Skip to main content

Les Gardes de la Révolution sous le nez de Tsahal etc…

By 30 décembre 2014Etz Be Tzion

dimanche 28 décembre 2014, parGardiens De La Revolution

Les combattants iraniens twittent fièrement qu’ils ont pris leurs quartiers à la frontière israélienne, le Hezbollah, suppôt de Téhéran s’y renforce, tandis que l’Etat islamique s’en rapproche dangereusement, autant de développement qui annoncent que l’Etat hébreu doit se préparer à un amoncellement complexe de menaces.

Soldats iraniens à la frontière israélienne

« Les soldats de la République islamique sont à la frontière de la Palestine occupée ». C’est ce qu’a publié un gardien de la Révolution iranien le 25 décembre sur son compte twitter selon Memri, en publiant ses photos le visage flouté.

Ces mêmes photos ont déjà été publiées le 17 Décembre 2014 sur le blog d’un soldat affilié à l’armée iranienne (de newss.blog.ir) avec les visages floutés. Selon MEMRI, les photos du blog ont été prises dans le sud du Liban dans la région de la Bekaa et Baalbeq, et le billet du blog disait, « Nous arrivons … près de la Mère de la corruption, l’Israël maudite ; nous allons bientôt passer sur leurs corps, si Allah le veut « .

La date « 24 Octobre, 2014 » est clairement lisible sur les photos téléchargées sur le blog avec une légende qui dit « Posté @ Military.ir. »

Rappelons que début Octobre, la milice libanaise du Hezbollah soutenue par l’Iran a revendiqué avoir fait exploser deux bombes dans la région du mont Dov le long de la frontière avec le Liban, blessant deux soldats de Tsahal.

La terreur prend ses quartiers sur le Golan

La volonté expansionnisme de Téhéran dans la région et son appui inconditionnel aux acteurs non étatiques opérationnels au Liban, en Syrie, mais aussi au Yémen et dans la bande de Gaza est à l’oeuvre depuis des années.

Une analyse publiée la semaine dernière dans Haaretz indique que le Hezbollah utilise l’aide iranienne et syrienne pour renforcer son infrastructure terroriste sur le plateau du Golan.

Cette décision fait supposer que la milice terroriste soutenue par l’Iran se prépare à orchestrer une escalade de la violence en puissance dans la région à un moment de son choix.

Le plateau du Golan a été le théâtre ces derniers mois d’intenses combats entre les groupes rebelles et les troupes fidèles au régime de Bachar al-Assad, soutenues par les combattants du Hezbollah.

L’analyste militaire israélien Amos Harel estime que le groupe terroriste soutenu par l’Iran est capable de rassembler environ 5000 combattants en Syrie à n’importe quel moment. L’année écoulée, le Hezbollah a renforcé son implication dans le conflit syrien, au point que son combat pour le régime de Bachar al-Assad est devenu une source de fierté officielle pour les dirigeants militaires iraniens.

L’armée israélienne, confie Harel, « constate une augmentation claire des forces opérationnelles du Hezbollah ». Ses combattants peaufinent leurs techniques de combat en Syrie. La plupart des analystes considèrent que si l’implication du Hezbollah depuis quatre ans dans ce conflit régional a certes pu affaiblir son potentiel, l’organisation reste néanmoins capable de déverser une pluie de roquettes sur Israël et peut-être même d’envahir des centres urbains israéliens.

L’analyse de Harel intervient un jour après les propos tenus par Ali Larijani, le porte-parole du Parlement iranien, vivement critiqués par le bloc des modérés libanais. Larijani a déclaré que le Hezbollah « joue un rôle positif » dans la région et affirmé que le groupe terroriste, qu’il soutient est « plus productifs » que le gouvernement libanais.

L’Etat islamique, en revanche ne fonctionne que selon son propre agenda. Sa percée soudaine en Irak en Juin et Août, montre la mesure du danger et sa capacité à changer brusquement de direction pour prendre ses adversaires par surprise. L’Etat islamique l’a remporté contre tous les autres groupes rebelles à ce jour.

Sa progression a été ralentie à l’Est par les frappes des Etats-Unis et de ses alliés. Mais ni l’US Air Force, ni les combattants kurdes au sol ne sont présents plus au sud et à l’ouest. AU fur et à mesure que l’État islamique perd du terrain à l’est, il cherche à compenser ses pertes ailleurs ce qui a pour effet de rapprocher les djihadistes des frontières d’Israël et de la Jordanie.

On peut présumer que ce constat n’est pas étranger au renforcement de la défense israélienne sur ce possible nouveau front, ce qui explique l’activité accrue des unités de collecte de renforcement militaire sur le terrain et le renforcement de la présence militaire israélienne sur le plateau du Golan.

La guerre qui déchire actuellement en Syrie, l’Irak et de plus en plus le Liban, se rapproche dangereusement d’Israël.

Adaptation Kathie Kriegel

Haaretz Daily Star TimesofIsraël Jerusalem Post A.I Critical Threatshttp://www.jpost.com/Middle-East/Ir…

Leave a Reply

Lève-toi ! / Etz Be-Tzion
Translate »