de la Douma, la chambre basse de l’Assemblée fédérale russe. Ce haut responsable russe, très proche de Vladimir Poutine, a menacé, lors d’une réunion, les États-Unis d’ouvrir la bataille de l’Alaska. C’est la stupéfaction internationale. Pour mémoire, l’Alaska est un territoire américain qui se trouve au nord des États-Unis, grand comme plus de trois fois la France.
Pourquoi Volodine en parle-t-il ? Parce que c’était effectivement un territoire russe jusqu’en 1867. Cette année-là, elle est racheté par les États-Unis pour quelque sept millions de dollars. Dans l’esprit russe, cette vente n’effacerait pas le fait que c’était un territoire russe pendant plus de 80 ans. L’Alaska est une frontière entre les États-Unis et la Russie. Le détroit de Béring sépare les deux pays de 100 km seulement. Comment les États-Unis ont-ils réagi ? Le gouverneur de l’Alaska, Mike Dunleavy a répondu sur Twitter avec une pointe de provocation. « Bonne chance avec ça! Nous avons des centaines de milliers de citoyens d’Alaska armés et de militaires qui verront les choses différemment « .