Jeremy Sourdril –
Il existe des choses obligatoires que nous n’aimons pas, des choses qui demeureront et qui ne changeront pas. Parfois, pour ne pas dire souvent, cela peut mettre les gens de mauvaise humeur pour le reste de la journée, pour la semaine, ou parfois pour leur vie !
En tant qu’enfant de Dieu, nous ne pouvons pas nous faire voler notre joie par ces choses obligatoires que nous n’aimons pas.
N’avez-vous jamais entendu ou dit vous-même : « Je déteste l’hiver ! ». Je l’ai souvent entendu. Je pense même l’avoir dit autrefois, car je n’aimais pas du tout le froid. Je me souviens d’un hiver où il avait fait très froid (selon moi) : il faisait -9 degrés Celsius. Je me précipitais pour chercher le courrier à dix mètres de la maison et je trouvais ça vraiment désagréable. Puis le Seigneur nous a appelés à vivre au Québec ! Quand j’étais plus jeune, j’avais dit (bêtement) au Seigneur : « J’irais partout mais pas au Groenland » (en voulant dire : pas un pays glacial). En partant pour le Québec, tous les gens nous disaient : « Vous allez avoir froid », « Ça doit être vraiment très dur l’hiver ! », et toutes sortes de réflexions comme celles-ci !
Je me suis décidé à aimer l’hiver québécois. Et alors que nous parcourions notre premier hiver, et que les températures descendaient fortement, je choisissais de regarder aux bienfaits de l’hiver. Nous avons vécu un hiver jusqu’à – 35 °C ! Le -9°C de la France était une plaisanterie à côté de cela, mais savez-vous, je n’ai jamais trouvé cela désagréable ! J’ai entendu plusieurs québécois me dire : « Je déteste l’hiver », alors je leur disais : «Vous allez le vivre toute votre vie, alors choisissez de l’aimer ! ».
Effectivement, il y a des choses dans notre vie que nous ne pouvons pas changer. Elles sont là et elles le resteront malgré notre foi. Parfois ce sont des circonstances, des événements, ou même des gens !
Si vous détestez une saison, choisissez de l’aimer ! Il y a aussi parfois des gens qui n’aiment pas conduire leur voiture. Mais ils y sont obligés pour se rendre au travail, et ils devront le faire pendant plusieurs dizaines d’années ! Choisirez-vous de vous faire voler votre joie par quelque chose que vous n’appréciez pas ? Prenez la décision de changer. Prenez la joie au lieu de la mauvaise humeur !
D’autres encore ont un plus grand problème : ils n’aiment pas travailler ! Je pourrais les encourager à aller vers la fourmi des Proverbes, et en même temps, à croire que Dieu a un bon travail pour eux. C’est la volonté de Dieu que nous puissions travailler de nos mains.
Il y a aussi des gens que nous rencontrons régulièrement. Ce peut-être un collègue de travail, la factrice, le boulanger, un professeur, un frère ou une soeur, une belle-mère ! Et j’en passe… Nous devons prendre une décision aujourd’hui même par rapport à toutes ces choses qui nous rendent grincheux et malheureux. Un homme de Dieu a dit : « En tant que chrétien, nous avons toutes les raisons de toujours avoir le sourire ». C’est vrai ! Nous avons toujours une raison d’être joyeux. Ne fixons pas nos yeux vers ce qui est passager, mais fixons nos yeux vers ce qui est éternel.
Jonas avait ce problème. Il s’irritait et avait un très fort penchant à se plaindre. Les gens de mauvaise humeur sont parfois des gens vraiment drôles (malgré eux). Il est écrit dans le livre de Jonas : « La parole de l’Éternel fut adressée à Jonas, fils d’Amitthaï, en ces mots : Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et crie contre elle ! Car sa méchanceté est montée jusqu’à moi. Et Jonas se leva pour s’enfuir à Tarsis ». Je trouve ce dernier verset vraiment drôle. Quand on lit ce texte pour la première fois on ne s’attend pas à cela !
Vous connaissez son histoire. Il va même dire : « Prenez-moi et jetez-moi dans la mer ». Quelle folie ! N’aurait-il pas été préférable, rendu à ce point, d’obéir à Dieu et de se repentir ? Mais parfois malheureusement certaines personnes préfèrent vivre des galères terribles plutôt que de se repentir et de changer de voie. Quand vous ronchonnez toujours et êtes de mauvaise humeur, cela vous pousse à le dire avec votre bouche. Et à cause de votre confession, vous pouvez vous attirer de grands problèmes, plus que vous ne pouvez vous l’imaginer, vous pourriez finir avec Jonas dans le grand poisson puant. Avec les paroles de plaintes qui sortent de votre bouche, vous risquez ainsi de vous attirer des oppressions spirituelles, qui rendent l’atmosphère autour de vous encore plus fatigante et attristante !
Jonas a déclaré :
Son âme était abattue. Mais il a commencé à crier à Dieu. Au verset 9, il s’est passé quelque chose qui a été initié par Jonas, et qui fut pour lui une parole de délivrance :
Jonas a déclaré trois choses :
- Je t’offrirai des sacrifices avec un cri d’actions de grâces
- J’accomplirai les voeux que j’ai faits
- Le salut vient de l’Éternel.
Jonas a parlé de louange, d’obéissance et de salut (= délivrance). La louange et la proclamation de la Parole positive de Dieu obligeront le grand poisson puant à vous recracher, car ce grand poisson puant déteste la louange, il ne la supporte pas, de la même façon la mauvaise humeur déteste la louange, mais si vous vous décidez à louer Dieu alors que vous n’en avez AUCUNEMENT envie, la tristesse se changera en joie !
Finalement Jonas obéit, puis au chapitre 3, Dieu décida de ne pas juger la ville de Ninive. La réponse de Jonas ne se fit pas attendre :
Au verset trois, Jonas demanda encore à Dieu la mort. Ne faites jamais cela, car ce ne sera pas Dieu qui vous prendra la vie, mais c’est celui qui tue les gens ! C’est une grande porte ouverte au diable que de confesser une telle chose. Dieu le fait réfléchir sur son irritation et Jonas fait comme beaucoup de personnes qui ont un esprit de rejet : il se met tout seul dans un coin à attendre que les choses se passent.
Dieu fit pousser un ricin, c’était un bel examen pour Jonas, et il est dit que Jonas éprouva une grande joie quand le ricin poussa. Puis Dieu fit venir un ver qui sécha le ricin. Jonas demanda une nouvelle fois la mort. Jonas est semblable à ceux qui sont de bonne humeur quand tout va bien et de mauvaise humeur quand tout va mal.
Ne soyons pas de ceux dont les circonstances déterminent leur humeur, mais soyons de ceux qui changent les circonstances par leur humeur, et qui, malgré les circonstances qui ne changent pas, gardent une bonne humeur, la joie et une bonne confession
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Cette pensée est extraite du livre : »365 jours aux pieds du Maître‘
Source : enseignemoi.com