Les députés italiens ont voté vendredi, par 300 voix contre 45, une résolution non contraignante présentée par le Parti démocrate du président du Conseil Matteo Renzi et appelant le gouvernement à « promouvoir la reconnaissance de la Palestine », tout en prenant « en considération les préoccupations et les intérêts légitimes de l’Etat d’Israël ».
Dans un communiqué, l’ambassade d’Israël s’est félicitée de la modération des textes adoptés : le Parlement italien « a préféré soutenir la négociation directe entre Israël et les Palestiniens, sur la base du principe des deux Etats ».
Une autre motion, défendue par les centristes de Scelta Civica (SC), demande au gouvernement de « promouvoir l’obtention d’un accord politique entre le Fatah et le Hamas, qui, à travers la reconnaissance de l’Etat d’Israël et l’abandon de la violence, détermine les conditions pour la reconnaissance de l’Etat palestinien ».
Les parlementaires irlandais, britanniques et français ont été beaucoup moins prudents que leurs homologues italiens en votant des textes reconnaissant un Etat palestinen à la fin de l’an dernier. La Suède, elle, est allée plus loin en reconnaissant officiellement la Palestine.
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© Moshé Anielewicz pour Europe Israël